Origines stylistiques | RnB, pop, afrobeats, hip-hop, pop-rap, urban |
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Instruments typiques | Synthétiseur, clavier, chant, guitare électrique, rap |
Popularité | populaire dans les années 2000 |
La pop urbaine ou urban pop[1] est un sous-genre de musique pop influencé par la musique urbaine, notamment le hip hop, le R&B et l'afrobeats. La pop urbaine est souvent considérée comme un mélange de styles musicaux populaires et de styles musicaux liés à la culture urbaine, qui séduit un public large et diversifié. La pop urbaine se caractérise par des mélodies accrocheuses, des rythmes rapides et des paroles simples mais efficaces[2].
À ne pas confondre avec la musique urbaine, un terme plus large qui englobe des genres comme le rap, le R&B ou le reggae, souvent considérés comme les racines de la pop urbaine. Contrairement à ces derniers, la pop urbaine vise une audience plus grand public en adaptant les codes de la culture urbaine à un format radio et commercial.
Histoire
La pop urbaine prend ses racines dans les années 2000, dans un contexte où la pop traditionnelle commence à intégrer des sonorités plus modernes issues du hip-hop et du R&B. En Amérique du Nord, des artistes comme Rihanna ou Justin Timberlake ont contribué à populariser cette fusion, tandis qu'en France, le phénomène a explosé avec des artistes comme Diam’s, Vitaa, et plus récemment Aya Nakamura, qui a donné à la pop urbaine une visibilité internationale.
Au fil du temps, la pop urbaine a évolué en incorporant des influences diverses, telles que l'afrobeat, le trap, ou encore le reggaeton, tout en conservant une structure pop accessible.
Impact culturel
La pop urbaine a marqué un tournant dans l’industrie musicale en démocratisant des sons et des récits issus des cultures populaires. Elle a permis à des artistes issus de minorités culturelles et sociales de toucher un public international, tout en valorisant les influences des quartiers populaires.
Cependant, cet impact s’accompagne de critiques. Certains y voient une "commercialisation" des genres urbains, qui perdraient leur authenticité au profit de sonorités édulcorées et calibrées pour les radios. À l’inverse, d’autres considèrent que la pop urbaine est un vecteur de diversité, reflétant les métissages culturels des grandes villes.
Polémiques
La pop urbaine crée régulièrement des débats, notamment sur la récupération culturelle : Certains artistes pop issus de milieux privilégiés sont accusés d’adopter les codes des cultures urbaines sans en reconnaître les origines sociales et culturelles. La dilution des genres : Des critiques reprochent à la pop urbaine de lisser les influences du rap ou du R&B, jugées plus authentiques, pour les rendre plus "consommables" et les distinctions marketing : En France, par exemple, le terme "musique urbaine" est parfois utilisé comme un fourre-tout, occultant la spécificité de la pop urbaine et alimentant des clichés sur les artistes issus des banlieues.
Article connexe
Notes et références
- Generations, « Aya Nakamura, Bramsito, Malory, Lestin... Notre dossier sur la pop urbaine », sur Generations, (consulté le )
- « Qu'est-ce que la pop urbaine ? », sur LYMU (consulté le )