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VIIe siècle av. J.-C.- |
Phocylide de Milet (en grec ancien Φωκυλίδης) est un auteur de maximes grec du VIe siècle av. J.-C., plutôt qu’un poète élégiaque, né à Milet. Il nous reste de lui quelques sentences, puisées dans son expérience, mais qui doivent aussi beaucoup à Hésiode. Son style est sec mais non dénué d’élégance[1] :
« Une petite ville juchée sur un rocher, mais bien administrée,
vaut mieux qu’une Ninive frappée de folie. »
Platon cite Phocylide au Livre III de La République (407 a) : « Quand on dispose de quoi vivre, il faut s'exercer à la vertu. »[2]. Aristote le cite au chapitre XI du livre IV de la Politique (1295 b 34), à propos de l’importance et de l’excellence de la classe moyenne :
« La moyenne souvent a bien des avantages :
Je veux, dans la cité, être de la moyenne. »
Phocylide a suscité le plagiat de poètes bien postérieurs : ainsi, on a longtemps attribué à Phocylide un poème didactique en 230 hexamètres, intitulé Maximes de Phocylide, mais qui est en réalité apocryphe et fabriqué à l'époque hellénistique.
Références
- Fragment 5.
- Fragment n°9.
Bibliographie
- Dominique Arnould, « L’exception qui confirme la règle (Phocylide, fr.1 Diehl) », L’Antiquité classique, vol. 71, , p. 131-132 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean Riaud, « Quelques observations sur les relations parents-enfants dans les sentences du Pseudo-Phocylide », Revue d'Histoire et de Philosophie religieuse, vol. 80, no 1, , p. 79-92 (lire en ligne).
Liens externes
- Traduction sur Remacle de sentences de Phocylide et du Pseudo-Phocylide