Titre original | 파주 |
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Réalisation | Park Chan-ok |
Scénario | Park Chan-ok |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Myung Film Company Ltd. Conseil du film coréen TPS Company |
Pays de production | Corée du Sud |
Genre | Drame |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Paju (파주) est un film dramatique sud-coréen réalisé par Park Chan-ok et sorti en 2009. Le film suit une écolière adolescente à travers les relations complexes qu'elle entretient avec le mari de sa grande sœur. Se déroulant à Paju, une ville largement marquée par son passé militaire, le scénario offre un point de vue sur la société coréenne et les problématiques auxquelles font face les habitants de Paju.
Paju a été projeté à de nombreux festivals de cinéma et a notamment été le film d'ouverture du festival international du film de Rotterdam lors de l'édition 2010[1].
Synopsis
Joong-shik, un jeune homme lascif, entraîne involontairement une femme à relâcher la surveillance de son nouveau-né avec des conséquences dramatiques. Face au sentiment de culpabilité qu'il ressent, Joong-shik décide de tout quitter ; il débarque plus ou moins par hasard à Paju, une ville militaire et sous-développée située au nord de Séoul et à proximité de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Alors qu'il gagne sa vie en donnant des cours d'éducation religieuse aux écolières de Paju, Joong-shik séduit Eun-soo, la femme chez qui il loge. Et ce malgré les réticences de la jeune sœur d'Eun-soo, Eun-mo, qui est aussi l'élève de Joong-shik.
Huit ans plus tard, Joong-shik est le meneur d'un groupe d'opposants politiques qui luttent contre l'embourgeoisement de la ville et souhaitent renforcer les relations avec les Nord-Coréens. Situés dans des appartements à l'abandon occupés illégalement, les locaux du groupe politique sont en péril lorsqu'un promoteur immobilier veut raser les bâtiments.Quand Eun-soo disparaît, Eun-mo pense qu'elle a été assassinée par Joong-shik afin de profiter de l'argent de l'assurance. Cependant, elle tombe peu à peu sous son charme.
Fiche technique
- Titre : Paju
- Titre original coréen : 파주
- Réalisatrice : Park Chan-ok
- Scénario : Park Chan-ok
- Sociétés de production : Myung Film Company Ltd., Conseil du film coréen, TPS Company
- Société de distribution : Warner Bros. Korea
- Photographie : Kim Woo-hyung
- Montage : Kim Hyeong-ju
- Pays d'origine : Corée du Sud
- Format : couleurs 35 mm
- Genre : Drame
- Durée : 110 minutes
- Langue : coréen
- Dates de sortie :
Distribution
- Lee Sun-kyun : Kim Joong-shik
- Seo Woo (en) : Choi Eun-mo
- Shim Yi-young (en) : Choi Eun-soo
- Kim Bo-kyung : Jung Ja-young
- Kim Ye-ri : Mi-ae, l'amie d'Eun-mo
- Lee Dae-yeon (en) : le pasteur
- Lee Geung-young : le chef des gangsters
- Son Kang-kuk : un gangster
- Lee Mi-do
- Jung Man-sik (en) : un opposant à la démolition
- Oh Dae-hwan : inspecteur à l'assurance
- Lee Bong-kyu : le locataire au premier étage
Accueil
Le film est présenté lors de la 14e édition du festival international du film de Busan ; il remporte le prix NETPAC, le jury évoque « un bel exemple de réalisation passionnée et de haute-volée ». En , Paju est le premier film sud-coréen projeté en ouverture du festival international du film de Rotterdam[1],[2] ; la même année, il est le premier film sud-coréen en compétition au festival du film de Tribeca[3],[4],[5]. Le film est salué par le « Lotus du jury », ex-aequo avec Au revoir Taipei d'Arvin Chen lors de l'édition 2010 du festival du film asiatique de Deauville[6].
Dans Screen International, le critique Darcy Paquet écrit que le film « devrait cimenter la réputation de Park d'être l'une des réalisatrices de film d'auteur les plus talentueuses de Corée »[7]. Park Chan-ok avait déjà été primée pour Jealousy Is My Middle Name sorti en 2003[8]. Le style du film mélangeant mélodrame, action et suspense est comparé à un « thriller bergmanien » dans Variety[9]. La prestation de Seo Woo (en) est saluée dans The Hollywood Reporter : « Seo donne l'une des interprétations les plus convaincantes du conflit de l'émotion féminine jamais vues dans le cinéma coréen »[10]. Koreanfilm.org parle de « l'un des meilleurs films coréens de 2009 »[11]. Cependant, le recours abusif au procédé du flashback et le mélange des genres est parfois qualifié de bancal[12].
Annexes
Notes et références
- (en) « Paju opens IFFR 2010 », sur filmfestivalrotterdam.com (consulté le ).
- ↑ (en) Ian Mundell, « Paju to open Rotterdam Film Festival », sur variety.com, (consulté le ).
- ↑ (en) Patrick Frater, « Paju to compete at Tribeca », Film Business Asia, (consulté le ).
- ↑ (en) « Tribeca '10: Haunting Love on the Lam: Park Chan-ok's Paju (World Narrative Competition) », sur indiewire.com, (consulté le ).
- ↑ (en) Jenni Miller, « Q&A: Paju », sur tribecafilm.com, (consulté le ).
- ↑ Thomas Messias, « Deauville Asie 2010 : compte-rendu et palmarès », sur ecranlarge.com, (consulté le ).
- ↑ (en) Darcy Paquet, « Paju », sur Screen International, (consulté le ).
- ↑ (en) Derek Elley, « Jealousy Is My Middle Name », sur variety.com, (consulté le ).
- ↑ (en) Russell Edwards, « Paju », sur variety.com, (consulté le ).
- ↑ (en) Elizabeth Kerr, « Paju -- Film Review », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- ↑ (en) Darcy Paquet, « Paju », sur koreanfilm.org (consulté le ).
- ↑ Sylvia Grandgirard, « Paju : un méli-mélo peu convaincant », sur abusdecine.com (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :