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En psychologie scientifique, l'intelligence a été très étudiée par la psychométrie qui a donné naissance aux mesures de quotient intellectuel ou QI. Depuis le début du XXe siècle des milliers d'études ont été menées dans le monde, donnant lieu à des méta-analyses de grande ampleur. Ces méta-analyses ont donné naissance au modèle de l'intelligence fluide et cristallisée de Raymond Cattell et John L. Horn dans les années 1960, suivi du modèle à trois strates de John Carroll (1993). Les deux modèles sont combinés dans le modèle de Cattell-Horn-Carroll (CHC), où une faculté générale d'intelligence (facteur g) est prédite par plusieurs fonctions cognitives générales, elles-mêmes mesurées par des fonctions cognitives spécifiques.
Les théories sur l'intelligence et les tests d'intelligence ont des applications très nombreuses en psychopathologie (déficience intellectuelle), éducation (comprendre l'échec scolaire), et orientation scolaire ou professionnelle.
Plusieurs grandes controverses génèrent de nombreuses études scientifiques : les interactions entre la génétique et l'environnement et leur impact sur le développement de l'intelligence ; les différences entre les groupes et entre les générations (effet Flynn) ou encore les relations entre santé physique et santé cognitive (épidémiologie cognitive)...
C'est une photo d'une tache d'encre qui ne fait pas partie de l'ensemble des planches du test de Rorschach, mais y ressemble.
« L'unité de la psychologie est une unité dynamique au sein d'une grande diversité ; diversité des méthodes, notamment expérimentale et clinique. »
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Didier Anzieu Le psychologue dans la cité, Éditions E S F, 1971, p.157..
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« Études de psychologie en Suisse »
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Le terme névrose, en psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité. Les névroses de l'adulte doivent être distinguées de celles de l'enfant (dominée par l'angoisse) et la névrose infantile qui est aussi un concept métapsychologique.
Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769. Il est dérivé du grec « neuron » (« nerf-neuro ») avec le suffixe « ose » de « ôsis » servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées.