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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne les pyramides en tant que polyèdres géométriques. Pour les autres significations, voir Pyramide (homonymie).

Ensemble des pyramides
Pyramide carrée
Faces n {\displaystyle n} {\displaystyle n} triangles,
1 n-gone
Arêtes 2 n {\displaystyle n} {\displaystyle n}
Sommets n {\displaystyle n} {\displaystyle n} + 1
Groupe des isométries D2n
Polyèdre dual Auto-duales
Propriétés convexe

En géométrie, une pyramide (du grec ancien πυραμίς / puramís) à n {\displaystyle n} {\displaystyle n} côtés est un polyèdre à n {\displaystyle n} {\displaystyle n} + 1 faces, formé en reliant une base polygonale à n {\displaystyle n} {\displaystyle n} côtés à son sommet, ou sommet opposé à la base (également appelé apex), par n {\displaystyle n} {\displaystyle n} faces triangulaires ( n ⩾ 3 {\displaystyle n\geqslant 3} {\displaystyle n\geqslant 3}).

Lorsque cela n'est pas précisé, la base est supposée carrée. Pour une pyramide triangulaire chaque face peut servir de base, avec le sommet opposé pour apex. Le tétraèdre régulier, un des solides de Platon, est une pyramide triangulaire. Les pyramides carrées ainsi que les pentagonales peuvent aussi être construites avec toutes les faces régulières, et par conséquent être des solides de Johnson. Toutes les pyramides sont auto-duales.

Les pyramides forment une sous-classe des prismatoïdes.

Origine du nom

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Le mot « pyramide » vient du grec ancien πυραμίς, -δος / puramís, -dos transmis au latin sous la forme pyramis, -idis[1] mais son origine est incertaine. Certains la rattachent à la notion de feu (racine grecque pyr)[2] et citent Platon qui voyait dans le tétraèdre régulier (en forme de pyramide) le symbole du feu[3]. D'autres y voient un mot dérivé du grec « puros » signifiant « froment » rappelant que c'était la forme des greniers royaux[2]. D'autres y voient encore une déformation de l'égyptien, soit du mot « haram (ou rem) » qui s'écrit h-r-m en égyptien[2] et qui est leur nom en égyptien, soit du mot « pr-m-ous » qui désigne en égyptien une ligne déterminante de la pyramide[4]. D'autres enfin signalent que ce mot « pyramis » désignait en grec un gâteau de miel et de farine[4].

Volume

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Le volume d'un cône et en particulier d'une pyramide est

V = 1 3 S h {\displaystyle V={\frac {1}{3}}Sh} {\displaystyle V={\frac {1}{3}}Sh}

où S {\displaystyle S} {\displaystyle S} est l'aire de la base et h {\displaystyle h} {\displaystyle h} la hauteur de la base à son sommet, c'est-à-dire la plus petite distance entre la base et son sommet.

Pyramide géométrique vue en perspective

En particulier, le volume d'une pyramide à base carrée avec une hauteur égale à la moitié de la base peut être vue comme un sixième d'un cube formé par six pyramides de cette sorte (en paires opposées) par le centre. Alors « base fois hauteur » correspond à un demi du volume du cube, et par conséquent trois fois le volume de la pyramide, ce qui donne bien le facteur un tiers.

Le volume d'une pyramide à base carrée et composée de triangles équilatéraux est le double de celui d'un tétraèdre de même côté, ce qui se démontre par dissection moitié.

Aire de la surface

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L'aire de la surface d'une pyramide régulière, c'est-à-dire une pyramide dont toutes les faces sont des triangles isocèles identiques, est

S = S b + p l 2 {\displaystyle S=S_{b}+{\frac {pl}{2}}} {\displaystyle S=S_{b}+{\frac {pl}{2}}}

où Sb est l'aire de la base, p {\displaystyle p} {\displaystyle p} le périmètre de la base et l {\displaystyle l} {\displaystyle l} la longueur de la bissectrice d'une face (i.e. la longueur à partir du milieu d'une arête quelconque de la base jusqu'à l'apex).

Pyramides avec des faces polygonales

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Si toutes les faces sont des polygones réguliers, la base de la pyramide peut être un polygone régulier de 3, 4 ou 5 côtés :

Nom Tétraèdre Pyramide carrée Pyramide pentagonale
Classe Solide de Platon Solide de Johnson (J1) Solide de Johnson (J2)
Base Triangle équilatéral Carré Pentagone régulier
Groupe
de symétrie
Td C4v C5v

Le centre géométrique d'une pyramide carrée est localisé sur l'axe de symétrie, à un quart de son hauteur.

Symétrie

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Si la base est régulière et son sommet est au-dessus du centre, le groupe des isométries d'une pyramide à n {\displaystyle n} {\displaystyle n} côtés est le groupe diédral D 2 n {\displaystyle D_{2n}} {\displaystyle D_{2n}}, d'ordre 2 n {\displaystyle 2n} {\displaystyle 2n}, excepté dans le cas d'un tétraèdre régulier, qui possède le groupe de symétrie plus grand Td d'ordre 24, lequel a quatre versions de D 6 {\displaystyle D_{6}} {\displaystyle D_{6}} pour sous-groupes.

Le groupe de rotation est C n {\displaystyle C_{n}} {\displaystyle C_{n}}, d'ordre n {\displaystyle n} {\displaystyle n}, excepté dans le cas d'un tétraèdre régulier, qui possède le groupe de rotation plus grand T d'ordre 12, qui a quatre versions de C 3 {\displaystyle C_{3}} {\displaystyle C_{3}} pour sous-groupes.

Généralisation aux dimensions supérieures

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Une pyramide est un objet géométrique ayant pour base un polygone quelconque, auquel on relie tous ses sommets à un point unique. Par abus de langage, on dit qu'elle est régulière si toutes ses faces sont des polygones réguliers.

En généralisant, une hyperpyramide de dimension 4 est un polychore ayant pour base un polyèdre auquel on relie tous ses sommets à un point unique. Le pentachore en est l'exemple le plus simple.

Et donc, une hyperpyramide de dimension n {\displaystyle n} {\displaystyle n} est un polytope à n {\displaystyle n} {\displaystyle n} dimensions, qui a pour base un polytope à n − 1 {\displaystyle n-1} {\displaystyle n-1} dimensions, et dont tous les sommets sont reliés à un point unique. Une hyperpyramide peut être considérée comme l'ensemble de tous les « états » pris par sa base lors de son rétrécissement progressif jusqu'à l'apex le long d'une médiane centrale (reliant le centre de gravité de la base au sommet) ; tous ces « états » de la base sont en fait l'intersection de l'hyperpyramide avec des hyperplans parallèles à la base.
L'hypervolume d'une hyperpyramide de dimension n {\displaystyle n} {\displaystyle n} est donné par la formule :

V n = B n − 1 × h n , {\displaystyle V_{n}={\frac {B_{n-1}\times h}{n}},} {\displaystyle V_{n}={\frac {B_{n-1}\times h}{n}},}

où Bn–1 est l'hypervolume de la base et h {\displaystyle h} {\displaystyle h} la hauteur.

Les premières hyperpyramides
Nom Point Segment Triangle Pyramide 4-hyperpyramide 5-hyperpyramide
Explication rien (d=-1) n'est relié à un point (d=0) un point (d=0) est relié à un point (d=0) un segment (d=1) est relié à un point (d=0) un polygone (d=2) est relié à un point (d=0) un polyèdre (d=3) est relié à un point (d=0) un polychore (d=4) est relié à un point (d=0)
Dimension 0 1 2 3 4 5
Image


Tout simplexe est une hyperpyramide, et la plus simple de chaque dimension.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pyramid (geometry) » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ Informations lexicographiques et étymologiques de « pyramide » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. ↑ a b et c Aubin-Louis Millin, Dictionnaire des beaux-arts, 1805, p. 403.
  3. ↑ Platon, Timée [détail des éditions] [lire en ligne], 56b.
  4. ↑ a et b Jean-Philippe Lauer, « Pyramide », in Encyclopædia Universalis, 1990, T.19, p. 311.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Pyramide, sur Wikimedia Commons
  • pyramide, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

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  • Bipyramide
  • Pyramide (architecture)
  • Pyramide (homonymie) Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
  • Liste des pyramides en France
  • Liste des pyramides contemporaines
  • Nombre pyramidal

Liens externes

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  • (en) The Uniform Polyhedra
  • (en) Triangular Pyramid, Square Pyramid et Pentagonal Pyramid en rotation sur le site Math Is Fun
  • (en) Virtual Polyhedra, The Encyclopedia of Polyhedra, sur le site de George W. Hart (en)
    • Modèles VRML (George Hart) <3> <4> <5>
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