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Plusieurs théories et beaucoup d'opinions ont été avancées sur les meilleurs moyens d'élever des enfants. Les théories sont influencées par les contextes historiques et culturels ainsi que par les idéologies sur l'enfance. Succédant aux écrits de John Locke en au Royaume-Uni, qui prône l'éducation et la discipline raisonnée, et de Jean-Jacques Rousseau qui au contraire condamne l'intervention excessive des adultes dans la vie enfantine, nombre de philosophes, puis éducateurs, médecins psychiatres, psychologues ou journalistes-écrivains ont publié leurs opinions sur les conduites parentales qu'ils pensaient optimales pour le développement de l'enfant.
La psychanalyse, les recherches sur l'attachement, puis les recherches empiriques des premiers psychologues du développement ont mis en évidence des relations systématiques entre l'affection parentale et le contrôle parental, d'une part, et les comportements et réussites ultérieurs des enfants d'autre part. Les travaux de Diana Baumrind, débutés dans les années 1960, et la typologie mise en évidence, complétée par Maccoby et Martin (), sont les plus souvent cités. Selon Baumrind, les parents qui offrent à leurs enfants suffisamment de soutien et d'indépendance tout en faisant preuve d'une certaine fermeté (ou contrôle) de leurs comportements, ont des enfants qui ont de meilleurs résultats dans plusieurs domaines.
Réseau de neurones simple.
« La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. »
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Sigmund Freud Malaise dans la civilisation, 1930
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Le terme névrose, en psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité. Les névroses de l'adulte doivent être distinguées de celles de l'enfant (dominée par l'angoisse) et la névrose infantile qui est aussi un concept métapsychologique.
Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769. Il est dérivé du grec « neuron » (« nerf-neuro ») avec le suffixe « ose » de « ôsis » servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées.