Pierre à Mousseau | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
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Autre(s) nom(s) | Grosse Borne, Grosse Pierre, Gros Cailloux, Pierre de Montceau | |||
Type | menhir | |||
Période | Néolithique | |||
Faciès culturel | Seine-Oise-Marne | |||
Protection | Classé MH (1889) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | grès | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 48° 42′ 01″ nord, 2° 24′ 18″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Essonne | |||
Commune | Vigneux-sur-Seine | |||
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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La Pierre à Mousseau, appelée aussi Grosse Borne (Pierre, Cailloux) ou Pierre de Montceau, est un menhir situé à Vigneux-sur-Seine dans le département français de l'Essonne. À peu de distance, il existait une sépulture en fosse désormais détruite.
Protection
Le menhir fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889[1].
Menhir
Le menhir est un bloc de grès de forme presque rectangulaire. Il mesure 2,40 m de hauteur pour 1,40 m de largeur et 0,70 m d'épaisseur en moyenne. Sa présence gênant l'exploitation d'une sablière, il fut abattu vers 1911-1912 puis redressé après remblaiement de celle-ci en fin d'activité[2].
Le menhir est signalé dès le XVIIIe siècle. Il est mentionné dans plusieurs actes de l'abbaye de Saint-Germain-l'Auxerrois sous diverses dénominations : Pierre de Monceau(x), Grosse Pierre, Gros Caillou, Brosse Bourne, Bourne[3].
Le nom de « Mousseau » ou « Montceau » correspond vraisemblablement à l'existence ancienne d'un tumulus à proximité[4].
Sépulture en fosse
Elle fut découverte en 1875 lors de l'exploitation de la sablière. Le propriétaire du terrain Jean-Baptiste Piketty[5] fouilla le site. Elle se présentait comme une fosse ovale (7 m de longueur sur 3 m de largeur), profonde de 2 m, entourée d'un muret en pierres sèches. Elle ne comportait pas de couverture. Selon les auteurs, la description de l'intérieur de la tombe est variable : selon certains, le sol était dallé de pierres plates en calcaire (Ph. Salmon) et la fosse contenait les dépouilles d'une quarantaine d'individus gisant en désordre (J-B Piketty), pour d'autres, le sol était recouvert de blocs en meulière (Adrien de Mortillet) et les corps étaient alignés sur deux rangs (F. Martin)[3].
Le matériel archéologique recueilli, principalement par Piketty en 1875, se compose :
Silex | Outils | Éléments de parure | Céramique |
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Source : Inventaire des mégalithes de France[3] |
Gérard Bailloud associe cette tombe à la Culture Seine-Oise-Marne[2].
Notes et références
- « Menhir dit La Pierre à Mousseaux », notice no PA00088033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bénard 2012
- Peek 1975
- Savary 1957
- C'est le même Jean-Baptiste Piketty qui est enterré à Meudon dans une tombe reconstituant le dolmen de Ker-Han.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Pierre Savary, « Mégalithes du bassin de l'Yerres (S.-et-O., S.-et-M.) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 54, nos 11-12, , p. 750-756 (lire en ligne)
- John Peek, Inventaire des mégalithes de France, vol. 4 : Région parisienne, Paris, CNRS, , 408 p. (ISBN 2-222-01772-6), p. 185-188, 271-272.
- Alain Bénard, Les mégalithes de l'Essonne, t. XXI, Paris, Société historique et archéologique de l'Essonne et du Hurepoix, , 120 p. (ISSN 1157-0261), p. 85-86