Règne | Fungi |
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Embranchement | Ascomycota |
Classe | Pezizomycetes |
Ordre | Pezizales |
Famille | Pyronemataceae |
Espèces de rang inférieur
- P. domesticum (Sowerby) Sacc. (1889)
- P. omphalodes (Bull.) Fuckel (1870)
Phycoascus A.Møller (1901)
Pyronema est un genre de champignons à cupules de la famille des Pyronemataceae. Les Pyronema fructifient exclusivement sur des substrats récemment brûlés ou stérilisés par la chaleur[1].
Les corps fructifères (apothécies) sont rose clair à orange et en forme de disque ou de coussin. Poussant toujours en grappes denses et fusionnant souvent, ce qui donne un aspect semblable à un tapis. Les ascospores sont simples, lisses, ellipsoïdes, incolores et dépourvues de gouttelettes lipidiques. Lorsqu'il est cultivé en laboratoire sur des plaques de gélose, P. domesticum produit des sclérotes, contrairement à P. omphalodes[2].
P. domesticum a tendance à produire des apothécies roses à orange et des spores légèrement plus grands, tandis que les apothécies de P. omphalodes sont orange à jaune-orange avec des spores légèrement plus petits[3]. Les Pyronema dominent la communauté fongique du sol après un incendie[4], et il est démontré que P. domesticum métabolise le charbon de bois[5],[6]. P. omphalodes est synonyme de P. confluens et P. marianum[7].
Pyronema est décrit pour la première fois sous le nom de Peziza omphalodes par Pierre Bulliard en 1790[8],[9], et en 1870, Leopold Fuckel s'appuie sur la description de Bulliard, fusionnant plusieurs espèces synonymes dans P. omphalodes[10]. En 1889, Pier Andrea Saccardo décrit l'espèce P. domesticum, en s'appuyant directement sur les travaux de James Sowerby[11].
Notes et références
- (en) Fred Seaver, « Studies in pyrophilous fungi: I. The occurrence and cultivation of Pyronema », Mycologia, vol. 1, no 4, , p. 131–139 (DOI 10.2307/3753124, JSTOR 3753124, lire en ligne )
- (en) « Home - Pyronema omphalodes CBS 144459 v1.0 » , sur mycocosm.jgi.doe.gov, (DOI 10.1111/nph.18407, consulté le )
- (en) Siegel et Schwartz, Mushrooms of Cascadia, Backcountry Press, (ISBN 978-1-941624-19-7), p. 544
- (en) Thomas Bruns, « A simple pyrocosm for studying soil microbial response to fire reveals a rapid, massive response by Pyronema species », PLOS ONE, vol. 15, no 3, (PMID 32130222, PMCID PMC7055920, DOI 10.1371/journal.pone.0222691, lire en ligne )
- (en) Ellie Shechet, « This Fire-Loving Fungus Eats Charcoal, if It Must » , sur The New York Times,
- (en) Monika Fischer, « Pyrolyzed Substrates Induce Aromatic Compound Metabolism in the Post-fire Fungus, Pyronema domesticum », Frontiers in Microbiology, vol. 12, (PMID 34777277, PMCID PMC8579045, DOI 10.3389/fmicb.2021.729289, lire en ligne )
- (en) « Pyronema » , sur www.mycobank.org (consulté le )
- (en) « Pyronema omphalodes » , sur ascomycete.org/ (consulté le )
- Pierre Bulliard (13 tomes), Herbier de la France, ou Collection complette des plantes indigenes de ce royaume : avec leurs détails anatomiques, leurs propriétés, et leurs usages en medecine, Paris, A. J. Dugour & Durand, 1780–1793
- (en) L. Fuckel, « Symbolae mycologicae. Beiträge zur Kenntniss der Rheinischen Pilze », Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde, vol. 23-24, , p. 1–459 (lire en ligne)
- (en) P. A. Saccardo, « Discomyceteae et Phymatosphaeriaceae », Sylloge Fungorum, vol. 8, , p. 1–1143
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :