LGBT est un sigle utilisé pour souligner la diversité des minorités sexuelles et de genre : Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Trans. D'autres lettres sont parfois ajoutées : Queer ou personnes en Questionnement, Intersexes, Asexuels ou Agenres, Pansexuels ou Polyamoureux. La situation de ces personnes varient selon les pays et les époques. Beaucoup ont été et sont encore soumises à des discriminations homophobes, biphobes et/ou transphobes, y compris des violences et persécutions. Toutefois, le combat des organisations et mouvements LGBT pour l'égalité aboutit dans plusieurs pays à la reconnaissance progressive des droits des personnes LGBT. Minoritaires et souvent discriminées, les personnes LGBT ont fait émerger des communautés et une culture propre avec son vocabulaire, ses lieux et ses symboles en lien avec les combats LGBT et le travail d'artistes et personnalités.
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J'ai été élevée au milieu d'hétérosexuels et ils ne m'ont pas influencée !
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— Ellen DeGeneres |
Marie-Antoinette-Joseph Saucerotte, dite Françoise Raucourt et Mademoiselle Raucourt, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une actrice, courtisane et libertine française célèbre de la fin du XVIIIe siècle. En 1772, elle connait dès l'âge de 16 ans un immense succès à la Comédie-Française, dû autant à sa beauté qu'à son talent.
Entretenue dès l'âge de 17 ans par de riches protecteurs tout en affichant son homosexualité et ses liaisons féminines dont l'actrice Sophie Arnould, elle mène un train de vie luxueux et tapageur qui provoque l'indignation. En 1777, renvoyée de la Comédie-Française et couverte de dettes, elle s'enfuit de France avec sa compagne du moment Madame Souck, mais à Hambourg, les deux femmes sont condamnées pour escroquerie et emprisonnées quelque temps. On ignore ce qu'elle devient ensuite pendant près de deux ans. En 1779, elle revient en France et est réintégrée à La Comédie-Française grâce à la protection de la reine Marie-Antoinette qui semble avoir payé ses dettes. Elle retrouve alors la faveur du public dans des rôles plus graves.
Malgré ses généreux amants, elle est présentée dès 1773 comme « la reine des tribades » et la rumeur fait d'elle la grande-maîtresse d'une prétendue « secte des Anandrynes », société secrète lesbienne qui aurait été réservée à l'aristocratie et à laquelle aurait appartenu Marie-Antoinette. En 1779, elle est la destinataire de l'Épître à une Jolie Lesbienne.
Sous la Révolution, royaliste convaincue, elle est emprisonnée six mois en 1793. Elle fonde en 1796 un second « Théâtre-Français », dont elle est expulsée. Elle fait cependant partie des comédiens réintégrés à la Comédie-Française en 1799.
Sous le Premier Empire, alors qu'elle approche de la cinquantaine, elle est chargée par Napoléon de l'organisation des spectacles français en Italie, mais ses apparitions sur scène ne sont plus un succès : son jeu est daté et il ne reste plus grand-chose de sa beauté d'autrefois. La fin de l'Empire voit son ancienne gloire disparaitre. Menant une vie paisible loin de celle qui provoquait le scandale dans sa jeunesse, elle partage sa vie avec Madame de Ponty, sa compagne, rencontrée lors de son emprisonnement en 1793 et consacre une grande partie de son temps à la culture de fleurs et de plantes au château de La Chapelle-Saint-Mesmin près d'Orléans qu'elle a acquis en 1801. Elle meurt en 1815 à Paris à l’âge de 58 ans.
- Orientations sexuelles : allosexualité, androphilie et gynophilie, asexualité, bisexualité, FSF, hétérosexualité, homosexualité (gay et lesbienne), pansexualité, polysexualité et bien d'autres.
- Identité et spectre de genre : androgynie, assignation sexuelle, bispiritualité, cisgenre, femminielli, Homme trans, genderqueer, genderfluid, hijra, katoï, muxhe, Femme trans, non-binaire, pangenre, transition, transidentité, troisième sexe, dysphorie de genre, variance de genre
- intersexuation
- Questionnement, Queer
- Antiquité : pédérastie, bisexualité et transidentité dans la Grèce antique, mythologie grecque, Rome antique, transidentité et religion, Histoire de la transidentité
- 1900-1950 : Premier mouvement homosexuel (1900-1930), raid au Eve's Hangout à New York (1926), affaire Harden-Eulenburg, déportation sous l'Allemagne nazie
- Depuis 1950 : Arcadie, émeutes de Stonewall (1969), Front homosexuel d'action révolutionnaire, Gouines rouges, Groupe de libération homosexuelle, Comité d'urgence anti-répression homosexuelle, Mouvement espagnol de Libération homosexuelle, Front de Libération gay de Catalogne, épidémie du SIDA, capitalisme rose, mariage homosexuel, Principes de Jogjakarta, Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT
- Mémoriaux : Stonewall National Monument (New York), Mémorial aux victimes gays et lesbiennes du national-socialisme (Cologne), Mémorial aux homosexuels persécutés pendant la période nazie (Berlin), Monument en mémoire des victimes du franquisme en raison de leur orientation sexuelle (Durango), Homomonument (Amsterdam)
- Discriminations et persécutions : homophobie, lesbophobie, biphobie, transphobie, transmisogynie, hétérosexisme, sérophobie, discours de haine, violence, viol correctif, thérapie de conversion
- Législations discriminatoires : amendement Mirguet (France), Don't ask, don't tell (États-Unis), interdiction de la « propagande homosexuelle » (Russie), paragraphe 175 (Allemagne), section 28 (Royaume-Uni)
- Droits : mariage, partenariat enregistré, adoption, comaternité
- Orientation sexuelle et identité de genre aux Nations unies, Aspects juridiques de la transidentité, Droits LGBT par pays