Philipp Karl von Eltz | ||||||||
Tableau à Aschaffenbourg | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Philipp Karl von Eltz | |||||||
Naissance | Kempenich |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 77 ans) Mayence |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
chorévêque de Trèves | ||||||||
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archevêque et prince-électeur de Mayence | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
archichancelier du Saint-Empire romain germanique | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Philipp Karl von Eltz ou Philippe-Charles d'Eltz - Kempenich né le , mort le à Mayence, est archevêque et prince-électeur de Mayence[1] de 1732 à 1743. À ce titre, il est également archichancelier du Saint-Empire romain germanique.
Biographie
Il est issu de l’une des plus anciennes familles du Rhin, qui tire son nom du château d'Eltz, à 3 km de Cochem, dans l’électorat de Trèves, fils de Jean-Jacques d'Eltz, chanoine de Trêves, et d’Anne-Marie de Schmiedberg. Chantre de Mayence en 1710, chorévêque de Trêves et prévôt de cette église en 1739, il succède le à l'archevêque François-Louis de Palatinat-Neubourg, dont il a été le conseiller intime, par une élection canonique. Il est sacré le suivant à Mayence. Attaché à la maison d'Autriche, il détermine la diète du à déclarer la guerre à la France; ce qu'elle fait le suivant, malgré les protestations des électeurs de Cologne, de l’électeur de Bavière et de l’électeur palatin, qui embrassent la neutralité. Les fortifications qu'il ajoute à sa ville capitale la mettent à l'abri des pillages, l’ennemi se retournant sur la campagne environnante. Le nouvel arsenal de Mayence (Neues Zeughaus en allemand) est construit sous son règne entre 1738 et 1740. C’est une réalisation de l’architecte Maximilian von Welsch.
L’empereur, en reconnaissance de son dévouement, élève en 1734 sa famille au rang de comte du saint empire. Après la mort de l’empereur Charles VI du Saint-Empire, survenue le , l’électeur de Mayence fixe au la diète électorale, qui ne s'ouvre que le suivant. Philippe-Charles n’assiste qu’à la première conférence, qui se tient le 20 de même mois, et se fait représenter par son neveu Anselme-Casimir, comte d’Eltz. Il reparait, néanmoins, à l’assemblée du où la couronne impériale est conférée à Charles, électeur de Bavière. Il reçoit ce prince, le 30 du même mois, à Francfort, et consent que, sans préjudice de ses droits, l’électeur de Cologne, frère de l’empereur, dirige, le suivant, la cérémonie de son couronnement. Reparti le 23 du même mois, il laisse au même prélat l’honneur de couronner également l’impératrice le 8 du mois suivant.
Philippe-Charles s’efforce ensuite, mais avec peu de succès, de ramener la paix dans l’empire. Il meurt le à Mayence avec la réputation d’un protecteur des arts et des sciences. Son tombeau à la cathédrale Saint-Martin de Mayence est créé par Burkard Zamels[2]. L’église d’Allemagne lui est redevable d’une traduction de la Bible en sa langue, qu’il fit imprimer en 1738.
Notes et références
- Les princes-évêques de Mayence sont, comme la plupart des évêques allemands, à la fois seigneurs spirituels de leur diocèse et seigneurs temporels d'une série de possessions territoriales.
- Deutsches Dokumentationszentrum für Kunstgeschichte « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- L'Art de vérifier les dates, publié en 1750 par Charles Clémencet, avec la collaboration de Maur Dantine et d'Ursin Durand.
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :