Pointe-la-Nim | ||
Le fleuve Ristigouche à Pointe La Nim | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | Canada | |
Province | Nouveau-Brunswick | |
Subdivision régionale | Restigouche | |
Statut municipal | District de services locaux | |
Maire Mandat |
aucun aucun |
|
Démographie | ||
Population | 247 hab. (2021 ) | |
Densité | 22 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 48° 03′ 45″ nord, 66° 26′ 34″ ouest | |
Superficie | 1 134 ha = 11,34 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Anglais, minorité française | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Code géographique | 130065 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
| ||
modifier |
Pointe-la-Nim est un village du comté de Restigouche, à l'ouest de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL sous le nom de Pointe La Nim en français[1] et de Point La Nim en anglais[2]. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé à la nouvelle ville de Baie-des-Hérons[3].
Toponyme
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim est nommé ainsi d'après la pointe du même nom. Son nom, dérivé de Ananimkik, signifie possiblement lieu d'observation en langue micmaque. Le nom subit plusieurs transformations au fil des années: Point au Nim (1816), Lalime Point (1845), Aninnipk (1856), La Lime or Blairs Point (1878) et Lanim Point (1958)[4]. Le nom s'écrit officiellement Pointe La Nim mais on retrouve fréquemment Pointe-la-Nim en français.
Géographie
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim est situé à 20 kilomètres à l'est de Campbellton. Le village a une superficie de 11,34 km2.
Le village s'étend au pied du mont Dalhousie, haut de 180 mètres, sur la rive droite (sud) du fleuve Ristigouche. Il comprend le littoral entre la pointe La Nim, à l'ouest, et la ville de Dalhousie. Le DSl compte deux quartiers, soit Pointe-la-Nim à l'ouest et ensuite McNeish. Les principaux ruisseaux se déversant dans le fleuve sont, d'ouest en est, les ruisseaux Shaws, Dickie, Glover, Turcotte et McNeish.
Pointe-la-Nim est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[6]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[6].
Démographie
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim comptait 247 habitants en 2021, comparativement à 231 en 2016, soit une augmentation de 6,9 %[7]. Il y a 131 logements privés, dont 120 occupés par des résidents habituels[7].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[8].
Administration
[modifier | modifier le code]Comité consultatif
[modifier | modifier le code]En tant que district de services locaux, Pointe-la-Nim est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.
Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]Commission de services régionaux
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim fait partie de la Région 2[9], une commission de services régionaux (CSR)[10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12].
Représentation
[modifier | modifier le code]Nouveau-Brunswick: Pointe-la-Nim fait partie de la circonscription de Campbellton-Dalhousie, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Guy Arsenault, du parti libéral. Il fut élu en 2021.
Canada: Pointe-la-Nim fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par René Arseneault, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 44e élection générale, en 2020.
Vivre à Pointe-la-Nim
[modifier | modifier le code]Pointe-la-Nim fait partie du sous-district 2 du district scolaire Francophone Nord-Est[13]. Les écoles les plus proches sont à Dalhousie.
Pointe-la-Nim est accessible par la route 11, qui passe juste au sud. Le bureau de poste et le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Dalhousie. Cette ville dispose du Centre de santé communautaire Saint-Joseph et d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[8]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[8].
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.
Culture
[modifier | modifier le code]Municipalités limitrophes
[modifier | modifier le code]Escuminac Québec fleuve Ristigouche |
||||
Dalhousie Junction | N | Dalhousie | ||
O Pointe-la-Nim E | ||||
S | ||||
(Paroisse de Dalhousie) Dundee |
(Paroisse de Dalhousie) Eel River Crossing |
Dalhousie |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Districts de services locauxLoi sur les municipalités », sur gnb.ca (consulté le ).
- « Local Service DistrictsMunicipalities Act », sur gnb.ca (consulté le ).
- Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick, « CSR 2 – Commission de services régionaux de Restigouche » (consulté le ).
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 152.
- Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
- (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
- Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Tableau de profil, Profil du recensement, Recensement de la population de 2021 », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
- « District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,