Paroisse d'Havelock | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Province | Nouveau-Brunswick | |
Subdivision régionale | Kings | |
Statut municipal | District de services locaux | |
Maire Mandat |
Aucun Aucun |
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Constitution | ||
Démographie | ||
Population | 1 158 hab. (2011 ) | |
Densité | 3,3 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 56′ 05″ nord, 65° 24′ 37″ ouest | |
Superficie | 34 934 ha = 349,34 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Anglais | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Code géographique | 1305028 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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La paroisse d'Havelock est à la fois une paroisse civile[note 1] et un ancien district de services locaux (DSL) canadien du comté de Kings, située au centre du Nouveau-Brunswick. Le DSL, aussi appelé Havelock-Extérieur, comprend l'autorité taxatrice de Havelock (Havelock Intérieur). Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le territoire du DSL a été réparti, notamment, dans le district rural de Kings[1].
Toponyme
La paroisse est nommée ainsi en l'honneur de Sir Henry Havelock (1795-1857), militaire britannique[2].
Géographie
Villages et hameaux
La paroisse comprend les hameaux suivants: Anagance Ridge, Canaan Rapids, Canaan Road, Cornhill, Cornhill East, Cosman Settlement, Knightville, Lower Ridge, Mannhurst, Perry Settlement, Salem, Samp Hill, Springhill, Whites Mountain.
Histoire
Le territoire se développe après la fondation de Havelock en 1810 par des gens originaire de New Canaan[3]. Springhill est ainsi fondé vers 1814[4]. Les établissements du ruisseau Smith et du millstream Studholms sont ensuite fondés par des Loyalistes[3]. Cornhill est ainsi fondé vraisemblablement après 1810, par l'expansion de l'établissement loyaliste de Smiths Creek[5]. Whites Mountain est toutefois fondé par des immigrants irlandais[6]. La paroisse d'Havelock est érigée en 1858[3].
La municipalité du comté de Kings est dissoute en 1966[7]. La paroisse d'Havelock devient un district de services locaux en 1967[7].
L'école Havelock est inaugurée en 2006[8].
Démographie
Économie
Entreprise Fundy, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[9].
Administration
Comité consultatif
En tant que district de services locaux, Havelock est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.
Budget et fiscalité
Commission de services régionaux
La paroisse de Havelock fait partie de la Région 8[10], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [11]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[12]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[12]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[13].
Représentation et tendances politiques
Nouveau-Brunswick: La paroisse d'Havelock fait partie de la circonscription provinciale de Petitcodiac, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Sherry Wilson, du Parti progressiste-conservateur. Elle fut élue en 2010.
Canada: La paroisse d'Havelock fait partie de la circonscription fédérale de Fundy Royal, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Rob Moore, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.
Vivre dans la paroisse de Havelock
Le bureau de poste et le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Petitcodiac.
Les anglophones bénéficient du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et du Kings County Records, de Sussex. Les francophones bénéficient quant à eux du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe.
Culture
Personnalités
- John Moser (1826-1907), professeur, naturaliste et auteur, mort à Salem ;
- Robert Osborne (né à Willimantic, au Connecticut), fondateur d'une pépinière et écrivain, résidant à Corn Hill.
Notes et références
Notes
- Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
Références
- Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick, « DSR 8 – District rural de Kings » (consulté le ).
- Rayburn 1975, p. 131
- Ganong 1904, p. 138
- Ganong 1904, p. 174
- Ganong 1904, p. 125
- Ganong 1904, p. 179
- Jean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN 978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30
- [PDF] « Anglophone East », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- (en)« Entreprise Fundy », sur Entreprise Fundy (consulté le ).
- « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
Bibliographie
- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,