| Commanditaire | |
|---|---|
| Type | |
| Hauteur |
21,50 m |
| Base |
24 m |
| Inclinaison |
61° |
| Pente |
2/1 |
| Coordonnées |
La pyramide de Neith est située au nord-ouest de la pyramide du roi Pépi II, dont elle fut l'une des épouses. Elle fait partie intégrante de la nécropole bâtie à l'époque de Pépi II autour de son complexe pyramidal à Saqqarah sud. Elle a été découverte en deux saisons de fouilles en 1931 et 1932 par Gustave Jéquier[1] qui fouilla la nécropole de la pyramide de Pépi II dans les années 1920 et 1930 et a fait à nouveau l'objet d'une étude par la Mission archéologique française de Saqqâra en 2012[2].
Complexe funéraire

La pyramide occupait le centre d'un petit complexe funéraire dédié à la reine, orienté vers la pyramide du roi à l'angle nord-ouest de son complexe pyramidal.
Mur d'enceinte
L'enceinte de la pyramide de Neith forme un rectangle de 48,30 × 35 mètres et est séparée du mur d'enceinte du complexe pyramide de Pépi II par un passage de 4,45 mètres de large. Une sorte de trottoir en briques de 1,48 mètres, contemporain de la construction, est présent sur une partie du passage, côté mur d'enceinte de Pépi II. Le mur d'enceinte de Neith, typique de son époque, est formé par deux parois verticales de gros blocs de calcaire blanc soigneusement assemblés et parés à l'extérieur mais sans liaison entre elles, l'intervalle les séparant étant rempli de pierrailles. Une à deux assises sont encore en place sur une partie du pourtour et ne présentent aucune décoration ni présence de redans. La hauteur du mur devait être supérieure à quatre mètres selon Gustave Jéquier[4].
Entrée
La seule porte donnant accès dans l'enceinte se trouve près de l'angle sud-est, face au mur d'enceinte de Pépi II ; large de quatre-vingts centimètres, il n'en reste plus en place aujourd'hui que le seuil de calcaire et la partie inférieure d'un montant en poudingue rouge. De gros éclats de granit découverts à côté pourrait être les restes du linteau de cette porte. Ele est orné à l'extérieur d'une figure de la reine debout dont on distingue encore les pieds. Les restes du décor permet de supposer que la porte devait être décorée comme celle de la reine Ipout II[5]. La porte était précédée par deux petits obélisques de 1,43 mètre de haut, au parois verticales et au sommet tronqué, ornés sur l'un des côtés par une figure de la reine surmontée par deux lignes d'inscriptions mentionnant ses titres ; si l'inscription de celui de droite est encore entière et montre que Neith était la fille de Pépi Ier et l'épouse de Pépi II, celle de gauche est incomplète car seule la partie supérieure de l'obélisque a été retrouvée ; elle permet cependant de savoir que Neith était la sœur de Mérenrê Ier[6].
Plusieurs fragments d'un décret royal ont été trouvés à proximité de la porte, et il est fort probable que cette inscription ornait une partie du mur d'enceinte tout près de l'entrée, de manière à être vue par tous ceux qui pénétraient dans le monument. Cet acte officiel, disposé comme les décrets du meme genre trouvés à Coptos et à Dahchour, est daté de l'année du couronnement d'un roi dont la titulature a été partiellement effacée[7],[8] : s'il n'y a pas de certitude sur le roi commanditaire, il est en général supposé qu'il s'agit de Mérenrê II, seul fils de Neith à être monté sur le trône[8]. Le décret porte sur le sacerdoce de deux « mères du roi » nommée Neith et Ânkhésenméryrê[7],[9],[10],[8]. Si la première est incontestablement l'épouse du roi Pépi II et la mère de Mérenrê II, la seconde fait l'objet de débats entre les deux « mères du roi » connues nommées Ânkhésenméryrê : si le découvreur Gustave Jéquier optait pour la reine Ânkhésenpépi Ire[7], Yannis Gourdon opte plutôt pour la reine Ânkhésenpépi II car il considère qu'il est plus probable que le décret concerne la mère de Pépi II (et donc grand-mère paternelle de Mérenrê II) plutôt que sa grand-mère (et donc arrière-grand-mère de Mérenrê II par son père - Ânkhésenpépi Ire étant par ailleurs la grand-mère maternelle de Mérenrê II)[8].
-
Obélisques d'entrée de Neith[6]
-
Décret royal portant sur le sacerdoce des « mères du roi » Ankhésenméryrê et Neith[7]
Salle des lions

Le passage qui mène directement de la porte d'entrée à la cour, traverse en la longeant sur un de ses petits côtés une salle dont le plan et la décoration montrent qu'il ne s'agit pas simplement d'une loge de portier, mais d'une pièce ayant déjà un caractère plus ou moins religieux. Les parois, conservées en partie sur une hauteur de trois assises, sont ornées d'un décor très original, exécuté avec soin en bas-relief rehaussé de couleurs vives[12].
La paroi nord donne le bas de la scène sur presque toute sa longueur : « au dessus du soubassement noir, terminé comme d'habitude par une bande jaune et une bande rouge, sont représentés trois longs stylobates rectangulaires encadrés de la bordure classique à petits carreaux rouges, bleus, jaunes et verts, et ornés de quatre lions alternativement acculés et affrontés, les deux du milieu étant, sur le premier socle, séparés par le signe [Sémataouy] indiquant que l'objet représenté appartient à une personnalité royale. En avant de chaque stylobate, un triangle également serti de la bordure à carreaux figure le plan incliné ou escalier par où l'on montait sur le massif décoré de lions. Devant chaque socle, un groupe de femmes faisant un geste d'hommage, une main sur la poitrine, ou d'hommes s'inclinant bien bas, assistent à la scène aujourd'hui perdue qui se passe sur le piédestal »[12]. La paroi sud est presque semblable mais tournée en sens inverse : « le premier stylobate, à gauche, est orné au centre du [signe Sémataouy], flanqué des deux paires de lions acculés croisant leurs queues, mais il n'a pas de plan inciné ; il est suivi immédiatement par un piédestal identique comme décor, pourvu lui d'un plan incliné devant lequel se tiennent trois femmes faisant le geste d'hommage. L'espace qui reste entre ce groupe et l'angle de la chambre convient exactement à un troisième stylobate, précédé de deux ou trois adorants, aujourd'hui disparu »[12]. « D'autres fragments qui représentent des socles plus petits, décorés seulement de deux lions encadrant un [signe Sémataouy] et dont les plans inclinés sont affrontés »[13] devaient former le décor de la paroi ouest, c'est-à-dire la paroi prolongeant les longues parois nord et sud. Quant à la paroi est, c'est-à-dire la paroi se trouvant immédiatement sur la droite quand on vient de passer la porte d'entrée, il ne reste presque rien : seul « un petit fragment donnant, des deux côtés d'une ligne de séparation, les angles de deux stylobates ornés de lions semblables aux autres »[13] a été découvert. « Les lions figurés sur les stylobates sont des lions apprivoisés, ornés pour la circonstance de rubans de couleur qui se croisent sur les flancs, ceignent deux fois le corps à la naissance des pattes et se nouent sur la croupe ; de grandes rosaces aux quatre couleurs sont posées sur leur poitrail, sans indication du moyen de fixation. La crinière est faite de longues mèches parallèles bleues, vertes, jaunes et rouges, le reste du corps est jaune. L'allure des fauves est majestueuse et paisible comme il convient aux gardiens du trône royal, ici figuré par le Sémataouy »[13].
Chacun des stylobates de lions supporte deux femmes debout, dont l'une est la reine Neith, l'autre une déesse à laquelle elle présente un objet quelconque, comme l'attestent les restes sur les parois sud et ouest des plantes de deux paires de pieds se faisant face l'une l'autre. Devant les stylobates se trouvent des hommes et des femmes faisant partie du personnel de la reine dont les noms ont tous été plus ou moins mutilés par les cassures de la pierre[13].
Quel que soit le role de cette chambre dans les cérémonies funéraires, il est cependant certain que le gardien du monument devait s'y tenir pendant les heures de fermeture, puisque la commande des verrous de la porte de la cour aussi bien que de la porte extérieure se trouve dans cette pièce[14].
Lors de la fouille de cette pièce, des éléments de décor provenant d'autres pièces ont été découverts : des défilés de porteurs d'offrandes provenant probablement de la salle des offrandes ainsi qu'un gros fragment figurant la reine[15].
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Reliefs de la salle des lions de Neith et représentant la reine Neith[16]
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Relief représentant la reine Neith[17]
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Reliefs représentant une frise de lions[18]
Cour

La cour cérémonielle, dont le dallage est encore bien conservé, forme la partie principale de la zone la moins intime du temple : elle était destinée à la présentation et la purification des offrandes. La cour est rectangulaire, à peu près deux fois plus longue que large, et garnie sur trois côtés d'un portique soutenu par neuf piliers à section carrée, taillés chacun dans un bloc de calcaire. Ces piliers sont ornés, sur les faces tournées vers l'intérieur de la cour, d'une figure de la reine debout, gravée en creux et d'un style très médiocre : le bas de l'une de ces images de la reine est encore visible sur une partie de pilier encore debout, plusieurs fragments permettant de la reconstituer. La décoration des murs, sous le portique, était du même genre que celle de la chambre voisine, mais sans les stylobates ornementés[14].
Près de la porte se trouvait une image de la reine grandeur nature dont il ne reste que les pieds ; cette figure devait être suivie de scènes où la souveraine était représentée faisant des offrandes à diverses déesses. Devant le premier pilier du côté nord, un bloc de granit de forme irrégulière fait une légère saillie à côté d'un petit bassin grossièrement taillé ; un peu plus loin se trouve une pierre jaune percée d un gros trou, encastrée entre deux dalles : ces éléments étaient probablement destinés à l'abattage des bœufs pour le sacrifice funéraire[14].
Au nord-ouest de la cour se trouve une ouverture menant à un long couloir orienté sud-nord ; à l'autre extrémité du couloir se trouve, à l'extrémité nord de la longue paroi ouest, l'entrée vers la partie intime du temple, qui se déploie à l'ouest du couloir. Sur la longue paroi est du couloir se trouvent les entrées d'une rangée de cinq magasins identiques, étroits et longs et disposés en dents de peigne[14]. Ces magasins permettaient de stocker les denrées et divers produits acheminés quotidiennement au temple pour assurer le culte funéraire de la reine.
Partie intime du temple

Le couloir, après avoir longé les magasins, débouche dans un vestibule qui communique à l'ouest avec le préau de la pyramide et donne accès au sud à un autre couloir menant vers le sanctuaire et flanqué sur la droite d'une chambre sans issue. « Il ne reste de toute cette partie du monument que des traces sur le dallage, si vagues par endroits que le plan est loin d'être certain »[20]. Suit alors la salle consacrée aux trois statues de la reine, logées chacune dans un naos qui se fermait au moyen d'une porte en bois à deux battants, chaque naos étant situé dans une niche. La moitié de la surface de cette pièce est occupée par un soubassement en maçonnerie de cinquante centimètre de hauteur, qui s'appuie au fond contre le mur ouest et qui supportait autrefois les trois niches profondes séparées par des murs de même épaisseur que les autres (1,10 mètre)[20]. Derrière les niches des statues, dans l'épaisseur du mur, se trouve une chambrette qui se prolonge au nord derrière la chambre voisine ; les parois sont formés de moellons simplement dégrossis ; Gustave Jéquier suppose qu'il s'agissait d'une salle de réserve pour des statues de la reine au cas où celles exposées dans les niches viendraient à disparaître[20].
La salle qui suit, située dans l'axe de la pyramide, est la salle des offrandes. La grande épaisseur (1,75 mètre) des murs du sanctuaire, aujourd'hui rasés, est l'indice d'une couverture plus lourde que celle des autres salles du temple. La stèle fausse porte qui occupait le fond de la salle a disparu ainsi que la table d'offrandes qui était peut-être une grande dalle d'albâtre posée sur un socle en pierre encore en place, aux parois retaillées suivant le profil de la corniche à gorge ; un petit escalier de trois marches permettait au prêtre officiant de monter au niveau de la table d'offrandes. Sur le côté droit, contre le mur, un grand bloc allongé, aux faces taillées également en corniche, servait de dressoir dans les cérémonies d'offrandes[21]. Le programme décoratif de cette salle était en lien étroit avec les cérémonies d'offrandes qui s'y déroulaient en l'honneur de la reine, mais il a complètement disparu à l'exception probablement de quelques fragments découvert dans la salle des lions.
Le mur sud de la salle des offrandes étant complètement détruit, même si la partie ouest de son tracé est encore visible sur le dallage, la communication avec la salle suivante, adjacente à la pyramide de culte, est supposée : Gustave Jéquier suppose qu'une porte devait se trouvait dans la partie est du mur, en face donc du couloir menant à la salle des offrandes[21]. Cette pièce suivante, en plus de mener à la pyramide de culte, devait mener à un escalier montant aux terrasses[21].
Pyramide de culte

Le groupe de salles décrites précédemment mène au sud à une petite cour carrée occupée en grande partie par une pyramide de culte, qui n'a que cinq mètres de côté et dont les quatre assises inférieures, soit à peu près la moitié de la hauteur totale, sont encore en bon état de conservation. Modèle réduit de la pyramide de la reine, celle-ci est aussi pourvue d'un couloir descendant, très étroit, qui s'ouvre depuis la face nord et est encore aujourd'hui obstrué par son blocage en grosses pierres. La descenderie aboutit à une simple chambre souterraine carrée aux parois simplement dégrossies et au sol non dallé. Un chemin creusé par les voleurs sur la face ouest permet d'entrer dans cette chambre carrée. Elle était « rempli de débris de poterie rouge, morceaux de vases d'usage courant, coupes et écuelles de toute forme et de dimensions habituelles, avec quelques jarres et pots pour les liquides, le tout trop cassé pour pouvoir donner lieu à des reconstitutions »[21]. En plus de ces éléments ont été découvertes « trois belles coupes en albâtre dont l'une portait l'inscription usuelle pour la consécration des offrandes, au nom de la reine »[21].
Dans cette région, entre la grande et la petite pyramide, avait été déposée toute une flotille presque intacte composée de seize modèles de barques royales « serrées les unes contre les autres et enterrées si peu profond qu'elles se trouvaient presque au ras du sol »[23],[24].
- Flotille découverte près de la pyramide rituelle de Neith
Chapelle nord
La chapelle nord, aujourd'hui détruite, est située dans la cour très allongée située au nord de la pyramide principale, accolée à cette dernière. Ce petit monument s'élevait à l'entrée du couloir menant à la chambre funéraire de la pyramide ; une stèle dressée, aujourd'hui disparue, cachait l'entrée de la descenderie, avec devant cette stèle une petite table d'offrandes également disparue (il ne reste que la pierre supportant cette table). Les murs de la chapelle non seulement s'appuient contre la pyramide, mais sont assemblés avec les blocs inférieurs du revêtement. Il ne reste rien de la décoration des murs ni de la couverture qui devait être en fausse-voûte ; la porte en face de la stète était assez large. Un grand fragment de corniche à gorge fournit une indication sur l'aspect que devait avoir, à l'extérieur, la petite chapelle[25].
Pyramide
D'une base de vingt-quatre mètres de côtés, le cœur de la pyramide était constitué de trois degrés bâtis en moellons d'un calcaire local et de taille irrégulière et liés par de l'argile, la cohésion de l'ensemble étant assurée par des blocs de calcaire de meilleure qualité, taillés et régulièrement ajustés, le tout recouvert par un parement de calcaire fin de Tourah, conférant au monument son aspect de pyramide à faces lisses. Les pierres de parement avait une hauteur relativement constante d'environ cinquante centimètres, comme le montre les quatre assises préservées sur la face nord. Une fois achevée la pyramide s'élevait à la pointe de son pyramidion à une hauteur de 21,5 mètres avec une inclinaison de soixante-et-un degrés[26].
Les appartements funéraires de la reine sont construits en calcaire de Tourah[26]. Une descenderie, de section carrée et de 26° de pente, mène à un corridor horizontal barré par une herse en granit, encadrée par un seuil en basalte et deux montants en granit, et débouche directement sur la chambre funéraire de la reine orientée est-ouest et située à l'aplomb de l'axe vertical de la pyramide. À l'est de cette chambre se trouve une pièce annexe aux parois simplement dégrossies que l'on peut interpréter comme étant le serdab de la pyramide ou un magasin destiné au matériel funéraire. La couverture de cet ensemble souterrain est réalisée par des dalles monolithiques disposées horizontalement formant un plafond décoré d'étoiles jaune or sur fond bleu nuit[27].
Les parois est, sud et nord de la chambre funéraire et les parois de la partie du couloir après la herse sont couvertes de textes des pyramides. La paroi ouest de la chambre funéraire est quant à elle décorée avec un motif en façade de palais. Le sarcophage externe de Neith, en granite rouge d'Assouan, a été retrouvé vide contre cette paroi ouest avec devant lui le coffre à canope également en granite rouge[27]. De la reine, seuls quelques morceaux (main, petits fragments du crâne, fragments d'os, morceaux de peau) ont été découverts ; ces traces permettent de constater que la reine a bénéficié d'une momification assez soignée[28].
De nombreux débris de vaisselle en diorite, en albâtre et en schiste sont tout ce qui reste du viatique funéraire de la reine. Parmi la vaiselle en diorite se trouvent beaucoup de coupes creuses, subdivisée en trois types : fond à peine bombé, à rebord simple ; fond à peine bombé, dont le bord présente deux replis ; bombé, à bord rentrant, avec goulot latéral plus ou moins long. Certaines coupes sont inscrites avec des formules d'offrandes en l'honneur de Neith ainsi qu'une inscription mentionnat une fête-Sed d'un roi non nommé mais qui est très probablement Pépi II. Trois disques en schiste, très minces, portent sur une de leurs faces un long cartouche renfermant les principaux titres de Pépi II ; la même inscription se retrouve sur un disque un peu plus grand, en albâtre. Tous les types de vaisselle de pierre sont représentés dans les innombrables fragments d'albâtre recueillis dans le tombeau de la reine : vases à panse arrondie, allongée, pointue ou cylidrique, gobelets évasés à bord plat, bouteilles à goulot étroit, coupes de galbes variés dont plusieurs avec déversoir latéral ou à lèvres retroussées, formant un ou plusieurs becs plats. Le plus grand vase de la série est une jarre de forme presque sphérique, aux parois épaisses, à l'embouchure étroite, portant au haut de la panse la titulature de Pépi Ier, le père de Neith. En plus de cette vaisselle en pierre, a été découverte une quantité assez importante de boîtes en calcaire ou en albâtre modelés suivant la forme de la pièce de viande ou de la volaille qu'ils doivent contenir[29].
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Façade de palais dans la chambre funéraire de la pyramide de Neith[30]
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Inscriptions sur la vaisselle du mobilier de Neith[31]
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Vase d'albâtre au nom de Pépi Ier[32]
Datation
Yannis Gourdon indique que la pyramide de la reine a été construite au début du règne de Pépi II, avant celle de Ipout II, construite un peu plus tard pendant le règne, et avant celle d'Oudjebten, construite plutôt vers la fin du règne[33].
Notes et références
- ↑ Jéquier 1933, p. 1.
- ↑ « Pyramides à textes étudiées par la MAFS »
- ↑ Jéquier 1933, Pl. II.
- ↑ Jéquier 1933, p. 3.
- ↑ Jéquier 1933, p. 3-4.
- Jéquier 1933, p. 4.
- Jéquier 1933, p. 5.
- Gourdon 2016, p. 95 et 97.
- ↑ Sethe 1933, p. 307.
- ↑ Goedicke 1967, p. 158–162.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. III.
- Jéquier 1933, p. 6.
- Jéquier 1933, p. 7.
- Jéquier 1933, p. 8.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. Va, p. 7 et 10.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. IV.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. Va.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. Vb et c.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. VIa.
- Jéquier 1933, p. 9.
- Jéquier 1933, p. 10.
- ↑ Jéquier 1933, Pl. VIb.
- ↑ Jéquier 1933, p. 11 & 33-40.
- ↑ Adam et Ziegler 1999, p. 105.
- ↑ Jéquier 1933, p. 11-12.
- Jéquier 1933, p. 12.
- Jéquier 1933, p. 13-14.
- ↑ Jéquier 1933, p. 29.
- ↑ Jéquier 1933, p. 28-33.
- ↑ Jéquier 1933, p. 13.
- ↑ Jéquier 1933, p. 30.
- ↑ Jéquier 1933, p. 32.
- ↑ Gourdon 2016, p. 299.
Bibliographie
- Gustave Jéquier, Les pyramides des reines Neit et Apouit : Fouilles à Saqqarah, Le Caire, Institut français d'archéologie orientale, (lire en ligne) ;
- Jean-Pierre Adam et Christiane Ziegler, Les pyramides d'Égypte, Paris, Hachette, , 222 p. (ISBN 9782014621242, lire en ligne) ;
- (de) Kurt Heinrich Sethe, Urkunden des ägyptischen Altertums. Band 1. Urkunden des alten Reiches., Leipzig, Hinrichs, (lire en ligne) ;
- (de) Hans Goedicke, Königliche Dokumente aus dem Alten Reich, Wiesbaden, ;
- Yannis Gourdon, Pépy Ier et la VIe dynastie, Paris, Pygmalion, , 429 p. (ISBN 978-2-7564-0558-2).

