fin du XIIe siècle – 1713
![]() Armoiries des princes d'Orange aux siècles suivants : D'or, au cor d'azur, lié, enguiché et virolé de gueules. |
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Statut |
Monarchie, État vassal du ![]() |
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Capitale | Orange |
Langue(s) | Français, occitan (provençal) |
v. 1181 | Érection en principauté |
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1713 | Traités d'Utrecht |
v. 1181 |
Tiburge d'Orange Bertrand Ier des Baux |
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1650-1702 | Guillaume III d'Orange-Nassau |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La principauté d'Orange est un fief du Saint-Empire romain germanique, érigé à la fin du XIIe siècle, en principauté souveraine, jusqu'à sa disparition en 1713.
Son territoire est entièrement enclavé dans le Comtat Venaissin, avec pour capitale la ville d'Orange, situé dans l'actuel département de Vaucluse.
Créée à la fin du XIIe siècle en faveur de la famille de/des Baux, la principauté passe par mariage aux Chalon, en 1393, puis à neveu issu de la maison de Nassau, en 1530. Ces derniers la conservent jusqu'à leur renoncement officiel en 1713, après plusieurs occupations françaises et la mort de son dernier représentant Guillaume III d'Orange-Nassau († ), roi d'Angleterre.
Le titre de princesse d'Orange est actuellement porté par une descendante des Orange-Naussau, la princesse héritière Catharina-Amalia des Pays-Bas.
Histoire
Selon Joseph de La Pise, greffier au Parlement d'Orange et auteur d'une histoire de la principauté d'Orange, à la suite de son père Jacques de la Pise (1607), dédie ses travaux en 1639 à son prince le stathouder Frédéric-Henri d'Orange-Nassau[1], la principauté a appartenu à « quatre races qui y ont régné souverainement »[2], les Nice-Orange, les Baux, les Chalon, les Nassau[3]. Il désigne comme fondateur de cette principauté « Guillaume au Cornet »[2], un héros légendaire médiéval, farouche guerrier, défenseur de la papauté et libérateur de la cité d'Orange occupée par les Sarrasins, vers 793, et sujet d'une chanson de geste[1],[3].
Avant la principauté
À la suite du traité de Verdun (843), le territoire d'Orange relève de la Francie médiane, puis du royaume d'Arles, avant de devenir un fief du Saint-Empire.
Au milieu du Xe siècle siècle, les Mévouillon « suivent, au gré des alliances et des donations en précaires, un mouvement de migration d'ouest en est et se fixent, peu à peu, sur la rive gauche du Rhône, dans une région qui est comprise entre Orange et le Nyonsais et qui est actuellement à cheval sur le nord du département du Vaucluse et le sud du département de la Drôme. »[4]
Le territoire passe vers le milieu du XIe siècle au lignage provençal des Nice-Orange-Mévouillon,. le miles Raimbaud (entre 1032 et 1062) porte dans un acte l'épithète d'Orange (Cartulaire de la cathédrale de Nice, 8, , Raimbaldus Autdeperus, plus probablement Aurasicensis)[5],[6]. « Bien que cette interprétation soit douteuse » (Varano, 2011)[6], des historiens se sont intéressés à la provenance de ces biens dans les environs d'Orange, optant soient par l'achat, soit par deux des trois mariages de Raimbaud, selon l'hypothèse de Ripert-Monclar (1907)[5],[6]. Raimbaud et sa femme Adélaïde/Azalaïs de Reillanne acquièrent les biens de l'Église d'Orange[7], expliquant notamment la vacance du siège épiscopal vers 1064/1070[6].
Son petit-fils, Raimbaud II, est qualifié de comte d'Orange, ainsi que la fille de ce dernier, Tiburge d'Orange (Tiburgis de Aurasica civitate)[6].
Les Baux, premiers princes d'Orange
Françoise Gasparri (1985), archiviste-paléographe, rappelle que la principauté est fondée, dans des circonstances qui restent inconnue en l'état actuel des connaissances, par Tiburge II († apr. )[8]. La maison seigneuriale des Baux obtient le contrôle de la seigneurie d'Orange, vers la fin du XIIe siècle[3], à la suite du mariage de Tiburge II avec son second époux, vers 1163, Bertrand Ier des Baux[9].
En 1163, l'empereur Frédéric Barberousse érige Orange en principauté[9],[10]. À partir de 1176, Orange relève directement du Saint-Empire[11]
À la mort de Bertrand Ier, en 1181, et à la suite du règne de son troisième fils, Guillaume V/Guillaume Ier de(s) Baux (1181-1224), la principauté est codirigée par ses deux fils, Guillaume VI/Guillaume II et Raymond I (1225-1239)[8]. Pour Florian Mazel (Mazel, 2006) Guillaume Ier des Baux-Orange est l'« artisan de sa transformation en véritable principauté à partir de 1199 au moins » (Mazel, 2006)[3].
Raymond I « règne ensuite avec ses neveux et petits-neveux, enfants et petits-enfants de Guillaume VI »[8].
Les Chalon-Arlay-Orange (1181-1544)
La principauté passe aux Chalon-Arlay, tige des Chalon, en 1393 à la mort de Raimond V[12], sa fille Marie des Baux d'Orange ayant épousé en 1386 Jean de Chalon d'Arlay.
En 1544, le dernier descendant de la maison de Chalon, René, fils de Henri III de Nassau-Breda et de Claude de Chalon, meurt sans descendance.
Guillaume d'Orange-Nassau (1544-1584)
Il laisse la principauté à un cousin en ligne paternelle Guillaume de Nassau-Dillenbourg le Taciturne (1533-1584), qui n'est donc pas un descendant des princes originels.
Celui-ci, âgé de 11 ans, doit abjurer le protestantisme et vit ensuite aux Pays-Bas, sous le contrôle de la régente Marie de Hongrie, sœur de l'empereur Charles Quint, souverain des Pays-Bas ainsi que roi de Castille et d'Aragon. Devenu adulte, Guillaume d'Orange-Nassau entre au service de Charles Quint, alors très souvent en guerre contre la France (sixième à dixième guerres d'Italie), puis de son fils Philippe (onzième guerre d'Italie).
Occupée par l'armée française, la principauté d´Orange est annexée unilatéralement par le roi Henri II en 1551 et intégrée au Dauphiné. Cependant, en 1559, les traités du Cateau-Cambrésis prévoient qu'elle soit restituée à Guillaume. La restitution a lieu peu après la mort d´Henri II, sous le règne de François II.
Après le retour de la paix, Philippe part vers l'Espagne dont il est devenu le roi Philippe II, confiant la régence des Pays-Bas à sa demi-sœur, Marguerite de Parme. Guillaume d'Orange, membre du Conseil d'État, est un des premiers personnages du gouvernement au début des années 1560.
Mais les tensions entre le roi d'Espagne et les Néerlandais aboutissent au soulèvement de 1568, dont Guillaume prend la tête. En 1581, sept des dix-sept provinces font sécession, formant ce qui va devenir la république des Provinces-Unies. Guillaume est assassiné en juin 1584 par un agent de Philippe II.
En tant que prince d'Orange, Guillaume est notamment à l'origine de la publication en 1567 d'un recueil d'ordonnances de la principauté :
-
Ordonnances de la principauté (1567), couverture
-
Page de garde, avec le sceau de Guillaume de Nassau
Principauté aux mains des Orange-Nassau (1584-1713)
Fin de la principauté
Louis XIV occupe plusieurs fois le territoire de la principauté dans le cadre des guerres contre les Provinces-Unies (couramment appelées « Hollande »), dont la personnalité politique principale est alors le stathouder Guillaume III d'Orange-Nassau (roi d’Angleterre et d’Écosse à partir de 1688) : en , , et .
Après la mort de Guillaume III en , Louis XIV profite des démêlés concernant sa succession pour occuper la principauté[13],[14].
Il engage une procédure devant le Parlement de Paris, qui lui reconnaît la propriété éminente sur la principauté en attribuant la propriété utile à François-Louis de Bourbon-Conti, héritier des Chalon.
Cette annexion est reconnue lors des traités d'Utrecht en par la maison d'Orange-Nassau, qui renonce à ses droits sur Orange.
La principauté d'Orange est réunie au Dauphiné en .
En , son territoire est réuni à celui du département de Vaucluse.
Territoire

Délimitation et situation
D'une superficie d'environ 180 km2, la principauté avait un territoire d'environ 19 km de long sur 15 km de large, s'allongeant du Rhône aux Dentelles de Montmirail.
La frontière sur le Rhône était limitrophe du royaume de France (vicomté de Nîmes, puis province du Languedoc), les autres du Comtat Venaissin.
Elle comportait aussi trois enclaves en Dauphiné, terre d'Empire qui devient française au XIVe siècle.
Paroisses enclavées dans le Comtat Venaissin
En plus d'Orange, la principauté comprenait les communautés d'habitants suivantes[C 1] :
- Bouchet (du XIIIe au XIVe siècle seulement)[16];
- Causans, aujourd'hui partie de Jonquières[C 2] ;
- Châteauneuf-de-Redortier, aujourd'hui, partie de Suzette[C 3]) ;
- Courthézon[C 4] ;
- Derboux, aujourd'hui, partie de Mondragon[C 5]) ;
- Gigondas[C 6] ;
- Jonquières[C 7] ;
- Montmirail ;
- Montréal-les-Sources[17] ;
- Montségur[18], jusqu'à son rattachement au comté de Grignan[Quand ?] en Provence ;
- Saint-Blaise, aujourd'hui dépendant de Bollène[C 1] (il y subsiste un donjon ruiné et une chapelle romane) ;
- Suze-la-Rousse[17]
- Suzette[C 8] ;
- Saint-André-de-Ramières, aujourd'hui, partie de Gigondas ;
- Tulette[17], du XIIIe au XVIe siècle (annexion par la France et rattachement au Dauphiné) ;
- Violès[C 9].
Paroisses enclavées dans le Dauphiné
- Condorcet[18] ;
- Monbrison[17],[18] ;
- Villebois-les-Pins[17], pour laquelle, en 1256, il y a un hommage du seigneur Guillaume des Baux, prince d'Orange, au sénéchal de Provence.
Postérité
La descendance des princes d'Orange est innombrable :
- Maison de Chalon d'Arlay d'Orange : en 1544, à la mort de René de Chalon-Nassau, la postérité du prince Louis est certes éteinte (Nassau ou Seyssel-La Chambre ; ce qui n'empêcha point la revendication du titre princier par une branche des Nassau — voir ci-dessous — et une branche des Seyssel-La Chambre, les deux non issues de l'ancienne lignée des princes d'Orange). Mais il reste la descendance du frère cadet du prince Louis, Jean de Chalon seigneur de Vitteaux et de L'Isle-sous-Montréal, tige des comtes de Joigny ; et celle de leur sœur Alix de Chalon, femme de Guillaume V de Vienne, seigneur de Sainte-Croix, Seurre et Saint-Georges, Joux, Bussy, fils de Guillaume IV.
- La première conduit aux Mailly-Nesle[19] : voir ci-dessous ;
- la seconde à Jeanne de Hochberg et à sa postérité : Orléans-Longueville, Condé-Soissons et Savoie-Carignan-rois d'Italie, Savoie-Nemours et Savoie (Victor-Amédée II), Louis XV, d'Albert de Luynes (cf. Louis-Henri de Bourbon-Soissons), Brissac et Villeroy (cf. 1), Matignon-Grimaldi de Monaco, Colbert de Seignelay et Montmorency...
- Maison des Baux-de-Provence : postérité notamment dans les seigneurs des Baux comtes d'Avellino (alliés par exemple aux Poitiers-Valentinois : Diane en descend), et dans les branches italiennes : les del Balzo ducs d'Andria (cf. Marguerite des Baux x Pierre Ier de Luxembourg, comte de St-Pol, Brienne et Conversano : Henri IV descend de leur arrière-petite-fille Marie de Luxembourg) ; les Orsini del Balzo (5), issus des del Balzo di Soleto comme les del Balzo d'Alessano (4), avec une immense descendance européenne : cf. les articles Aliénor Plantagenêt et Tarente.
Revendication du titre de prince d'Orange
Guillaume III désigna dans son testament comme héritier Jean Guillaume Friso de Nassau, descendant en lignée mâle du frère du Taciturne et par les femmes du Taciturne lui-même. Jean-Guillaume Friso fut désigné héritier des princes d'Orange aux Pays-Bas, et plusieurs de ses descendants furent stadhouders. Cette prétention se fondait sur la loi salique et sur le testament de Guillaume III, mais sans possession territoriale réelle depuis 1702 († de Guillaume) / 1713 (Paix d'Utrecht). La France ne leur permit en effet jamais d'obtenir quoi que ce soit de la principauté elle-même, mais ils en portèrent le titre chez eux. C'est ainsi que ce titre fit partie, comme titre souverain, de la titulature des derniers stadhouders des Provinces-Unies et de la famille royale néerlandaise actuelle, la maison d'Orange-Nassau.
Après l'annexion par la France en 1673, Louis XIV autorisa en 1706 Louis de Mailly-Nesle, marquis de Nesle (1689-1764), héritier de la maison de Coligny (et de la maison de Chalon comme vu plus haut), à porter le titre de prince d'Orange[20]. Ce dernier n'eut que des filles, mais cela n'était pas un obstacle empêchant une éventuelle succession (par trois fois les femmes avaient transmis le titre : Tiburge d'Orange, Marie des Baux, Claude de Chalon), et Charles de Vintimille (bâtard présumé de Louis XV mais officiellement fils légitime de Pauline-Félicité de Mailly-Nesle et de Jean-Baptiste (1720-1777) comte de Vintimille du Luc) était sans doute apte à recueillir l'héritage. Cependant, une branche cadette de la famille de Mailly, non issue du bénéficiaire, prit ensuite le titre de courtoisie de « prince d'Orange » avec Adrien-Joseph-Augustin-Amalric (1792-1878) et son fils Ferry-Alexandre de Mailly d'Haucourt (1821-1872)[21],[22].
- Maison de Bourbon-Conti
Louis XIV réunit Orange à la Couronne et donna cette principauté en 1712 à Louis Armand II de Bourbon-Conti (1695-1727 ; descendant de Marie de Luxembourg ci-dessus), fils de François-Louis, le Grand Conti (1664-1709), lui-même l'héritier de Jean-Louis d'Orléans dernier duc de Longueville, à la mort de ce dernier en 1694.
Liste des seigneurs d'Orange
Famille de Nice-Orange
Maison de/des Baux
N° | Nom | Blason | Naissance | Créé prince d'Orange | Cessé d'être prince d'Orange |
Mort | Autres titres | Princesse d'Orange |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Bertrand Ier des Baux | ![]() |
1110/1115 | v.1173 héritage d'Orange par son mariage |
avril/ | Seigneur des Baux et de Berre, | Thiburge II d'Orange | |
2. | Guillaume Ier | ![]() |
1155 | avant le | Premier prince d'Orange, seigneur des Baux | 1. Ermengarde de Mévouillon 2. Alix | ||
3. | Guillaume II | ![]() |
- | avant le | Coprince (avec ses frères); Seigneur des Baux | Précieuse | ||
4. | Raymond Ier | ![]() |
- | avant le | 1282 | Seigneur des Baux | Malberjone d'Aix | |
5. | Bertrand II | ![]() |
- | 1282 | après le | Seigneur des Baux | Éléonore de Genève | |
6. | Raymond II | ![]() |
- | après le | 1340, après le | Seigneur des Baux et de Condorcet | Anne de Viennois | |
7. | Raymond III | ![]() |
- | après le | après le | 1. Constance of Trian 2. Jeanne de Genève | ||
8. | Marie des Baux | ![]() |
- | wikt:Dame d'Arlay, Cuiseaux et Vitteaux | Jean Ier |
Maison de Chalon-Arlay
Les Chalon, seigneurs d'Arlay sont une branche cadette de la maison de Chalon. Elle accède à la tête de la principauté par le mariage de Jean III de Chalon-Arlay avec Marie des Baux, héritière d'Orange.
N° | Nom | Portrait | Blason | Naissance | Créé prince d'Orange | Cessé d'être prince d'Orange |
Mort | Autres titres | Princesse d'Orange |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9. | Jean Ier de Chalon | - | ![]() |
- | Seigneur d'Arlay, Cuiseaux et Vitteaux | Marie des Baux | |||
10. | Louis Ier | - | ![]() |
1390 | Seigneur d'Arlay, Arguel, Orbe et Echelens | 1. Jeanne de Montbéliard 2. Éléonore d'Armagnac 3. Blanche de Gamaches | |||
11. | Guillaume II | - | ![]() |
- | Seigneur d'Arlay et Arguel | Catherine de Bretagne | |||
12. | Jean II | - | ![]() |
1443 | Comte de Tonnerre; seigneur d'Arlay, Arguel et Montfaucon; amiral de Guyenne | 1. Jeanne de Bourbon 2. Philiberte de Luxembourg | |||
13. | Philibert | ![]() |
![]() |
Vice-roi de Naples; prince de Melfi; duc de Gravina; comte de Tonnerre, Charny, Penthièvre; vicomte de Besançon; seigneur d'Arlay, Nozeroy, Rougemont, Orgelet et Montfaucon, lieutenant général de l'armée impériale | non marié |
Maison d'Orange-Nassau
René de Nassau hérite de son oncle Philibert la principauté d'Orange. Il prend alors le nom et les armes de la maison de Chalon-Orange. Il est resté dans l'histoire sous le nom de René de Chalon plutôt que comme « René de Nassau-Breda »[23]. À sa mort, sans héritier légitime direct, ses possessions passent à son cousin germain Guillaume, mettant fin au lien entre la maison de Chalon et la principauté d'Orange.
Guillaume Ier de Nassau (1544-1584), dit Guillaume le Taciturne, cousin du précédent, fut le premier stadthouder des Provinces-Unies. À l'origine comte d'un petit comté allemand faisant partie du duché de Nassau et héritier de son père de quelques fiefs en Hollande, il agrandit ses possessions aux Pays-Bas (seigneurie de Bréda entre autres) par l'héritage de son cousin René, prince d'Orange, alors qu'il n'avait que 11 ans.
Les princes souverains d'Orange
Le titre de noblesse personnelle
Le titre royal pour le prince héritier
À la suite de l'établissement du royaume uni des Pays-Bas pour Guillaume Ier (1772-1843), le titre de prince d'Orange devient par la loi le titre porté par l'héritier du trône.
Littérature
Dans le roman catalan du XVe siècle Curial et Guelfe (Curial i Güelfa), la principauté d'Orange, et donc le titre, est octroyé au héros, Curial, par le roi de France[30].
Dans Le Poème du Rhône, de Frédéric Mistral, le personnage principal est le Prince héritier d'Orange, venu découvrir le pays de ses ancêtres[31].
Dans La Tulipe noire d'Alexandre Dumas, l'un des personnages principaux est le prince Souverain d'Orange, soutenu par les troupes orangistes face aux frères de Witt.
Notes et références
Références
- Germain Butaud, Valérie Piétri, Les enjeux de la généalogie (XIIe – XVIIIe siècles). Pouvoir et identité, Autrement, coll. « Mémoires/culture », , 299 p. (ISBN 978-2-746708648, lire en ligne), chap. 125, p. 91-132.
- Joseph de La Pise, Tableau de l'histoire des princes et principauté d'Orange, La Haye, imprimerie de Theodore Maire, (lire en ligne).
- Florian Mazel, « L'héritage symbolique de Guillaume dans l'aristocratie méridionale des XIe – XIIIe siècles : tradition familiale ou fascination épique ? », dans Laurent Macé (sous la dir.), Entre histoire et épopée. Les Guillaume d’Orange (IXe – XIIIe siècles). Hommage à Claudie Amado, Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 328 p. (ISBN 978-2-912025-25-8, lire en ligne), p. 163-180.
- ↑ Marie-Pierre Estienne, Châteaux médiévaux dans les Baronnies : Xe – XVe siècle, Alpara, , 164 p. (ISBN 978-2-91612-549-7, lire en ligne), Introduction.
- Eliana Magnani, Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle, vol. 10, Lit Verlag, coll. « Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter », , 610 p. (ISBN 3-8258-3663-0, lire en ligne), p. 80-81.
- Mariacristina Varano (thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I), Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, , 1007 + 132 (lire en ligne [PDF]), p. 228, 250-252, 761-762.
- ↑ Poly 1976, p. 271.
- Gasparri 1985, p. 32.
- Pierre Conso, Les Seigneurs des Baux. Xe – XVe siècles, Tarascon, éd. des Consuls, , p. 58.
- ↑ Michel Hayez, Claude-France Rochat-Hollard, Guide des archives de Vaucluse, Avignon, Archives départementales de Vaucluse, , 527 p. (ISBN 978-2-40241-806-5, lire en ligne), p. 155.
- ↑ Michel Hayez, Claude-France Rochat-Hollard, Guide des archives de Vaucluse, Avignon, Archives départementales de Vaucluse, , 527 p. (ISBN 978-2-40241-806-5, lire en ligne [PDF]), p. 10.
- ↑ « Princes d'Orange : Maison des Baux », sur MedLands
- ↑ Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 241
- ↑ Mireille Vidor-Borricand, Une université méconnue. L'université d'Orange, p. 31, Aix-en-Provence, Éditions Borricand, 1977 (ISBN 2-85397-003-5)
- ↑ (en) The New American Cyclopædia. 16 volumes complete., Article on Principality of Orange, D. Appleton And Company,
- ↑ Jean Pagnol, Valréas et "l'enclave des papes" tome 1, Aubenas, Lienhart, , 297 p.
- Michel de la Torre, Drôme : le guide complet de ses 371 communes, DESLOGIS-LACOSTE, (ISBN 2-7399-5026-8), Suze-la-Rousse
- Charles-Laurent SALCH, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, PUBLITOTAL, , 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
- ↑ « de Mailly-branche de Nesle, p. 15 puis 17-20 et 26-27 », sur Racines&Histoire
- ↑ Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1, Paris, Librairie Emile Lechevalier, (lire en ligne), p. 451-455
- ↑ Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome IV, page 506.
- ↑ Eric Hamoir, Qualité princière et dignités nobiliaires: essai comparatif sur les distinctions de dignités au sein du second ordre dans divers pays, Éditions de la Librairie Encyclopédique, 1974, page 84.
- ↑ (en) Marion Ethel Grew, The House of Orange, 36 Essex Street, Strand, London W.C.2, Methuen & Co. Ltd,
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , p. 746
- ↑ (en) Herbert H. Rowen (trad. du japonais), The princes d'Orange : the stadholders in the Dutch Republic, Baltimore, Cambridge University Press, , 2e éd., 1200 p. (ISBN 978-0-8063-4811-7, LCCN 65021472), p. 29
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- ↑ (en) K(enneth) H(arold) D(obson) Haley (trad. du japonais), The Dutch in the Seventeenth Century, Thames et Hudson, , 1re éd., 216 p., poche (ISBN 978-0-15-518473-2, LCCN 72157880), p. 78
- ↑ Anonymous, « Wapenbord van Prins Maurits met het devies van de Engelse orde van de Kouseband » [archive du ], Exhibit de a painted woodcut de Maurice's Arms encircled by the Order de the Garter in the Rijksmuseum, Amsterdam, Rijksmuseum, Amsterdam (consulté le )
- Site officiel de la Maison royale néerlandaise sur Willem-Alexander « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- ↑ « lekti-ecriture.com/editeurs/CU… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ Le Poème du Rhône, qui est l’aventure du prince d’Orange, http://www.biblisem.net/etudes/brucmist.htm
Références à Cassini
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Orange », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Causans », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Courthézon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Derboux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Jonquières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Suzette », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Violès », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages contemporains
- David Berthod, « Deux monnaies de la principauté d'Orange », OMNI, no 1, , p. 77-79 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Claude-France Hollard et Françoise Moreil (sous la dir.), La principauté d'Orange , du moyen âge au XVIIIe siècle : actualité de la recherche historique : actes du colloque organisé par l'Université d'Avignon et le département de Vaucluse (Avignon, 17 juin 2005), vol. 9, t. 4, Avignon, Académie de Vaucluse, coll. « Mémoires de l'Académie de Vaucluse », , 199 p..
- Laurent Macé (sous la dir.), Entre histoire et épopée. Les Guillaume d’Orange (IXe – XIIIe siècles). Hommage à Claudie Amado, Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 328 p. (ISBN 978-2-912025-25-8, lire en ligne).
- Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle. L'exemple des familles d'Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Paris, éditions du CTHS, , 800 p. (ISBN 2-7355-0503-0).
- Rémy Porte, « L'héritage de la principauté d'Orange. Enjeu entre le protecteur des Provinces-Unies et le roi de France », Revue historique des armées, , no 253 (lire en ligne).
Ouvrages anciens
- Georges de Manteyer, La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique. Tome 1, Picard, , 988 p. (lire en ligne), pp. 365-366, p. 375.
- Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale : 879-1166, contribution à l'étude des structures dites féodales dans le Midi, Paris, Bordas, , 431 p. (lire en ligne), p. 93.
- A. de Pontbriand, Histoire de la principauté d'Orange : suivie de lettres inédites des princes d'Orange, des rois de France, du Cte de Grignan, etc., Avignon, Seguin frères, , 466 p. (lire en ligne).
- Jacques de Font-Réaulx, « Le trésor des chartes des Baux », Provence historique, no tome 4, fascicule 17, , p. 141-150 (lire en ligne).
- Jacques de Font-Réaulx, « Le testament de Tiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté », Provence historique « numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle) », , p. 41-58 (lire en ligne).
Liens externes
- Répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié • Bibliothèque nationale de France (2).
- (en) Charles Cawley, « Provence — Valentinois, Diois — Chapter 5. Orange », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy).