Directeur du Muséum national d'histoire naturelle | |
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Président Société entomologique de France | |
Constantin Dumont (d) |
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Faculté de médecine de Paris (doctorat) (jusqu'en ) Faculté des sciences de Paris (doctorat) (jusqu'en ) Université de Toulouse |
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Jacqueline Galmiche (d) |
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Personne liée |
Charles Alluaud (co-collectionneur ou co-collectionneuse) |
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Abréviation en zoologie |
Jeannel |
René Gabriel Jeannel, né le à Paris 4e et mort le à Paris 7e, est un naturaliste français directeur du Muséum national d'histoire naturelle.
Biographie
Jeunesse
Famille
René Jeannel est né en 1879 à la caserne des Célestins de la Garde républicaine à Paris où son père est médecin[1].
Études

Il fait ses études secondaires à Toulouse, où il rencontre Bernard Lamounette, professeur de sciences naturelles qui lui communique sa passion pour la spéléologie. Il récolte dans la grotte d'Oxybar des Basses-Pyrénées ses premiers Aphaenops, coléoptères troglobies aveugles et découvre deux espèces nouvelles qu'Elzéar Abeille de Perrin qui décrit et lui dédie le nom scientifique d'Aphaenops jeanneli[2].
Il décide alors de faire une carrière de biologiste mais suit finalement les projets de son père Maurice en commençant sa médecine à Toulouse puis à Paris où il poursuit en parallèle des études de sciences naturelles, en Sorbonne auprès du professeur Georges Pruvôt. Interne en 1903, il obtient son doctorat en médecine en 1907[3].
Recherches scientifiques
Sa première communication scientifique, en 1905, porte sur le coléoptère Carabus splendens et est faite à la Société entomologique de France dont il est élu président en 1932 à l'occasion du centenaire de cette société.
Pendant son internat en chirurgie, il réussit à faire de la spéléologie dans les catacombes de l'hôpital du Kremlin-Bicêtre où il étudie les insectes cavernicoles. En 1907, il fonde avec Emil Racoviță une organisation internationale de biospéléologie[4].
En 1908, il obtient sa licence en sciences et découvre les fresques paléolithiques de la grotte du Portel dans les Pyrénées, étudiées par l’abbé Henri Breuil.
En 1909, Georges Pruvot le fait nommer préparateur à la station de biologie marine de Banyuls où il prépare une thèse en sciences sur les Bathysciinae qu'il soutiendra en 1911[5]. Il y rencontre Louis Fage qui deviendra son ami[6] et à qui il dédie le coléoptère cavernicole Diaprysius fagei Jeannel[7]. La station de Banyuls avait alors pour codirecteur l'océanographe et explorateur antarctique Emil Racoviță, un roumain de Moldavie à la réputation scientifique déjà établie, qui devint bientôt son indéfectible ami. Ensemble, ils se prirent de passion pour les grottes catalanes et pyrénéennes[8]. En 1911-1912, ils parcoururent l'Afrique orientale à pied, des Aberdare au Kilimandjaro, dans des contrées encore sauvages à la biodiversité foisonnante, accompagnant Charles Alluaud, envoyé du Muséum[9].
École jeannelienne
René Jeannel est un innovateur dans le monde de l'entomologie, ses recherches et innovations sont à l'origine d'une école jeannelienne[10],[11],[12].
- René Jeannel, Révision des Bathysciinae
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L. Hohenwarti
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L. Grouvellei
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Leptodirus hochenwartii
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Sciaphyes sibiricus
- Digonostoma violaceum de Madagascar.
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Dessin à l’encre de Chine de René Jeannel (collection Galmiche)
Écologie
Écologue en avance sur son temps, Jeannel avait déjà compris que l'homme est un agent destructeur de la nature. Il avait, avec ses amis Emile Racovitza et Grigore Antipa (1867-1944), partagé les idées d'Ernst Haeckel (1834-1919), l'un des inventeurs de l'écologie, et il développa avec eux la démarche géonomique qui sera poursuivie plus tard par François Terrasson (1939-2006)[13]. Une de ses citations a traversé les temps « L'Homme est, fils de la forêt et père du désert»[14].
Carrière
La carrière de René Jeannel couvre les sciences de la biologie et géologie : zoologiste, entomologiste, botaniste, géologue, paléontologue, préhistorien, spéléologue, explorateur et biogéographe[15].
En 1912, René Jeannel, nommé boursier de l'Institut Pasteur, revient à Paris et y rencontre Émile Brumpt (1877-1951) avec qui il étudie les insectes piqueurs à Paris au Museum chez Louis Eugène Bouvier (1856-1944). Pendant la Première Guerre mondiale, il reprend son métier de médecin comme chirurgien d'ambulance : Verdun, les Éparges, la Somme.
Après la guerre, il est maître de conférences à la faculté des sciences de Toulouse. En 1921, Racovitza, rentré en Roumanie, lui propose le poste de professeur de biologie générale à la faculté de médecine de Cluj. René Jeannel prend ses fonctions en Roumanie accompagné de sa famille. Il est rejoint, en 1924, par le Suisse Pierre-Alfred Chappuis, les trois hommes créent l’Institut mondial de spéléologie avec la revue internationale Biospeologica[16]. La Roumanie honore le trio[17] en les faisant membres d'honneur de son Académie royale[1].
En 1927, René quitte Cluj et revient au Muséum où il fait construire le Vivarium que l'on peut toujours voir dans la Ménagerie du Jardin des plantes. Il se rend deux ou trois mois par an en Roumanie pour enseigner à la faculté de médecine jusqu'à sa nomination en 1931 comme professeur au Muséum, responsable de la chaire d'entomologie[18]. Il encourage Paul Remy à poursuivre ses recherches et notamment l'exploration des cavernes du massif karstique de l'ancien sandjak de Novipazar en Yougoslavie[19].
En 1932-1933, il continue ses expéditions outre-mer : l'Omo en Éthiopie en 1932-1933 avec Camille Arambourg et Pierre-Alfred Chappuis, les îles australes subantarctiques dont les îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul, Amsterdam en 1938-1939, et entre les deux, chaque année, d'innombrables explorations spéléologiques,environ 400, en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique. En 1935, Jeannel est assez connu pour servir de modèle à des personnages de roman le Pr Paturel d'Arnould Galopin, de bandes dessinées, d'un film où parmi les figurants on compte les Blattes géantes du Vivarium, où sa distraction légendaire sert de contrepoint pittoresque à une érudition phénoménale[20].

Ses 511 publications totalisent plus de 20 000 pages, mais la clef de voûte de son œuvre est son soutien à la théorie de la dérive des continents, émise par Alfred Wegener, avec des arguments biogéographiques[10], et cela alors que la majorité des géologues la rejetaient, car la tectonique des plaques n'avait pas encore été trouvée[21].
Directeur du Muséum en 1951, il prend sa retraite en 1952, après avoir fondé avec le zoologue toulousain Albert Vandel, le laboratoire souterrain de Moulis[22] dans l'Ariège, pour étudier les animaux cavernicoles dans leur milieu[23]. C’est dans cette grotte que sont formés tous les guides de visite des grottes de France[24].
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Un aspect du laboratoire d'entomologie du Muséum.
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À droite, le Vivarium du Muséum de Paris, conçu par Emmanuel Pontremoli sur les plans de René Jeannel en 1926 avec les fonds de la souscription Pasteur.
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L'intérieur du vivarium.
Hommages
Toponymie
Après sa mort, son nom est donné à plusieurs lieux commémorant ses activités :
- Allée du Muséum longeant le nouveau laboratoire d'Entomologie du 43 rue Buffon vers l'Orangerie ;
- Station d'écologie expérimentale du CNRS à Moulis ;
- Plateau volcanique aux cavités peuplées d'insectes troglobies, qu'il avait exploré en 1932 sur l'île de la Possession, au-dessus de la Base Alfred-Faure.
Entomologie
Plusieurs espèces ont été nommées en hommage à René Jeannel ainsi les genres Bathyscia jeanneli et Aphoenops jeanneli[25].
Statue
En 1965, la Roumanie offre une statue de René Jeannel au Muséum de Paris qui la remet à l'Institut de Spéléologie de Cluj en 2000.
Elle est toujours visible dans le jardin de l'Institut[26].
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Au nord-est du « clos Patouillet » ou « îlot Buffon-Poliveau » en haut à droite du liséré rouge du Muséum national d'histoire naturelle se trouve, au 45 rue Buffon, l'allée René Jeannel qui longe le laboratoire d'Entomologie.
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Le plateau Jeannel sur l'Île de la Possession
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Micropterix jeanelli
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Buste René Jeannel
Publications
511 publications entre 1905 et 1965 dans d’innombrables revues spécialisées françaises et étrangères dont de nombreux ouvrages généraux, ou retraçant sa création du Vivarium et ses différentes explorations[27] :
- Faune cavernicole de la France avec une étude des conditions d'existence dans le domaine souterrain, Encyclopédie entomologique Vol. VII, Ed. P. Lechevalier, Paris, 1926, 338 p.
- Le vivarium du jardin des plantes de l'année 1928, Société nationale d'acclimatation de France, Revue d'Histoire Naturelle, Vol. 10, no 2-3, 1929, p. 1-30.
- Muséum National d'Histoire Naturelle : Guide illustré du vivarium, Firmin-Didot, 1929, 32 p.
- Mission scientifique de l'Omo : Un cimetière d'éléphants, Société des Amis du Muséum, Paris, impr. Firmin-Didot, Mesnil (Eure), 1934, 159 p.
- Au seuil de l'Antarctique : croisière du "Bougainville" aux îles des manchots et des éléphants de mer, Publications du Muséum national d'histoire naturelle, no 5, Paris, 1941, 236 p.
- La Genèse des faunes terrestres : Éléments de Biogéographie, Presses universitaires de France, Paris, 1942, 513 p.
- Les fossiles vivants des cavernes, L'Avenir de la Science, nouvelle série no 1, Gallimard, Paris, 1943, 321 p.
- Les Hautes Montagnes d'Afrique : vers les neiges éternelles sous l’équateur, Publications du Muséum national d'histoire naturelle, Supplément no 1, Paris, 1950, 254 p.
- La marche de l’évolution, Publications du Muséum national d'histoire naturelle, no 15, Presses universitaires de France, Paris, 1950, 171 p.
- Biogéographie des terres Australes de l'océan Indien, Revue française d'entomologie, Vol. 31, no 5, 1964, p. 319-417.
Distinctions
- 1923 : chevalier de la Légion d'honneur ;
- 1935 : officier de la Légion d'honneur à l'occasion du tricentenaire du Muséum ;
- 1951 : commandeur de la Légion d'honneur ;
- 1909 : Prix Constant décerné par la Société entomologique de France ;
- 1921 : Prix Passet décerné par la Société entomologique de France.
Voir aussi
Bibliographie
- « Les grandes figures disparues de la spéléologie française », Spelunca Revue de la Fédération Française de Spéléologie (Spécial centenaire de la spéléologie), no 31, , p. 57 (lire en ligne)
- Delanghe, D. (2001) - Médailles et distinctions honorifiques [PDF], Coll. Les Cahiers du CDS no 12
- Delamare-Deboutteville, Cl. et Paulian, R. (1966) - « Hommage à René Jeannel », Annales de la Société entomologique de France (N.S.), 2 (1), p. 3-37 Comprend la liste des 511 publications de Jeannel, de 1905 à 1965.
- Pierre Boulanger, Grottes et abimes, Nouvelles Éditions Latines, (ISBN 978-2723314558, lire en ligne), P135
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative au sport :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie de René Jeannel sur le site des Hôpitaux de Paris
Notes et références
- Qui était René Jeannel ? : in Jacqueline Jeannel : Ma Roumanie (« România mea »). Académie roumaine, Centre d'études transylvaines de Cluj, Jacqueline Jeannel-Galmiche, Jean-Marie Galmiche, 2012, 249-69.
- ↑ Aphoenops jeanneli
- ↑ Jacqueline Galmiche, Jean-Marie Galmiche, « AAIHP - René JEANNEL Professeur d’Entomologie au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris : L'Internat de Paris no 42, Association amicale des anciens internes en médecine des hôpitaux de Paris », sur www.aaihp.fr, Paris, (consulté le )
- ↑ Haroun Tazieff, Les Profondeurs, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 389.
- ↑ Révision des Bathysciinae (coléoptères silphides). Morphologie, distribution géographique, systématique, Archives de zoologie expérimentale et générale, 5e série tome VII, n°1 (lire en ligne)
- ↑ C. Motas, Hommage à la mémoire de René Jeannel (23 mars 1879 - 20 février 1965). Suivi de la liste complète de ses publications, International Journal of Speleology, 2(3), 1966 : 229-267. (pdf)
- ↑ R. Jeannel, Diagnose de quelques nouveaux Diaprysius de l'Ardèche in Bulletin de la Société entomologique de France, 19, 1914 : 241-242.
- ↑ Jacques Aguilar, « René Jeannel, l’Homme des Cavernicoles », Histoires d'Entomologistes, vol. 31, no 146, , p. 31-2 (lire en ligne)
- ↑ Gheorghe Racovita, « L'Œuvre entomologique de René Jeannel », Institut de Spéologie Émile Racovitza, (lire en ligne)
- Renaud Paulian, Les coléoptères à la conquête de la terre, Société Nouvelle des Éditions Boubée, (ISBN 978-2-85004-072-6, lire en ligne), p. 22, 31-2
- ↑ Éditions Larousse, « René Jeannel - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
- ↑ « Introduction à l'entomologie : Anatomie générale. Classification par R. Jeannel », Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol. 14, no 10, , p. 53–53 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Constantin Motaş, In memoriam René Jeannel, in : Travaux de l'Institut de Spéléologie Emile Racovitza , tome XV, 1976: 5-7.
- ↑ Nathalie Tordjman, Sauvons les Forêts !, Rustica Éditions, , 13 p. (ISBN 978-2815314886) :
« Un lieu commun abusivement attribué à Chateaubriand est repris à l’envi tant il résume bien la situation : « Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent. » René Jeannel, entomologiste et directeur du Museum national d’histoire naturelle, le formulait ainsi au début des années 1950 : « L’homme est fils de la forêt et père du désert. » »
- ↑ Jean-Jacques Amigo, « René, Gabriel, Marie Jeannel », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506)
- ↑ D. L. Daniclopol, « L'Actualité des idées de Biospeologica dans le cadre de la lutte pour la sauvegarde de la Biodiversité Globale », Biospeologica et son empreinte culturelle, (lire en ligne)
- ↑ Ils formaient un véritable trio de « mousque-sous-terres » scientifiques (en roumain musca = mouche)
- ↑ L'Internat de Paris. no 42, 2e trimestre 2005, 21-4 René Jeannel (1879-1965) Promotion 1903. Professeur d'entomologie au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris de Galmiche (née Jeannel) Jacqueline, Galmiche Jean-Marie
- ↑ (fr) Condé, B. (1962) - « Paul A. Remy (1894-1962). L'œuvre spéléologique », Spelunca 4e série no 3-1962, C.N.S.-S.S.F., Paris, p. 6
- ↑ Christophe Bouget, Secrets d'insectes: 1001 curiosités du peuple à 6 pattes, Editions Quae, (ISBN 978-2-7592-2448-7, lire en ligne)
- ↑ Maximilien Sorre, « La genèse des faunes terrestres d'après R. Jeannel », Annales de géographie, vol. 54, no 295, , p. 214–219 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (fr) « Historique de la Station d'écologie expérimentale du CNRS à Moulis », sur le site du CNRS (consulté le )
- ↑ Michel Bouillon, Découverte du monde souterrain, Paris, Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-22833-3, lire en ligne)
- ↑ Max Poll, « Hommage à René Jeannel (1897-1965) », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, vol. 51, no 1, , p. 626–627 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean-Jacques Amigo, « Abeille de Perrin (Elzéar, Emmanuel, Arène) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506)
- ↑ Philippe Jaussaud, Édouard-Raoul Brygoo, « Du Jardin au Muséum en 516 biographies », sur www.google.com, (consulté le )
- ↑ Jean Gouillard, Histoire des entomologistes français, 1750-1950, Editions Boubée, , 287 p. (ISBN 978-2-850-04109-9, lire en ligne)
Jeannel est l’abréviation habituelle de René Jeannel en zoologie.
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- Naissance en mars 1879
- Naissance dans le 4e arrondissement de Paris
- Médecin français du XXe siècle
- Zoologiste français du XXe siècle
- Membre de la Société zoologique de France
- Botaniste français du XXe siècle
- Entomologiste français du XXe siècle
- Membre de la Société entomologique de France
- Biogéographe
- Géologue français du XXe siècle
- Paléontologue français du XXe siècle
- Préhistorien français
- Explorateur français du XXe siècle
- Spéléologue français
- Membre de l'Académie roumaine
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1951
- Décès en février 1965
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès à 85 ans