Raymond Loretan | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée constituante de Genève | |
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Secrétaire général du PDC Suisse | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sion |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
Père | Wolfgang Loretan |
Enfants | Sophie de Quay |
Diplômé de | Université de Fribourg, université de Strasbourg |
Profession | Diplomate |
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Raymond Loretan, né le à Sion, est un diplomate et homme politique suisse, membre du Parti démocrate chrétien. Il est secrétaire général de ce parti de 1993 à 1997.
Biographie
Raymond Loretan naît le à Sion[1]. Il est le fils du conseiller d'État valaisan Wolfgang Loretan[2]. Il obtient en 1981 une licence en droit de l'université de Fribourg, puis un diplôme de droit européen de l'université de Strasbourg[3],[4].
Il commence sa carrière diplomatique au Département fédéral des affaires étrangères en 1983 par un stage auprès de l'Organisation des Nations unies à New York et à La Haye. En Suisse, il assume ensuite les fonctions de secrétaire diplomatique du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères Édouard Brunner entre 1984 et 1987[3].
Il devient ensuite conseiller personnel du conseiller fédéral Arnold Koller au sein du Département militaire fédéral et au Département fédéral de justice et police entre 1987 et 1990[3]. Il quitte alors une première fois l'administration fédérale pour prendre le poste de délégué du canton du Valais pour l'Europe de 1991 à 1992[5],[6]. À ce titre, il s'engage dans la campagne en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, soumise au vote le [7]. Il devient ensuite secrétaire général du Parti démocrate-chrétien de 1993 à 1997[5],[6]. En 1995, il est également nommé directeur de Sion-Expo[8].
En 1997, il retourne dans le service diplomatique et devient ambassadeur de Suisse à Singapour et Brunei jusqu'en 2002, puis consul général de Suisse à New York jusqu'en 2007. À l'occasion de ce mandat, il développe le programme Swiss roots[Quoi ?][9]. En 2007, Raymond Loretan quitte l’administration fédérale.
Il cofonde alors le cabinet de conseils Fasel Balet Loretan et prend la présidence exécutive du groupe Swiss Medical Network[10]. Plus tard, il prend également la vice-présidence du Groupe coté AEVIS VICTORIA et devient administrateur du groupe hôtelier Victoria Jungfrau Collection.
De 2012 à , il est président de la Société suisse de radiodiffusion et télévision[10]. En 2018, il devient président du Grand Prix d'Horlogerie de Genève[11] et en 2019, président du festival de films documentaires Visions du Réel[12].
Il est le père de la chanteuse Sophie de Quay[13],[14].
Parcours politique
Membre du Parti démocrate-chrétien, il en est le secrétaire général de 1993 à 1997[3]. Il est proche de l'aile chrétienne-sociale du parti[15]. En 1996, il hésite à se porter candidat au Conseil d'État valaisan, avant d'y renoncer[16].
En 2008, il est élu membre de l'Assemblée constituante genevoise avec un siège à la Commission de l'organisation territoriale et des relations extérieures[17].
Lors des élections fédérales de 2015, il se présente au Conseil des États, faisant liste commune avec le libéral-radical Benoît Genecand, mais il n'est pas élu[18].
Notes et références
- B. O. Schneider, « Raymond Lorétan ou le défi "Valais-Europe" », Le Nouvelliste, , p. 19 (lire en ligne)
- « Base de données des élites suisses | Loretan, Raymond (1955 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
- « Le PDC genevois Raymond Loretan candidat au Conseil des États », sur RTS.ch,
- « Conseil d'Administration : Raymond Loretan, né en 1955, citoyen suisse, Vice-président du Conseil d’administration », sur aevis.com
- Yves Pétignat, « Le PDC prend un coup de jeune avec le Valaisan Raymond Loretan », Le Nouveau Quotidien, , p. 8 (lire en ligne)
- AP, « Un "Monsieur Europe" pour le PDC », L'Impartial, , p. 4 (lire en ligne)
- Mario Carera et Michel Zendali, « EEE: le front du refus s'élargit », Le Nouveau Quotidien, , p. 3 (lire en ligne)
- « Raymond Loretan, président de Sion-Expo », Le Nouveau Quotidien, , p. 14 (lire en ligne)
- « USA: l'opération «Swiss Roots» a été un succès », sur swissinfo.ch,
- Christiane Imsand, « Raymond Loretan for president! », L'Express, , p. 20 (lire en ligne)
- Valère Gogniat, « Raymond Loretan, nouveau diplomate de l’industrie horlogère », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ATS, « Raymond Loretan président de Visions du Réel », Le Matin, (lire en ligne)
- France Massy, « Sophie de Quay, une Lorétan qui (en)chante », Le Nouvelliste, no 167, , p. 5 (lire en ligne )
- Francois Barras, « Portrait de Sophie de Quay : La réception réussie de la fille de l’ambassadeur », sur 24 heures, (consulté le )
- Béatrice Schaad, « On se dispute Raymond Loretan. Sera-t-il le Monsieur Expo des "Trois Lacs"? », Le Nouveau Quotidien, , p. 9 (lire en ligne)
- Jean-Michel Bonvin, « Raymond Loretan ne sera pas conseiller d'État. Retour raté de l'enfant prodigue du Valais. », Le Nouveau Quotidien, , p. 8 (lire en ligne)
- « Assemblée constituante » [PDF], sur ge.ch,
- tmun, « Le candidat PDC aux États Raymond Loretan se retire à Genève », RTS Info, (consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :