Réalisation | Éric Rohmer |
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Scénario | Éric Rohmer |
Musique | Jean-Louis Valero |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Les Films du Losange Les Films Ariane |
Pays de production | France |
Genre | Comédie sentimentale |
Durée | 94 minutes |
Sortie | 1983 |
Série Comédies et Proverbes
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Pauline à la plage est une comédie sentimentale française réalisée par Éric Rohmer et sortie en 1983.
C'est le troisième volet du cycle des Comédies et Proverbes regroupant six films du réalisateur[1]. La maxime mise en exergue du film, « Qui trop parloit, il se mesfait », est issue du roman courtois Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes.
Synopsis
Marion, styliste à Paris, et Pauline, sa jeune cousine, passent leurs vacances dans une station balnéaire normande. Elles y rencontrent Pierre, amoureux de Marion, Henri, un ethnologue divorcé et séduisant, ainsi que Sylvain, adolescent à la recherche d’une fille de son âge. Des intrigues amicales et amoureuses se tissent entre ces différents personnages.
Résumé détaillé
Pauline a 15 ans et a passé les vacances d'été avec ses parents. Elle a voyagé, elle s'est amusée aussi, mais le reste de ses vacances, chez sa cousine Marion en Normandie, devra être différent : elle pourra peut-être traîner avec ses camarades, peut-être se laisser aller à ses sentiments, car elle n'est jamais tombée amoureuse, même si elle est si jeune.
Marion est la bonne personne pour l'encourager à connaître les affres de l'amour. Beaucoup plus âgée (30 ans), déjà sortie d'un mauvais mariage, elle aussi est prête à s'abandonner au « grand amour » qu'elle n'a pas encore trouvé. Très belle et décomplexée, elle n'a aucun mal à attirer l'attention des hommes. Sur la plage, elle est immédiatement abordée par le moniteur de planche à voile Pierre, une ancienne flamme qui, bien que ne l'ayant pas vue depuis des années, a toujours gardé le même sentiment envers elle. Cependant, il y ajoute maintenant une attitude de jalousie possessive qui ne l'aide pas dans sa « reconquête ». Marion est en effet plus intriguée par un homme comme Henri, que lui présente Pierre, un bourlingueur ethnologue, divorcé et père de famille. La compréhension et la passion entre les deux sont immédiates et Marion commence à espérer, sans se rendre compte que, pour Henri, elle n'est qu'une de ses nombreuses conquêtes.
Lors d'un dîner dans la villa d'Henri, chacun des quatre parle de ses attentes en matière d'amour : le propriétaire est fatigué d'avoir des relations fixes ; Pierre aimerait trouver une femme à aimer pour le reste de sa vie ; Marion attend le coup de foudre qui la secouera après l'échec de son mariage ; Pauline, malgré son manque d'expérience, ne serait pas opposée à un coup de foudre. Le soir même, Marion invite Henri à dormir avec elle ; au matin, sa petite cousine, à peine réveillée, les surprend.
Pauline rencontre sur la plage Sylvain, un garçon de son âge, avec qui elle passe d'une sympathie réciproque à un amour d'adolescente. Alors que Marion est en mer pour une leçon de planche à voile, les deux adolescents sont invités par Henri à écouter des disques chez lui ; Henri doit s'absenter, peu après Marion arrive et les surprend tous les deux allongés sur un lit en train de se caresser, sa petite cousine est seins nus. Elle se retire sans bruit pour ne pas les déranger.
Lorsqu'un jour, Marion emmène Pauline visiter le Mont Saint-Michel, Henri se jette immédiatement dans les bras de Louisette, la vendeuse de la plage. Témoin involontaire, Sylvain se retrouve dans la villa d'Henri et s'attire involontairement des ennuis. En effet, Marion rentre plus tôt que prévu de la sortie et se présente chez Henri qui ne trouve rien de mieux que d'inventer une liaison entre Sylvain et Louisette pour justifier la présence de la femme à moitié nue dans sa villa.
Marion se laisse convaincre par la bonne foi de l'homme ; elle n'a de toute façon pas l'intention de révéler quoi que ce soit à Pauline, même si c'est Pierre qui le fait. Ce dernier, en effet, ayant aperçu de la rue Louisette nue dans la chambre d'Henri, rapporte tout à sa Marion, qui s'empresse de lui communiquer la version « officielle » de l'incident.
Marion doit retourner à Paris pour affaires, elle y passera également la nuit. Poussé dans ses retranchements par Pauline, Pierre crache le morceau tout en sachant qu'il la blesse, avant de révéler la vérité sur sa petite amie après avoir reçu la confirmation de Louisette qu'elle était au lit avec Henri. Le problème semble presque insoluble, mais Henri s'excuse publiquement auprès de Sylvain et Pauline, en espérant que Marion ne l'apprendra pas. Il propose à Pauline de rester chez lui pour ne pas être seule dans la maison, ce que la jeune fille accepte car elle est toujours en colère contre Sylvain et ne veut pas rester sous la tutelle de Pierre.
Au petit matin, Henri est réveillé par un coup de téléphone d'une amie espagnole qui est arrivée avec son bateau dans le port de Quiberon et qui lui propose de faire une croisière avec elle. Henri ne manque pas l'occasion et décide de partir sans attendre le retour de Marion. Il entre dans la chambre où Pauline est encore endormie, mais lorsqu'il la voit à moitié nue, avec seulement sa culotte, il ne peut résister ; il lui baise le pied, puis remonte sa jambe jusqu'à la cuisse. La jeune fille se réveille et le repousse d'un coup de pied ; les hommes se comportent bizarrement, s'excuse-t-il, et les « vieux » encore plus. Henri écrit un mot d'adieu pour Marion et raccompagne Pauline chez elle.
Marion revient, ignorant toujours qu'Henri l'a trompée ; déçues, les deux cousines décident d'écourter leurs vacances et de rentrer à Paris ; enfermées dans la voiture avant de partir, Marion leur propose de garder chacune leur version des faits, même si elle a des doutes sur ce qu'Henri lui a raconté. Pauline, qui connaît désormais la vérité, accepte.
Fiche technique
- Titre : Pauline à la plage
- Réalisation : Éric Rohmer
- Scénario : Éric Rohmer
- Musique : Jean-Louis Valero
- Photographie : Néstor Almendros
- Son : Georges Prat
- Montage : Cécile Decugis et Christopher Tate
- Production : Margaret Ménégoz
- Sociétés de production : Les Films du Losange, Les Films Ariane
- Société de distribution : Acteurs Auteurs Associés
- Pays production : France
- Langue originale : français
- Format : couleurs - 1,33:1 - mono - 35 mm
- Genre : Comédie sentimentale, film sur l'adolescence[2]
- Durée : 94 minutes
- Dates de sortie :
- Allemagne de l'Ouest : (Berlinale) ; (sortie nationale)
- France : (sortie nationale)
Distribution
- Amanda Langlet : Pauline
- Arielle Dombasle : Marion
- Pascal Greggory : Pierre
- Féodor Atkine : Henri
- Simon de La Brosse : Sylvain
- Rosette : Louisette
- Michel Ferry[3] : l'ami de Sylvain
- Marie Bouteloup : Marie
Production
Genèse et développements
Pauline à la plage est le troisième volet du cycle de films Comédies et Proverbes. Il est précédé par La Femme de l'aviateur (1981) et Le Beau Mariage (1982). Les années suivantes ont vu se succéder Les Nuits de la pleine lune (1984), Le Rayon vert (1986) et L'Ami de mon amie (1987). En guise de maxime, Rohmer introduit son film d'une citation tirée du roman courtois de Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal : « Qui trop parloit, il se mesfait »[4],[5]. Le scénario remonte à l'ébauche d'une pièce de théâtre que Rohmer avait écrite à la fin des années 1950 et qui, dans différentes versions, avait été intitulée Les Vacances ou Friponnes de porcelaine, en hommage à George Meredith[6]. Cette pièce raconte l'histoire de quatre jeunes gens dans une villa qui se maltraitent mutuellement dans leurs conversations sur l'amour, et était fortement influencée par les premiers films de Roger Vadim avec Brigitte Bardot[6]. À la fin des années 1970, il reprend ces pages inachevées et y ajoute la rédaction d'une série de scènes sans lien entre elles, sous le titre Loup y es-tu ?, dans lesquelles il continue à développer les personnages. C'est aussi le titre de travail du film, jusqu'à ce que Rohmer le remplace par Pauline à la plage[4].
Scénario
Comme dans les autres volets du cycle Comédies et Proverbes, il y a dans le film un arrière-plan théâtral, mais ici le jeu est presque explicite, la grille de la villa de Marion faisant office de rideau sur le générique de début, puis de nouveau sur le dernier plan[7], du pur théâtre sans être théâtral[8].
Deux visions de l'amour s'affrontent dans ce film. D'un côté, Marion qui croit au coup de foudre et à la possibilité de vivre le grand amour ne serait-ce qu'un instant, de l'autre, Pierre, pour qui la constance et la stabilité rendent le sentiment plus fort et plus digne d'être vécu. Pauline, invitée à s'exprimer, se retire en disant qu'à son âge, il faut écouter. Ainsi, la jeune fille est finalement la seule à suivre la maxime de Chrétien de Troyes sur laquelle s'ouvre le film. Cela ne suffit pas à contenir ses sentiments, secoués par les tempêtes déclenchées par les autres (les « grandes personnes »), mais dans la scène finale, alors qu'elle part pour Paris, elle démontre toute sa maturité et sa sensibilité lorsque, toujours par un silence, elle laisse sa cousine se rendre compte par elle-même à quel point elle s'est fait des illusions.
Contrairement aux autres volets du cycle Comédies et Proverbes, Pauline à la plage n'a pas de protagoniste unique au centre du récit, les personnages forment une sorte d'hexagone où chacun a droit à sa scène dans le film le plus « géométrique » de Rohmer[9].
Le spectateur est invité à s'identifier au rôle de voyeur dans au moins trois grandes anagnorisis qui représentent autant de tournants narratifs, à la manière de la detection hitchcockienne[10] :
- Pauline découvrant au réveil Marion au lit avec Henri ;
- Marion découvrant sa cousine Pauline couchée avec son petit ami Sylvain ;
- Pierre apercevant par la fenêtre Louisette sautant nue sur le lit d'Henri.
Tournage
Le film a été tourné en Normandie, où la collaboratrice de Rohmer, Marie Bouteloup, a mis à disposition une maison de vacances à Jullouville[11]. La longue plage plate qui donne son titre au film se trouve également près de Jullouville[12]. Des excursions mènent les personnages au Mont-Saint-Michel et à Granville[13]. Rohmer raconte à son chef opérateur Néstor Almendros, avec lequel il retravaille après son retour d'Amérique, qu'il s'est inspiré visuellement des tableaux d'Eugène Boudin sur la Normandie. Les couleurs dominantes du film sont le bleu, le rouge et le blanc, la dernière couleur en particulier dominant le film et ses scènes de plage jusqu'à être proche de la surexposition. Ces trois couleurs qui sont également celles du drapeau français sont réunies dans le tableau La Blouse roumaine[14] d'Henri Matisse, qui était accroché comme décoration murale dans la chambre de Pauline et qui figurait également sur l'affiche de cinéma du film[11]. Rohmer avait vu la reproduction dans une librairie avant le début du tournage et s'était laissé influencer par Matisse pour la conception visuelle du film[15]. D'autres références artistiques sont insérées dans le film comme lors d'une scène entre Pauline et Pierre où l'on voit Pauline lire L'ennemi public numéro 2 de Gérard Lecas, sorti la même année.
Attribution des rôles et interprétation
Rohmer avait déjà tourné avec la plupart des acteurs dans des films précédents, comme par exemple avec Arielle Dombasle l'année précédente dans Le Beau Mariage. Amanda Langlet, l'interprète de Pauline, a été choisie par Rohmer uniquement sur la base d'une photo dans le fichier d'acteurs-enfants de la Société française de production et d'un bref entretien téléphonique. Comme avec la plupart de ses actrices adultes, il a également mené des entretiens approfondis avec l'adolescente afin de faire coïncider le personnage et l'actrice. Il retravaillera avec elle dans Conte d'été (1996) et dans Triple Agent (2004). Féodor Atkine, qui contrairement à d'autres jeunes acteurs de Rohmer était déjà un acteur confirmé, s'est étonné rétrospectivement de la direction d'acteur du réalisateur, qui lui disait simplement « De toute façon, quoi que vous fassiez devant la caméra, pour moi, c'est bon ». Pascal Greggory a trouvé l'explication dans le fait que Rohmer avait observé ses acteurs de si près avant le début du tournage et avait si bien fait correspondre son scénario à leur personnalité jusqu'à ce que toutes leurs actions devant la caméra soient en accord avec son plan : « [...] Si Rohmer se permet ce genre d'attitude, c'est qu'avant de donner le premier tour de manivelle, il nous a tellement épiés, disséqués, il a tellement écrit le script [...] en fonction de nous que, en effet, toute attitude que nous pouvons avoir entre dans ses plans !!! Nous, individus, sommes bien moins ses acteurs que ses personnages !! [...] autant le contact est fort avantle tournage, autant alors, il s'esquive [...] Je dirais par parenthèse qu'il a d'ailleurs un réel problème au touche, je veux dire, au contact physique des gens ». L'actrice Arielle Dombasle a quant à elle fait état de son trouble lorsque lors d'une projection du film au public, elle a le sentiment inconfortable que le public riait moins de son jeu que de ses particularités personnelles, comme si toute conscience s'effaçait qu'elle ait jamais pu jouer un rôle[16].
Accueil critique
Pauline à la plage a été un succès public en France, avec plus de 320 000 entrées[17]. La critique a cependant réagi de manière désorientée à ces situations vaudevillesques où se fait voir l'embarras des acteurs, mais jamais le point de vue du metteur en scène[18]. Ainsi, dans l'émission culturelle Le Masque et la Plume, Georges Charensol et Gérard Lefort étaient d'accord pour dire que le film faisait souvent rire le public, mais pas dans le sens voulu par Rohmer. Claude Baignères, dans Le Figaro, considérait même le film comme un candidat au « César du film le plus ridicule de 1983 ». Tout sonnait faux, et les acteurs faisaient des maladresses de gestes et d'intonation aussi graves que celles que n'auraient pas commises les amateurs les moins doués, Arielle Dombasle en tête[18]. En revanche, Vincent Ostria juge dans Les Inrockuptibles que le film est « sous des dehors enjoués et hédonistes, en parfaite opposition avec les films d'ado populaires de l'époque comme La Boum [...] Malgré le personnage distrayant de la précieuse ridicule (Arielle Dombasle, qui d’autre ?), c’est une œuvre infiniment complexe sur la passion et ses dérivés. Posant au cœur du dispositif un indispensable quiproquo qui servira de révélateur, le cinéaste va, par le biais du langage, voire de la logorrhée (« Qui trop parole, il se mesfait » est la citation de Chrétien de Troyes mise en exergue en guise de proverbe), faire la nomenclature des différents types de postures amoureuses : libertinage, sensualité, coup de foudre, fidélité, etc. Étincelant »[19].
Pour Jacques Siclier dans Télérama : « Rohmer a filmé ici en romancier. Ses personnages se déplacent dans un univers limité : une plage de Normandie et ses environs, en fin de saison, avec des alternances de soleil et de pluie. Les images de Nestor Almendros obéissent au style de Rohmer : strictement narratives, mais inséparables d'une stratégie de la parole organisée par le cinéaste.[...] Le film, remarquablement interprété, enthousiasme par la subtilité et la rapidité des enchaînements de situations. Rohmer mène les personnages jusqu'au bout de la partie, avec une jubilation évidente dans l'expression verbale »[20].
Le film a eu un succès particulier aux États-Unis, où il a rapporté 2,5 millions de dollars. L'ambiance libertine du film, qui avait déjà fait le succès de L'Amour l'après-midi, a été appréciée dans ce pays. Vincent Canby, dans le New York Times, considére Pauline à la plage comme « un autre plaisir rare de Rohmer », qui, espérait-il, apporterait de nombreux nouveaux admirateurs à « l'un des cinéastes les plus originaux et les plus élégants de notre époque ». Contrairement à ses collègues français, il a souligné la prestation particulièrement séduisante d'Arielle Dombasle, qui pourrait devenir une future grande figure du cinéma français. Certes, on parle beaucoup dans le film, mais cela fait justement partie de la comédie que chaque personnage, pour des motifs soi-disant très purs, essaie avec un désespoir croissant de convaincre un autre personnage de la raison pour laquelle il doit aimer ou ne pas aimer quelqu'un[21]. Dans les années 1980, Quentin Tarantino, lorsqu'il travaillait à Video Archives, conseillait à ses clients des films comme Pauline à la plage d'Éric Rohmer dont les « jaquettes étaient toujours un peu provocantes ». Ce dernier faisant, selon le réalisateur américain, des « contes charmants sur des gens, des situations. Il ne se passe pas grand-chose, mais on apprend à connaître ces gens. Il y a toujours une chanson romantique [...] Ce n'est pas une comédie, il n'y a pas de blagues, mais si on s'y abandonne, on pourrait trouver ça légèrement amusant »[22].
En Allemagne de l'Ouest, Filmdienst estime qu'il s'agit d'« un jeu en apparence léger comme une plume, mais mis en scène avec précision et perspicacité, sur les modèles de rôles, les comportements trompeurs et la contradiction quotidienne entre le discours et l'action - passionnant et réjouissant malgré la richesse de ses dialogues »[23]. Karsten Witte écrit dans Die Zeit : « Ils décortiquent les sentiments jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul mot à dire, que tout sens et toute lettre soient totalement effacés. Cela ne paraît jamais stupide, mais fait réfléchir à la bêtise de manière conséquente jusqu'au bout et c'est en cela que c'est amusant »[24]. Urs Jenny estime dans le Spiegel : « L'art de Rohmer est un art minimal, un envoûtement par rien d'autre que l'intelligence et le charme, un art lumineux, tout à fait dénué d'hypocrisie ». Dans toute cette « danse de la jalousie, de l'amour propre et de la vanité », il n'y a finalement qu'une seule vérité, exprimée par Pauline : « Vous parlez sans cesse d'amour, [...] alors que vous voulez tous simplement être aimés »[25].
Distinctions
- Berlinale 1983 :
- En compétition pour l'Ours d'or
- Ours d'argent du meilleur réalisateur
- prix FIPRESCI
- Mention honorable du prix OCIC (« Forum of New Cinema »)
- Prix Méliès 1983
- Boston Society of Film Critics Awards 1984 : meilleur scénario
Notes et références
- (de)/(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « Pauline am Strand » (voir la liste des auteurs) et en italien « Pauline alla spiaggia » (voir la liste des auteurs).
- Olivier Père, « Comédies et proverbes de Éric Rohmer », Arte, 10 avril 2012.
- Pauline à la plage sur Unifrance.
- « Michel Ferry, le directeur du Cinéma Les Carmes d'Orléans pour le Festival Télérama », sur France Bleu (consulté le ).
- de Baecque et Herpe 2014, p. 225.
- Schilling 2007, p. 149.
- de Baecque et Herpe 2014, p. 221.
- Zappoli 1998, p. 89.
- (it) Il Morandini 2013, Biblioteca Elettronica Zanichelli, cd Book vers. 301e14.4.
- Zappoli 1998, p. 90.
- Zappoli 1998, p. 91.
- de Baecque et Herpe 2014, p. 223.
- L2TC-Lieux de Tournage Cinématographique, consulté le 21 septembre 2013.
- (en) Jacob Leigh, The Cinema of Eric Rohmer : Irony, Imagination, and the Social World, New York, Continuum, (ISBN 978-1-4411-7139-9), p. 107.
- « La Blouse roumaine », sur centrepompidou.fr.
- (de) Éric Rohmer: Beitrag zum Kolloquium Peinture et Cinéma. Quimper, mars 1987. Deutsche Übersetzung, von Julia Bantzer, in: Viennale (Hrsg.): Retrospektive Eric Rohmer. Schüren Verlag, Marburg 2010, (ISBN 978-3-89472-699-7), p. 76–89.
- de Baecque et Herpe 2014, p. 224.
- Schilling 2007, p. 195.
- De Baecque et Herpe 2014, p. 225.
- Vincent Ostria, « Pauline à la plage », sur Les Inrockuptibles, .
- Jacques Siclier, « Pauline à la plage », sur Télérama, .
- (en) « Pauline at the Beach », sur nytimes.com, .
- [vidéo] Konbini, « Quentin Tarantino - "J’étais mauvais à l’école mais je connaissais le cinéma" », YouTube, .
- (de) « Pauline am Strand », sur filmdienst.de
- (de) « Unbeständigkeit auf allen Seiten », sur zeit.de, .
- (de) « Blaukäppchen », sur spiegel.de, .
Annexes
Bibliographie
- Louis Skorecki, « Pauline à la plage », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine de Baecque et Noël Herpe, Biographie d'Éric Rohmer, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-07590-0)
- (it) Giancarlo Zappoli, Éric Rohmer, in Il Castoro Cinema, Milan, Il Castoro, (ISBN 978-88-8033-069-1)
- (en) Derek Schilling, Éric Rohmer, Manchester, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-7235-2)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :