Les premiers secours sont l'ensemble des techniques médicales d'aide d'urgence données aux blessés et malades par une personne qui n'est pas nécessairement médecin. Elles ont pour but d'assurer la survie de la personne avant l'arrivée de personnes compétentes.
Le secourisme ou prompt secours est, en France, le secours à personne pratiqué par des personnes ayant des connaissances nécessaires, des secouristes bénévoles, des sapeurs-pompiers ou des ambulanciers ; il peut s'agir de secours à personne avec ou sans matériel, en équipe organisée ou seul.
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« La vie est précieuse, prends en soin »
— Mère Teresa, Hymne à la vie (extrait)
La protection d'un lieu d'accident est le premier maillon de la chaîne de sauvetage. On devrait toujours tenir compte de sa protection et de celle des autres avant d'intervenir (au moins, un balisage). Des gilets réfléchissants, triangles de signalisation, et feux de détresse peuvent servir en cas d'accident de la route (le prix d'un kit de sécurité automobile est peu onéreux de nos jours). En cas d'accident avec l'électricité ou le gaz, ces sources de danger doivent être arrêtées immédiatement, sauf s'il y a un risque mortel à le faire, dans ce dernier cas les pompiers doivent être attendus. Ne jamais oublier la protection personnelle quand on touche un blessé ou un patient (dans tous les cas, il faut faire une déclaration d'accident du travail si vous secourez quelqu'un sur votre lieu de travail) : dans l'idéal, des gants stériles provenant de la trousse de secours devraient être portés (sinon un sac plastique étanche autour de la main peut faire l'affaire), et un masque de bouche à bouche le cas échéant...
Le lancement précoce d'un appel de détresse est important, sinon vital. Si la personne concernée est en danger de mort immédiate, il faut, si possible, effectuer un dégagement d'urgence. Avant d'appliquer les gestes de première urgence sauvant les fonctions vitales, la conscience, la respiration humaine et la circulation sanguine, il faut établir un bilan vital et lésionnel. À ce moment-là seulement, prendre les mesures nécessaires. Les patients inconscients doivent être mis dans une position latérale de sécurité (PLS) stable, les patients sans pouls ni respiration doivent se faire appliquer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) du poumon et du cœur. Pour les obstructions et étouffements, des mesures concernant la libération des voies aériennes doivent être mises en œuvre. Enfin, l'attente des secours ne doit jamais se faire sans surveillance.
D'autre mesures de premiers secours mettent l'accent sur les besoins vitaux du patient. Par exemple, lors d'hémorragie simples, un pansement peut suffire, mais lors d'écoulements importants, il faut appliquer un pansement compressif pendant un bon quart-d'heure. L'hypothermie du patient doit être évité, une couverture ou mieux, une couverture de survie peut servir. Ensuite, il doit être surveillé jusqu'à l'arrivée de l'aide. D'autres mesures peuvent s'appliquer dans des situations spéciales de cas d'urgences.
Cas d'urgence spéciaux :
- Douleur abdominale
- Choc anaphylactique (réaction allergique exacerbée), asthme
- Fracture
- Electrisation, épilepsie, gelure, noyade
- Traumatisme crânien
- Infarctus du myocarde
- Épistaxis (saignement de nez traumatique)
- Troubles psychiatriques, crise de nerfs, tentative de suicide
- Accident vasculaire cérébral (AVC), insolation, déshydratation
- Collapsus
- Surdose médicamenteuse, overdose, hypothermie
- Brûlure, brûlure chimique, empoisonnement par toxine
Qui appeler ?
- Face à un problème médical → l'Aide Médicale Urgente (nommée SAMU en France) : pour entrer en contact avec un médecin régulateur (Urgence Vitale) ou soit avec un médecin-conseil pour un problème non-urgent.
- Face à un incendie, un accident, un dégât naturel ou industriel mettant en péril les personnes → les Pompiers.
- Face à un danger, une agression, un vol → la Police ou Gendarmerie : concernant la protection et le maintien de l'ordre public, une enquête.
Renseignements à préparer et à donner
- Localisation → Où est-ce arrivé précisément ?
- Nature du problème → Qu'est-il arrivé ? Quel est la gravité du problème ? Quelles sont les types de blessures, de maladie ? Quel est l'état de santé de la victime (elle respire / ne respire plus / son état de conscience).
- Risques et prévention → Y a-t-il des risques pour d'autres personnes ou pour l'environnement ?
- Combien de blessés y a-t-il ?
- Indiquer si des actions ont déjà été entreprises.
- Préciser → La victime a-t-elle d'autres problèmes de santé, prend des médicaments ? Est-elle allergique ?
- Indiquer ses coordonnées afin d'être facilement joignable.
- Effectuer les gestes recommandés par le spécialiste.
- Rappeler l'interlocuteur pour tenir au courant d'une évolution de l'accident.
Autres services
- SAMU Social → Aide aux sans abris.
- Enfance maltraitée
- SOS Main pour le service d'urgence de traumatisme spécifique à la main.
- Centres antipoison et de toxicovigilances
- Appel Européen pour disparition d'enfant → Pour signaler la disparition ou l'enlèvement d'un enfant au cours d’un voyage dans un pays de l'Union européenne.
À part pour des petites blessures, et en cas d'un accident, le patient ne devrait pas être transporté à l'hôpital, mais l'aide médicale urgente (AMU) devrait être appelée. Des informations importantes devraient être communiquées (circonstances de l'accident, maladies connues et allergies, médicaments pris, etc.) quand le patient est transmis aux aides médicales. Dans les cas d'empoisonnement et d'allergie, sont fournis idéalement un échantillon, un emballage ou la note mentionnant les substances prises.
Même si des conséquences juridiques éventuelles peuvent surgir, par exemple à cause d'une consommation de drogue ou de la négligence, toutes les informations disponibles devraient être données au médecin ou aux secouristes, puisqu'elles peuvent sauver parfois la vie. Toute autre classe professionnelle (médecins, secouristes agréés et/ou aide médicale urgente, infirmières, etc.) qui a participé au sauvetage, à la thérapie est soumise au secret médical.
Un sauveteur-secouriste du travail (SST) est une personne formée aux premiers secours et préposée à les dispenser, c'est-à-dire chargée par l'employeur de dispenser les gestes de premiers secours en cas d'accident du travail. Il s'agit d'une délégation de l'employeur en matière d'hygiène et sécurité du travail.
En France, le SST aussi est un diplôme sanctionant la formation du sauveteur-secouriste du travail, contrairement à l'AFPS qui n'est qu'une attestation. Cependant, avec la nouvelle organisation des formations des acteurs de la sécurité civile, le SST devrait fusionner avec l'AFPS dans le PSC1 ; la nomenclature des formation contient une rubrique Prévention et secours au travail (PST), mais elle est pour l'instant vide.
En Belgique, on parle de secourisme industriel.
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- Porter secours est un devoir civique.
- Un module "apprendre à porter secours" existe et est enseigné aux élèves de CM2. [1]
- L'employeur est tenu de former son personnel aux techniques de premiers secours dès lors qu'il y a vingt personnes occupant une activité à risque. Une formation a été conçue dans ce but, elle est appelée « Sauveteur-secouriste du travail » (SST).
- Au delà de huit minutes d'arrêt respiratoire, la victime compromet sérieusement ses chances de survie. Et dès la troisième minute, des lésions cérébrales apparaissent. C'est pourquoi les défibrillateurs font désormais partie de la formation de base, et ses participants s'entraînent durablement à la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) sur des mannequins pour savoir la pratiquer correctement.
d'un patient fait par des équipiers entraînés.
- 31/03/08 Contrairement à ce que dit l'association américaine de cardiologie (AHA), le conseil de réanimation européen (ERC) recommande toujours le massage cardiaque avec insufflations sauf si incapacité (nausées).
- Source : Le massage cardiaque sans insufflation est-il recommandé ?, Secourisme.net
Autres sources d'informations :
- Les Brèves de Pompiers.fr
- La page Actualités de Secourisme.net.
- Secouriste Magazine, la publication professionnelle du secourisme
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