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Prix de la langue française (1991) Grand prix du roman de l'Académie française (2000) Prix Goncourt (2002) |
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Pascal Quignard, né le à Verneuil-sur-Avre (Eure), est un écrivain français. Il est lauréat du prix Goncourt 2002 pour Les Ombres errantes, publié chez Grasset.
Par ailleurs violoncelliste, il fonde le Festival d'opéra et de théâtre baroque de Versailles. L'un de ses livres les plus connus est certainement le court roman Tous les matins du monde, adapté au cinéma dès l'année de sa parution par Alain Corneau.
Biographie
Petit-fils de Charles Bruneau par sa mère, fils de Jacques Quignard, enseignant de lettres et écrivain[1], Pascal Quignard naît le à Verneuil-sur-Avre[2],[3]. A sa naissance, il est atteint d'autisme. Il est l'aîné d'un frère devenu professeur de mathématiques et, comme lui, violoncelliste.
Il fait des études de philosophie à l'université de Nanterre, où il obtient une licence[réf. souhaitée].
Son premier livre est un essai, consacré à Leopold von Sacher-Masoch (L'Être du balbutiement au Mercure de France, 1969), qui lui vaut d'être remarqué par Louis-René des Forêts chez Gallimard. Ce dernier l'invite[4] à collaborer à la revue L'Éphémère, qui rassemble notamment Yves Bonnefoy, André du Bouchet, ou encore Philippe Jaccottet.
En 1969, à la demande de Paul Celan, Quignard traduit Alexandra[5], la dernière épopée grecque du monde antique, écrite par Lycophron. Il devient parallèlement lecteur au Mercure de France et chez Gallimard, où il entre au comité de lecture en 1976. Il publie plusieurs essais, sur Maurice Scève, Lycophron et Michel Deguy, un récit en 1976, Le Lecteur, puis un premier roman,Carus, qui reçoit le prix des Critiques en 1980.
Il publie alors, parallèlement à son œuvre chez Gallimard, divers textes pour de petits éditeurs, comme Le Collet de Buffle, Orange Export Ltd, Clivages, Éditions de l'Amitié, Claude Blaizot, Chandeigne, Patrice Trigano, puis chez des éditeurs plus importants comme Fata Morgana, P.O.L ou Flohic, par exemple.
Gallimard publie deux romans : Le Salon du Wurtemberg en 1986 et Les Escaliers de Chambord en 1989. Il devient alors secrétaire général pour le développement éditorial chez Gallimard.
La publication des huit volumes des Petits Traités aux éditions Maeght en 1990, réédités dans la collection Folio en 1991, dévoile l'étendue de ses lectures. Cette même année, il écrit le roman Tous les matins du monde, bientôt adapté au cinéma par Alain Corneau, avec pour interprètes notamment Jean-Pierre Marielle, Gérard et Guillaume Depardieu, et dont il cosigne le scénario.
L'année 1994 voit paraître Le Sexe et l'effroi. Il démissionne de ses fonctions éditoriales, puis abandonne toute carrière musicale. Il se consacre exclusivement à la littérature[6].
À la suite d'un accident cardiaque, Quignard est hospitalisé d'urgence en 1997. Cette expérience lui inspire Vie secrète, qui mêle plusieurs genres littéraires.
Il écrit encore des romans (Terrasse à Rome, qui reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française en 2000, Villa Amalia en 2006), et son cycle Dernier royaume. Les trois premiers volumes sont publiés en 2002, deux autres suivent en 2005. Le premier volume reçoit le prix Goncourt, associé aux deux autres ; sa récompense suscite la colère de quelques membres de l'académie[7] et des réactions variées[8].
En 2005-2006, les Éditions Galilée rééditent l'ensemble des textes rares ou introuvables de son œuvre, dans leur version revue, augmentée et définitive, agrémentée de quelques inédits.
Son roman Villa Amalia met en scène un personnage habité par le vœu de tout quitter, de ne plus être soi et d'aller se découvrir ailleurs. C'est aussi un retour à la musique, après La Haine de la musique. Benoît Jacquot adapte le roman au cinéma sous le même titre de Villa Amalia. Elles republient aussi un essai sur Georges de La Tour, déjà publié aux éditions Flohic en 1991.
Depuis qu'il a entrepris l'écriture du cycle nommé Dernier Royaume, Quignard oriente sa réflexion vers le passé lointain et figé (le Jadis), le passé en mouvement (le sien propre et récent), le conte et la fonction du langage.
En 2016-2018, Pascal Quignard se met[9],[10]
« à errer de théâtre en théâtre, pendant trois ans, pour la tournée de "La Rive dans le noir", [...] intrigue, sur l'espace d'une heure, à laquelle participaient une jeune femme très belle, une corneille âgée et une chouette effraie qui sortait de son œuf. (p. 151, La vie n'est pas une biographie, 2019) »
Aperçu de son œuvre
Son œuvre fait l'objet de plusieurs études. Le travail de Quignard a été l'objet d'un colloque en 2004 à Cerisy-la-Salle (publié par Galilée en 2005), dirigé par Philippe Bonnefis et par Dolorès Lyotard. Il rassemble des contributions de Philippe Forest, ou de Pierre Lepape. L'œuvre de Pascal Quignard est complexe[11],[12].
La permanence des thèmes, leur éventuel ressassement, rend difficile le découpage de frontières entre genres chez Quignard. Parmi ces thèmes figurent le silence, la lecture, la mort, ou encore la figure du jadis[13].
Daniel S. Larangé attire l'attention sur la dimension mystique de cette œuvre en fragmentation, déterminant alors les liens qui la relient à la mystique rhénane revue au prisme de la philosophie de l'altérité. En effet, le style de l'écrivain se démarque par toute une réflexion sur le morcellement et l'atomisation des êtres et de la langue, aboutissant ainsi à une « théosigie », au silence de Dieu[14].
Les spécialistes de l’œuvre de Pascal Quignard dont Chantal Lapeyre-Desmaison et Agnès Cousin de Ravel, ainsi que le Groupe de Recherche Identités et Cultures (GRIC) ont organisé du 29 au un colloque international intitulé « Les lieux de Pascal Quignard » à l'Université du Havre. Le colloque a travaillé sur l’importance des lieux physiques et mentaux chez l’écrivain. En , le colloque de Cerisy (sous la direction de Mireille Calle-Gruber, Irène Fenoglio et Jonathan Degenève) lui a été consacré.
Son style et ses thèmes sont si particuliers qu'ils en deviennent imitables. Laurent Nunez, dans son roman Les Récidivistes (Payot, 2014), a ainsi composé une centaine de pages « quignardiennes » sur le mythe de Kronos.
Œuvres
Dernier Royaume
Cette œuvre, toujours en cours, développe les réflexions de l’auteur sur ses thèmes privilégiés. Tous les genres se succèdent dans les très nombreux chapitres, contes, notes, listes, essais, fragments de romans, journal, etc.
- Les Ombres errantes (Dernier Royaume, tome I), Grasset, 2002 (Prix Goncourt 2002)
- Sur le jadis (Dernier Royaume, tome II), Grasset, 2002
- Abîmes (Dernier Royaume, tome III), Grasset, 2002
- Les Paradisiaques (Dernier Royaume, tome IV), Grasset, 2005
- Sordidissimes (Dernier Royaume, tome V), Grasset, 2005
- La Barque silencieuse (Dernier Royaume, tome VI), Le Seuil, 2009
- Les Désarçonnés (Dernier Royaume, tome VII), Grasset, 2012
- Vie secrète (Dernier Royaume, tome VIII), Gallimard, 1997 ; réédition Folio, 1999
- Mourir de penser (Dernier Royaume, tome IX), Grasset, 2014
- L'Enfant d'Ingolstadt (Dernier Royaume, tome X), Grasset, 2018
- L'Homme aux trois lettres, (Dernier Royaume, tome XI), Grasset, 2020
- Les Heures heureuses (Dernier Royaume, tome XII), Albin Michel, 2023
Romans
- Carus, Gallimard, 1979
- Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia, Gallimard, 1984
- Le Salon du Wurtemberg, Gallimard, 1986
- Les Escaliers de Chambord, Gallimard, 1989
- Tous les matins du monde, Gallimard, 1991
- L'Amour conjugal, Patrice Trigano, 1994, avec des gravures de Pierre Skira
- L'Occupation américaine, Seuil, 1994
- Terrasse à Rome, Gallimard, 2000 (Grand prix du roman de l'Académie française 2000)
- Requiem, Galilée, 2006
- Villa Amalia (en), Gallimard, 2006
- Les Solidarités mystérieuses, Gallimard, 2011
- Les Larmes, Grasset, 2016 (Prix de littérature André-Gide 2017)
- Dans ce jardin qu'on aimait, Grasset, 2017
- L'Amour, la Mer, Gallimard, 2022
Nouvelles
- Le Petit Cupidon, Galilée, 2006
Contes
- Éthelrude et Wolframm, Galilée, 2006
- Le Secret du domaine, L’Amitié, 1980, illustrations de Jean Garonnaire ; réédition sous le titre de L'Enfant au visage couleur de la mort, Galilée, 2006
- Triomphe du temps, Galilée, 2006
- Princesse Vieille Reine, Galilée, 2015
- Le Chant du marais, Chandeigne, 2016
Récits
- Le Lecteur, Gallimard, 1976 ; réédition Folio, 2014
- La Raison, Le Promeneur, 1990
Traités
- Petits traités, Tome I, Clivages, 1981, avec un traité de gravure de Louis Cordesse
- Petits traités, Tome II, Clivages, 1983
- Petits traités, Tome III, Clivages, 1984
- Petits traités, Tome I à VIII, Maeght, 1990, avec des dessins d’Aki Kuroda
Essais sur la littérature
- L'Être du balbutiement : essai sur Sacher-Masoch, Mercure de France, 1969 ; deuxième édition, 2013, avec une postface
- La Parole de la Délie : essai sur Maurice Scève, Mercure de France, 1974
- Michel Deguy, Seghers, 1975
- Le Vœu de silence : essai sur Louis-René des Forêts, Fata Morgana, 1985 ; réédition Galilée, 2005
- La Réponse à Lord Chandos, Galilée, 2020[15],[16] ; voir Lettre de Lord Chandos à Francis Bacon
Essais sur l'art
- Cécile Reims grave Hans Bellmer, Cercle d'art, 2006
- Une vie de peintre, Marie Morel, Galerie B. Pont-Aven et Les Amis de Marie Morel, 2014, avec Marie Morel
- Babahoum de Mogador, Lelivredart, 2014, avec Emilie Champenois
Autres
- Alexandra de Lycophron, Mercure de France, 1971 ; réédition Gallimard, 2010, avec une postface inédite et accompagné de Zétès[17],[18]
- Écho, suivi de Épistolè Alexandroy, Le Collet de Buffle, 1975 ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Sang, Orange Export Ltd, 1976 ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Hiems, Orange Export Ltd, 1977 ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Sarx, Maeght, 1977, avec des gravures de Gérard Titus-Carmel ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Les Mots de la terre, de la peur et du sol, Clivages, 1978, avec des gravures de Louis Cordesse ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Inter aerias fagos, Orange Export Ltd, 1979 ; réédition Galilée, 2005
- Sur le défaut de terre, Clivages, 1979, avec des gravures de Louis Cordesse ; repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Une gêne technique à l'égard des fragments, Fata Morgana, 1986 ; réédition Galilée, 2005
- La Leçon de musique, Hachette, 1987
- Albucius, P.O.L, 1990
- La Nuit et le Silence : Georges de La Tour, Flohic, 1991 ; réédition Galilée, 2005
- La Frontière, livre album, Chandeigne, 1992 ; réédition Folio, 1994
- Le Nom sur le bout de la langue, P.O.L, 1993
- Le Sexe et l'Effroi, Gallimard, 1994
- Les Septante, Patrice Trigano, 1994, avec des peintures de Pierre Skira
- Rhétorique spéculative, Calmann-Lévy, 1995
- La Haine de la musique, Calmann-Lévy, 1996 ; réédition Folio, 1997
- Tondo, Flammarion, 2002, avec des pastels de Pierre Skira
- Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
- Pour trouver les Enfers, Galilée, 2005
- Quartier de la Transportation, Rouergue, 2006, avec Jean-Paul Marcheschi
- La Nuit sexuelle, Flammarion, 2007
- Boutès, Galilée, 2008
- Medea, Ritournelles, 2011
- Sur le désir de se jeter à l'eau, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011, avec Irène Fenoglio
- L'Origine de la danse, Galilée, 2013
- Leçons de Solfège et de piano, Arléa, 2013
- La Suite des chats et des ânes, P.S.N., 2013
- Sur l’image qui manque à nos jours, Arléa, 2014
- Sur l'idée d'une communauté de solitaires, Arléa, 2015
- Critique du jugement, Galilée, 2015
- Vita e morte di Nitardo, Analogon, 2016 ; l'édition italienne est la première édition de ce texte
- Performances de ténèbres, Galilée, 2017
- Une journée de bonheur, Arléa, 2017
- Angoisse et beauté, Seuil, 2018
- La Vie n'est pas une biographie, Galilée, 2019[19]
- Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour, Seuil, 2024
Édition
- Maurice Scève, Œuvres complètes, texte établi et annoté par Pascal Quignard, Mercure de France, 1974
Articles et entretiens
- « Longin », dans la Nouvelle Revue de psychanalyse, n° 32, 1985
- Pascal Quignard le solitaire, entretiens avec Chantal Lapeyre Desmaison, Flohic, 2001
- « Sur la curiosité téméraire des lecteurs de romans », dans Chantal Lapeyre-Desmaison (dir.), Lecteurs de fictions, Champs du Signe, Éditions universitaires du Sud, 2010
Représentations
Quignard intervient dans quelques lectures-spectacles (« récit-récital »), aujourd'hui encore (avec la pianiste Aline Piboule, le claveciniste Pierre Gallon...)[20],[21].
Pour Marie Vialle, il compose, pour la scène :
- Le Nom sur le bout de la langue (créé en 2005 à Paris), sonate de trois contes,
- Triomphe du temps (créé en 2006 à Lyon), sonate de quatre contes,
- Princesse Vieille Reine (2015, créé en 2015 à Paris), sonate de cinq contes[22],[23],[24].
De 2009 à 2013, en duo avec Carlotta Ikeda, il réalise et donne un spectacle de théâtre buto, Medea.
Bien avant la mort de sa partenaire (septembre 2014), et la fin de la troupe (avec Laurent Rieuf, Alain Mahe et Éric Blosse), Quignard, bouleversé par un spectacle de Luc Petton, passe à une autre étape « pour un immédiat retour au dernier Grotowski » (1933-1999), organise de rares performances de ténèbres, avec différents autres co-intervenants, dont Marie Vialle.
Parmi les travaux de scène personnels :
- Mourir de penser[25] (à Saint-Denis),
- Vie et mort de Nidhard[26],[27] (à Saint-Riquier),
- Ballet sur l'origine de langue et de la littérature françaises[28],[29] (à Vérone),
- L'Oreille qui tombe[30], œuvre sonore et évolutive sous l'action de l'eau et du temps, réunissant performances et sculpture en collaboration avec la plasticienne Frédérique Nalbandian (première représentation à La-Valette du Var en 2016, Musée Jean Cocteau 2017),
- Performance sur la mort et les morts de novembre (à Paris, Beaubourg),
- La Rive dans le noir avec la collaboration de Dalila Khatir (à Châteauroux, Paris et divers lieux)[31],[32],[33]...
Il rend compte de cette expérience et de sa conception de tous les théâtres dans Performances de ténèbres (2017), à travers cette forme originaire : « c'est la laisse de mer que la marée dénude comme la nuit, chaque jour, au bout du sentier de la plage, entre l'océan et la crique de sable toujours tiède à l'ombre des ombelles et de la criste-marine » (p.207).
Distinctions
- 1991 : Prix de la langue française
- 1998 : Grand prix de littérature de la SGDL (Société des Gens de Lettres), pour Vie secrète, Grand prix du roman de la Ville de Paris
- 2000 : Grand prix du roman de l'Académie française, pour Terrasse à Rome (Gallimard), Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco
- 2002 : Prix Goncourt, pour Les Ombres errantes (Grasset)
- 2006 : Grand Prix Jean Giono, pour Villa Amalia (Gallimard)
- 2023 : Prix Formentor pour l'ensemble de son œuvre
Décorations
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2016)[34].
- Officier de la Légion d'honneur (chevalier, 1995 ; officier 2012[35]).
Notes et références
- https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/sur-les-traces-de-pascal-et-jacques-quignard-3000961.
- http://www.reseau-canope.fr/presence-litterature/fileadmin/fichiers/Quignard/Biographie.pdf
- (en) « Pascal-quignard.fr », sur pascal-quignard.fr (consulté le ).
- « Écrits de l’éphémère », sur www.editions-galilee.fr (consulté le )
- Pascal Quignard, Performances de ténèbres, Galilée, 2017, p. 83
- « Editions P.O.L - Les auteurs - Pascal Quignard », sur www.pol-editeur.com (consulté le )
- « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le ).
- « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le ).
- « La rive dans le noir », sur equinoxe-lagrandescene.com via Wikiwix (consulté le ).
- « La Rive dans le noir - Pascal Quignard, - mise en scène Pascal Quignard,, Marie Vialle, », sur Contemporain.net, theatre-contemporain.net (consulté le ).
- https://www.cairn.info/revue-litterature-2009-3-page-68.htm
- Viart, Dominique, « Les « fictions critiques » de Pascal Quignard – Études françaises », Études françaises, vol. 40, no 2, , p. 25–37 (ISSN 1492-1405, DOI https://doi.org/10.7202/008807ar, lire en ligne, consulté le ).
- Simon Saint-Onge, « Le temps contemporain ou le Jadis chez Pascal Quignard », Études françaises, vol. 44, no 3, , p. 159-172 (lire en ligne)
- Daniel S. Larangé, Les Silences de Dieu : sur les voies perdues de la nostalgie, L'Esprit Créateur vol. 52 Nr1, Spring 2012, pp. 120-132.
- « Précipité de temps circulaire – à propos de La Réponse à Lord Chandos de Pascal Quignard », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, (consulté le ).
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- Monique Petillon, « Le mystère Lycophron », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
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- « tous les crépuscules du monde | théâtre de caen », sur theatre.caen.fr, (consulté le )
- « Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point Paris », sur Théâtre du Rond-Point Paris (consulté le ).
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- « Mourir de penser, Pascal Quignard », sur lacauselitteraire.fr (consulté le ).
- (en) « Meilleur Casino en ligne français : Comparatif des meilleurs bonus ! », sur Casino en ligne (consulté le ).
- « Luc Petton chorégraphe de Vie et Mort de Nithard, une performance de ténèbres », sur go1.cc via Wikiwix (consulté le ).
- « Ballet de l'origine de la langue française », sur Compagnie Le Guetteur - Luc Petton (consulté le ).
- « Pascal Quignard », sur Entre Les Lignes, (consulté le ).
- Eléonore Sulser, « Pascal Quignard nous apprend à écouter un jardin », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- http://culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit/avignon/mot-a-mot-la-rive-dans-le-noir-marie-vialle-fait-comme-l-oiseau-a-avignon-243097
- « Carnets du festival (1/3) : Quignard ou la mort à tire-d’aile », sur Club de Mediapart, (consulté le ).
- Emmanuelle Bouchez, « “La Rive dans le noir”, des corps, des voix pour éclairer la scène », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
- Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
- Décret du 31 décembre 2012 portant promotion et nomination
Annexes
Bibliographie
- Philippe Bonnefis et Dolorès Lyotard (dir.), Pascal Quignard, figures d'un lettré, Paris, Galilée, 2005.
- Philippe Bonnefis, Son nom seul, Paris, Galilée, 2001.
- Mireille Calle-Gruber, Gilles Declercq, Stella Spriet (éds)., Pascal Quignard ou la littérature démembrée par les muses, PSN, 2011.
- Mireille Calle-Gruber, Jonathan Degenève et Irène Fenoglio, (dir.) Pascal Quignard, Translations et métamorphoses, Paris, Hermann, 2015.
- Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz et alii, Dictionnaire sauvage de Pascal Quignard, Hermann, 2016. Avec des entretiens avec Pascal Quignard.
- Mireille Calle-Gruber (dir.), Cahier de L'Herne Pascal Quignard, L'Herne, 2021.
- Carnets de Chaminadour, n° 6. actes des Rencontres de Chaminadour 2010, publication de l’ALMJAC, Guéret-Creuse.
- Collectif, « Pascal Quignard, ou le noyau incommunicable », Études françaises, numéro préparé par Jean-Louis Pautrot et Christian Allègre, vol. 40, n° 2, 2004, 130 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-40-numero-2/).
- Agnès Cousin de Ravel, Quignard, maître de lecture. Lire, vivre, écrire, collection « Fictions pensantes », Paris, Hermann, 2012.
- Agnès Cousin de Ravel, Chantal Lapeyre Desmaison, Dominique Rabaté, (dir.) Les Lieux de Pascal Quignard, in Les Cahiers de la NRF, Paris, Gallimard, 2014.
- Agnès Cousin de Ravel, Pascal Quignard: vies, œuvres, l'Harmattan, 2018.
- Critique (revue générale des publications françaises et étrangères), « Pascal Quignard », n° 721-722, juin-. Dirigé par Fabienne Durand-Bogaert et Yves Hersant.
- Europe (revue littéraire mensuelle), « Pascal Quignard » n° 976-977, août-. Dirigé par Alexandre Gefen et Dominique Rabaté. Avec une lettre de Pascal Quignard à Dominique Rabaté et les contributions d'Alexandre Gefen, Pascal Quignard, Claude Pierre Perez, Claude Coste, Jawad Tlemsani-Cantin, Timothée Picard, Bruno Blanckeman, Marie Gil, Laurent Demanze, Mathilde Levesque, Karine Abiven, Bernard Vouilloux, Dominique Viart, Benoît Jacquot, Dominique Rabaté.
- Gilles Gontier, Sur le poème jamais écrit En lisant Pascal Quignard, L'Harmattan, 2018.
- Camilo Bogoya Gonzalez, Pascal Quignard : musique et poétique de la défaillance, sous la direction de Marc Dambre et de Philippe Daros, 2011.
- Inter, éditions Argol, 2011. L'ouvrage contient une lettre de Pascal Quignard à Bénédicte Gorrillot, un texte de Bénédicte Gorrillot,Didascalies, Inter aerias fagos, le seul poème en latin écrit par Pascal Quignard et sa traduction par Pierre Alferi, Eric Clemens, Michel Deguy, Bénédicte Gorrillot, Emmanuel Hocquard, Christian Prigent, Jude Stéfan.
- Chantal Lapeyre-Desmaison, Mémoires de l'origine, Paris, Galilée, 2006.
- Chantal Lapeyre-Desmaison, Pascal Quignard. La Voix de la danse, Presses du Septentrion, 2013.
- Chantal Lapeyre-Desmaison, « Inventions du lecteur, dans Dernier Royaume de Pascal Quignard », in Cahiers du Cerrac, n°3, "Le Lecteur, enjeu de la fiction", , voir https://www.fabula.org/actualites/le-lecteur-enjeu-de-la-fiction_14663.php
- Adriano Marchetti, La Mise au silence, Seyssel, Champ Vallon, 2000.
- Mathieu Messager, Barthes/Quignard. L'idée de littérature au tournant du XXIe siècle, PUR, coll. "Interférences", 2021.
- Catel Muller, Quatuor (2008), dont un court roman graphique d'après Le Nom sur le bout de la langue (1993).
- Sophie Nauleau, La Main d’oublies, récit tiré de Tous les matins du monde, Paris, Galilée, 2007.
- Jean-Louis Pautrot, Pascal Quignard ou le fonds du monde, Rodopi, Amsterdam, New York, 2007.
- Jean-Louis Pautrot, (sous la dir.), Pascal Quignard, Revue L'Esprit créateur, n°52, 2012, The Johns Hopkins University Press, John D. Erikson, Maria et Daniel Brewer editors. Numéro consacré à l'œuvre de Pascal Quignard, avec les contributions de J-L. Pautrot, C. Claude, B. Gorrillot, C. Alvares, A. Cousin de Ravel, B. Thibault, G. Turin, J. Acquisto, John T. Hamilton, C. Lapeyre Desmaison, D. S. Larangé.
- Jean-Louis Pautrot, Pascal Quignard, Gallimard, Grasset, Institut français, 2013.
- Dominique Rabaté, Pascal Quignard. Étude de l’œuvre, Paris, Bordas, 2008.
- Christine Rodriguez et Sylvie Vignes (dir.), Pascal Quignard et l'amour, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2013.
- Dominique Rouet (dir.), Agnès Cousin de Ravel, Élisabeth Chauvin, Pascal Quignard, Pascal Quignard, une enfance havraise, Nolléval, éditions l'écho des vagues, 2013.
- Benoît Vincent, Le Revenant. Pascal Quignard (La Littérature inquiète, 2), Publie.net, Saint-Cyr-sur-Loire, 2009.
- Bernard Vouilloux, La Nuit et le Silence des images. Penser l'image avec Pascal Quignard, Paris, Éditions Hermann, 2010. Sur la place de l'image (de rêve, d'art) dans l’œuvre de l'écrivain.
Liens externes
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