Les planètes mineures sont des objets du Système solaire qui sont plus petits que les planètes. Ils sont divisés en groupes ou familles sur la base de leurs caractéristiques orbitales, généralement nommés d'après le premier membre découvert, qui est souvent le plus grand. Les groupes sont des associations dynamiques assez lâches, tandis que les familles sont plus cohérentes.
Les comètes sont pour leur part des petits corps constitué d'un noyau de glace et de poussière.
Une démonstration de l'Optique d'Euclide traduite par Hérigone (Tome V).
Pierre Hérigone, d'origine basque, né vers 1580 et mort à Paris, entre 1643 et 1644, est un mathématicien et astronome français. Son nom est latinisé sous la forme Petrus Herigonius.
Hérigone, présent à Paris à partir de 1630, publie entre 1632 et 1642. D'après une confidence de l'avocat polymathemanceauClaude Hardy, un chalonais, le sieur Clément Cyriaque de Mangin se cache sous ce prête-nom. Cette affirmation, étayée par ce seul témoignage, a été amplifiée par le père Jacob et le père Papillon. Pour autant, l'œuvre éditée de Pierre Hérigone est singulière, et fort éloignée des autres livres attribués à de Mangin. Elle consiste en un cours universel, le Cursus mathematicus, divisé en six tomes, où l'auteur recense une grande partie des connaissances de son siècle.
Dans cette œuvre, Hérigone se montre l'un des continuateurs les plus inventifs de François Viète. Il vulgarise sa formalisation de l'algèbre et la prolonge en anticipant de plusieurs siècles l'hypothétique construction d'une langue universelle, indépendante des langues vernaculaires et susceptible de traduire tous les raisonnements. Sa recherche d'une langue universelle rejoint d'ailleurs les préoccupations de ses contemporains, Adrien Romain ou Descartes (dans ses Regulae)…