Comme lors de l'édition 2010, la Course au soleil débute des Yvelines, par une étape de 148,5 km autour de Bois-d'Arcy. Après deux nouvelles étapes de plaine, les coureurs disputent un contre-la-montre de 14,5 km, qui se termine par l'ascension du Mont Brouilly. Les sprinteurs ont une dernière chance de victoire, puis une étape arrivant à Fayence via la double ascension du col de Bourigaille, qui a accueilli la course pour la dernière fois en 2014. Le week-end final est montagneux : la 7e étape se conclut par l'enchaînement du col Saint-Martin et du col de la Couillole, qui est le théâtre de l'arrivée au sommet la plus haute de l'histoire de l'épreuve ; la dernière étape est une courte (115,5 km) boucle montagneuse autour de Nice[1],[2].
L'étape du jour est un contre-la-montre individuel. Les coureurs partent de Beaujeu, pour un parcours plat jusqu'au chrono intermédiaire (km 11,4), au pied du Mont Brouilly (3 km à 7,7, %), classé en 2e catégorie et en haut duquel est jugée l'arrivée.
Le début de l'étape est marqué par le col de l'Espigoulier (8,9 km à 5,6 %), classé en 1re catégorie et dont le sommet est au km 13. Après une très brève descente, la route est plate jusqu'au premier sprint intermédiaire (km 24) et descend durant 7,5 km. S'ensuit une centaine de kilomètres vallonnés, avec notamment la côte des Tuilières (2,2 km à 7,8 %), classée en 2e catégorie et dont le sommet est situé au km 114.5, et la côte du Mont Méaulx (1,7 km à 4,3 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est placé au km 130. Les coureurs grimpent ensuite le col de Bourigaille (5,5 km à 6,1 %), classé en 1re catégorie. Une fois le sommet franchi (km 145), le parcours entame une boucle, qui descend quasiment jusqu'au second sprint intermédiaire (km 166,5) avant d'emprunter le col de Bourigaille par l'autre versant (8,2 km à 5,9 %), toujours répertorié en 1re catégorie et dont le sommet est au km 173. La course va alors enchaîner la descente et la montée vers Fayence (1,3 km à 9,8 %), classée en 2e catégorie et en haut de laquelle est jugée l'arrivée, après 192 km de course depuis Aubagne, à travers les Bouches-du-Rhône et le Var.
Le classement général, dont le leader porte le maillot jaune, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des 6 étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire).
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 22, 20, 18 et 16 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 20e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (3, 2 et 1 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot à pois, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions de 1re (10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 pts), 2e (7, 5, 3, 2 et 1 pts) et 3e (4, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions de 1re, puis de 2e, enfin de 3e catégorie, classement général.
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Tableau récapitulatif de l'évolution des différents classements de la compétition