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Pierre Jules Rambur |
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Lépidoptériste, entomologiste, zoologiste, malacologiste, médecin, collectionneur zoologique |
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Abréviation en zoologie |
Rambur |
Archives conservées par |
Museum für Naturkunde Berlin, archives (d) (MfN, HBSB, ZM S I, Rambur, P., MfN, HBSB, ZM S I, Eingangskatalog 1811-1857) |
Pierre Rambur, né Pierre Jules Rambur le à Ingrandes près de Chinon et mort le à Genève, est un médecin et entomologiste français [1].
Biographie
Il fait des études de médecine à Tours et à Montpellier. Il obtient son titre de docteur à Paris en septembre 1827. Avec Adolphe de Graslin (1802-1882), son ami d’enfance, et Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval (1799-1879), il participe à la Collection iconographique et historique des chenilles d’Europe.
Il participe, le , à la séance d’ouverture de la Société entomologique de France, qu'il contribue à fonder.
En 1834-1835, il réalise un grand voyage en Andalousie avec Graslin. Le voyage n’est pas des plus faciles : Rambur est dépouillé plusieurs fois par des bandits de grand chemin, il est emprisonné par les Britanniques qui l’accusent d’espionnage, parce qu’il escalade le rocher de Gibraltar afin d’y observer les singes, etc. Il se marie en 1841 et se fixe à Seiches en Touraine, près de Graslin, pour y exercer la médecine. Vers 1846, il choisit une nouvelle résidence à Saint-Christophe-sur-le-Nais[2]. Il se lassa bientôt d'exercer la médecine dans cette localité et vint se fixer à Tours. Il quitta finalement la Touraine pour aller vivre à Genève, où il décéda des suites d'une dysenterie qu'il avait gagné lors d'un voyage à Barcelone [1].
Paul Mabille (1835-1923) publia une notice bibliographique sur les travaux de Pierre Rambur [3]. Parmi ses publications, il faut citer : le Catalogue des lépidoptères de l’île de Corse (1832), fruit d’un voyage d’une année, la Faune entomologique de l’Andalousie (deux volumes, 1837-1840), l’Histoire naturelle des insectes Névroptères (faisant partie des Suites à Buffon, 1842), qui est sans conteste son ouvrage le plus important, et le Catalogue systématique des Lépidoptères de l’Andalousie (1858-1866). En 1839, dans son ouvrage la Faune entomologique de l’Andalousie, il publia les premiers dessins des genitalia des Hesperidae. Il fallut attendre 70 ans pour que ces travaux pionniers soient employés à large-échelle pour la discrimination d'espèces autrement très similaires[4].
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Gouillard (2004). Histoire des entomologistes français, 1750-1950. Édition entièrement revue et augmentée. Boubée (Paris) : 287 p.
- Jean Lhoste (1987). Les Entomologistes français. 1750-1950. INRA Éditions : 351 p.
- Jean-Jacques Amigo, « Rambur (Pierre, Jules) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506)
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine (2017). "Rambur Pierre", dans Dictionnaire des scientifiques de Touraine. Presses Universitaires François Rabelais de Tours, 414 p. (ISBN 2869064330)
Liens externes
Notes et références
- Graslin A., « Notice nécrologique sur le docteur Rambur », Annales de la société entomologique de France, , t.5, p. 573-588
- Archives dép. Indre-et-Loire, « Listes nominatives de recensement numérisées - Saint-Christophe-sur-le-Nais- 1846, Cote 6NUM5/213/003. »
- Mabille Paul, « Notice bibliographique sur les travaux du Dr P. Rambur », Annales de la société entomologique de France, , t.5, 307-312
- (en) Rienk de Jong, « A tribute to Jules Pierre Rambur (1801-1870) », Entomologische berichten, 76 (3), , p. 94-98