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Dimensions (H × L) |
179,8 × 90,5 cm |
No d’inventaire |
13074 |
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Le Portrait de Margarethe Stonborough Wittgenstein est une peinture à l'huile sur toile (180 × 90,5 cm) commandée par le magnat autrichien Karl Wittgenstein à Gustav Klimt en 1905, à l'occasion du mariage de sa fille Margarethe. Il est conservé à la Neue Pinakothek à Munich[1].
Histoire
Margarethe Wittgenstein était la cinquième des huit enfants de Karl Wittgenstein et Léopoldine Kalmus[2]. La famille à laquelle elle appartenait était, grâce à la fortune accumulée par son père dans le secteur de la métallurgie et de la sidérurgie, parmi les plus riches de tout l'empire austro-hongrois. Grâce à leur énorme patrimoine, les Wittgenstein pratiquaient une activité continue de mécénat en faveur des musiciens et des peintres; Par exemple, Karl Wittgenstein avait financé la construction du Palais de la Sécession à Vienne et la réalisation du panneau Philosophie de Gustav Klimt[3].
Le , Margarethe épouse l’industriel new-yorkais Jerome Stonborough (c’est à cause de ce mariage que son nom est souvent écrit en orthographe anglaise Margaret au lieu de l’orthographe allemande "Margarethe"). À cette occasion, juste avant le mariage, Klimt a peint le célèbre portrait sur commande du père de la mariée.
Le tableau, cependant, ne plaisait pas à la dame, et a été relégué dans un grenier[1],[4]. En 1960, après la mort de Margarethe Stonborough-Wittgenstein, il fut acheté par la Neue Pinakothek à Munich, où il est exposé.
Description et style
Le portrait est une huile sur toile de 180 × 90,5 cm. Le sujet, peint debout, de trois quarts, dans une « pose formelle » [4] porte une robe blanche de velours irisé et une étole, également blanche, sur laquelle sont brodées des fleurs[1].
Au fond, des éléments architecturaux à prédominance de gris, typiques chez Klimt[5], font de la toile un compromis entre naturalisme et décorativisme géométrique[1].
Ce tableau est considéré comme l'un des "plus remarquables et des plus concentrés" de Klimt [1], malgré la faible appréciation qu'en avait Margarethe Stonborough-Wittgenstein elle-même[4].
Notes et références
- (de) « Margaret Stonborough-Wittgenstein », sur www.pinakothek.de (consulté le )
- Ray Monk, Ludwig Wittgenstein: Il dovere del genio, Bompiani, , 15-18 p. (ISBN 88-452-1788-4)
- Monk 1991 pp. 12-16.
- (en) « Portrait of Margaret Stonborough-Wittgenstein », sur www.gustav-klimt.com (consulté le )
- Matteo Chini, Klimt, Giunti, , 84-86 p.
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (de) « Margaret Stonborough-Wittgenstein », sur www.pinakothek.de (consulté le )
- (en) « Portrait of Margaret Stonborough-Wittgenstein », sur www.gustav-klimt.com (consulté le )