Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. Représentation induite d'un groupe fini
Représentation induite d'un groupe fini 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2015).

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

En mathématiques une représentation induite est une représentation d'un groupe canoniquement associée à une représentation de l'un de ses sous-groupes. L'induction est adjointe à gauche de la restriction (en). Cette propriété intervient dans la formule de réciprocité de Frobenius.

Cet article traite le cas des groupes finis.

Définitions et exemples

[modifier | modifier le code]

Dans tout l'article, G désigne un groupe fini, H un sous-groupe de G et θ une représentation de H dans un espace vectoriel de dimension finie W sur un corps K. G/H désigne l'ensemble des classes à gauche modulo H.

Définitions

[modifier | modifier le code]
  • La représentation induite par une représentation θ du sous-groupe H de G est la représentation de G, notée ρ = IndG
    H
    θ, ou simplement Ind(θ) s'il n'y a pas de risque d'ambiguïté, telle que :
    • θ est une sous-représentation de la restriction ResG
      H
      (ρ) de ρ à H ;
    • pour toute représentation σ de G, le morphisme naturel suivant est un isomorphisme entre espaces des morphismes de représentations :
      hom G ⁡ ( I n d H G θ , σ ) → ∼ hom H ⁡ ( θ , R e s H G σ ) {\displaystyle \hom _{G}(\mathrm {Ind} _{H}^{G}\theta ,\sigma ){\overset {\sim }{\to }}\hom _{H}(\theta ,\mathrm {Res} _{H}^{G}\sigma )} {\displaystyle \hom _{G}(\mathrm {Ind} _{H}^{G}\theta ,\sigma ){\overset {\sim }{\to }}\hom _{H}(\theta ,\mathrm {Res} _{H}^{G}\sigma )}.

Son unicité (à isomorphisme près) est garantie par cette propriété universelle d'adjonction, et son existence est assurée par la construction ci-dessous.

  • Si ψ désigne le caractère de θ, celui de ρ dépend uniquement de ψ. Il est donc appelé caractère induit par ψ et noté Ind(ψ) ou encore IndG
    H
    (ψ) si un risque d'ambiguïté existe.

Construction

[modifier | modifier le code]

Soit W le K[H]-module sous-jacent à la représentation θ de H, et soit ρ la représentation de G associée au K[G]-module

V = K [ G ] ⊗ K [ H ] W . {\displaystyle V=K[G]\otimes _{K[H]}W.} {\displaystyle V=K[G]\otimes _{K[H]}W.}

Alors ρ = IndG
H
θ, puisque :

  • W = K[H]⊗K[H]W est bien un sous-K[H]-module de V ;
  • pour tout K[G]-module E, on a un isomorphisme naturel :
    hom K [ G ] ⁡ ( V , E ) → ∼ hom K [ H ] ⁡ ( W , E ) {\displaystyle \hom _{K[G]}(V,E){\overset {\sim }{\to }}\hom _{K[H]}(W,E)} {\displaystyle \hom _{K[G]}(V,E){\overset {\sim }{\to }}\hom _{K[H]}(W,E)}
    qui peut se « déduire de la formule Hom(A,Hom(B,C))=Hom(A⊗B,C) » (Serre, p. II - 7) ou se détailler de façon plus élémentaire (Serre, p. II - 6) en vérifiant la bijectivité de l'application linéaire qui, à tout G-morphisme f de V dans E, associe le H-morphisme restriction de f à W.

Exemples

[modifier | modifier le code]
  • Si H = G, alors IndG
    H
    θ = θ.
  • Si θ est la représentation triviale de H, alors IndG
    H
    θ est la représentation par permutations associée à l'action naturelle de G sur G/H.
  • Si θ est la représentation régulière de H, alors IndG
    H
    θ est la représentation régulière de G[1].

Propriétés

[modifier | modifier le code]

Premières propriétés

[modifier | modifier le code]
  • Une représentation (V,ρ) de G est équivalente à IndG
    H
    θ si et seulement si :
    • W est un sous-K[H]-module de V ;
    • V = ⊕c∊G/H cW, où la notation cW signifie : ρs(W) pour n'importe quel élément s de la classe à gauche c. (Un tel ρs(W) ne dépend pas du choix de s dans c puisque si tH = c =sH alors t est de la forme sh pour un certain élément h de H, si bien que ρt(W) = ρs(ρh(W)) = ρs(W).)
Exemples
  • Soient G le groupe symétrique S3, engendré par un 3-cycle c et une transposition t, H le sous-groupe alterné A3 = {1, c, c2}, W = ℂe1 et θ la représentation de H sur W définie par θc(e1) = je1. Alors G/H = {H, tH} et IndG
    H
    θ est la représentation ρ de G sur V = ℂe1⊕ℂe2 définie par : ρt(e1) = e2 et ρc(e1) = je1. On montre facilement que ρ est irréductible (par exemple en vérifiant que son caractère est de norme 1). C'est donc la représentation irréductible complexe de S3 de degré 2.
  • Soient G le groupe des quaternions Q = {±1, ±i, ±j, ±k}, engendré par i et j, H le sous-groupe {1, i, –1, –i}, W = ℂe1 et θ la représentation de H sur W définie par θi(e1) = ie1. Alors G/H = {H, jH} et IndG
    H
    θ est la représentation ρ de G sur V = ℂe1⊕ℂe2 définie par : ρj(e1) = e2 et ρi(e1) = ie1. On vérifie facilement, comme précédemment, que ρ est irréductible. C'est donc la représentation irréductible complexe de Q de degré 2.
  • Pour toute sous-représentation θ' de θ, IndG
    H
    (θ') est une sous-représentation de IndG
    H
    (θ).
  • Pour toutes représentations θ1 et θ2 de H, on a : IndG
    H
    (θ1⊕θ2) = (IndG
    H
    θ1)⊕(IndG
    H
    θ2).
Démonstrations
  • Une représentation (V,ρ) de G est équivalente à IndG
    H
    θ si et seulement si W est un sous-K[H]-module de V et V = ⊕c∊G/H cW
    (Serre, p. II - 5).

La représentation (V, ρ) définie dans la construction vérifie bien ces propriétés : il suffit pour cela de remarquer que K[G] est un K[H]-module libre (à droite), de base une transversale à gauche de H dans G. Réciproquement, « l'unicité est immédiate », c'est-à-dire que deux représentations de G vérifiant ces propriétés sont clairement isomorphes.

  • Pour toute sous-représentation θ' de θ, IndG
    H
    (θ') est une sous-représentation de IndG
    H
    (θ).

Si W' est un sous-K[H]-module de W alors K[G]⊗K[H]W' est un sous-K[G]-module de K[G]⊗K[H]W.

  • Pour toutes représentations θ1 et θ2 de H, on a : IndG
    H
    (θ1⊕θ2) = (IndG
    H
    θ1)⊕(IndG
    H
    θ2).

Pour tous K[H]-modules W1 et W2, K[G]⊗K[H](W1⊕W2) = (K[G]⊗K[H]W1)⊕(K[G]⊗K[H]W2).

Caractère

[modifier | modifier le code]
  • Le caractère χ de la représentation (V,ρ) = IndG
    H
    θ s'exprime en fonction du caractère ψ de (W, θ) par la formule suivante, dans laquelle C désigne une transversale à gauche de H dans G, et h l'ordre de H :
    ∀ t ∈ G χ ( t ) = ∑ c ∈ C c − 1 t c ∈ H ψ ( c − 1 t c ) = 1 h ∑ s ∈ G s − 1 t s ∈ H ψ ( s − 1 t s ) . {\displaystyle \forall t\in G\quad \chi (t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}\psi (c^{-1}tc)={\frac {1}{h}}\sum _{s\in G \atop s^{-1}ts\in H}\psi (s^{-1}ts).} {\displaystyle \forall t\in G\quad \chi (t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}\psi (c^{-1}tc)={\frac {1}{h}}\sum _{s\in G \atop s^{-1}ts\in H}\psi (s^{-1}ts).}
Démonstration

L'élément ρt définit un automorphisme de V qui permute les ρcW, donc sa trace χ(t) = Tr(ρt) est la somme des traces des restrictions de cet automorphisme aux ρcW qu'il laisse invariants, ce qui équivaut pour c à la relation c−1tc ∊ H. D'où :

χ ( t ) = ∑ c ∈ C c − 1 t c ∈ H T r ( ( ρ t ) | ρ c W ) . {\displaystyle \chi (t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}\mathrm {Tr} ((\rho _{t})_{|\rho _{c}W}).} {\displaystyle \chi (t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}\mathrm {Tr} ((\rho _{t})_{|\rho _{c}W}).}

Or si c−1tc ∊ H, on a :

∀ w ∈ W ρ c − 1 ∘ ρ t ∘ ρ c ( w ) = θ c − 1 t c ( w ) donc T r ( ( ρ t ) | ρ c W ) = T r ( θ c − 1 t c ) = ψ ( c − 1 t c ) , {\displaystyle \forall w\in W\quad \rho _{c^{-1}}\circ \rho _{t}\circ \rho _{c}(w)=\theta _{c^{-1}tc}(w)\quad {\text{donc}}\quad \mathrm {Tr} ((\rho _{t})_{|\rho _{c}W})=\mathrm {Tr} (\theta _{c^{-1}tc})=\psi (c^{-1}tc),} {\displaystyle \forall w\in W\quad \rho _{c^{-1}}\circ \rho _{t}\circ \rho _{c}(w)=\theta _{c^{-1}tc}(w)\quad {\text{donc}}\quad \mathrm {Tr} ((\rho _{t})_{|\rho _{c}W})=\mathrm {Tr} (\theta _{c^{-1}tc})=\psi (c^{-1}tc),}

ce qui démontre la première formule.

Pour la deuxième (qui n'a de sens que si h est inversible dans K) il suffit de remarquer que pour tout s ∊ cH, s−1ts est conjugué de c−1tc par un élément de H, et d'utiliser que ψ est centrale.

On étend cette formule aux fonctions centrales par la définition suivante :

  • Soient f une fonction centrale sur H à valeurs dans K et C une transversale à gauche de H dans G, alors la fonction IndG
    H
    (f )
    est définie par :
    ∀ t ∈ G I n d H G f ( t ) = ∑ c ∈ C c − 1 t c ∈ H f ( c − 1 t c ) . {\displaystyle \forall t\in G\quad \mathrm {Ind} _{H}^{G}f(t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}f(c^{-1}tc).} {\displaystyle \forall t\in G\quad \mathrm {Ind} _{H}^{G}f(t)=\sum _{c\in C \atop c^{-1}tc\in H}f(c^{-1}tc).}

Réciprocité de Frobenius

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Réciprocité de Frobenius.

On suppose que la caractéristique de K ne divise pas l'ordre de G. La formule de réciprocité de Frobenius s'exprime alors par :

  • Pour tout caractère ψ d'une représentation de H et tout caractère χ d'une représentation de G, les deux scalaires suivants sont égaux :
⟨ I n d H G ψ ∣ χ ⟩ G = ⟨ ψ ∣ R e s H G χ ⟩ H . {\displaystyle \langle \mathrm {Ind} _{H}^{G}\;\psi \mid \chi \rangle _{G}=\langle \psi \mid \mathrm {Res} _{H}^{G}\;\chi \rangle _{H}.} {\displaystyle \langle \mathrm {Ind} _{H}^{G}\;\psi \mid \chi \rangle _{G}=\langle \psi \mid \mathrm {Res} _{H}^{G}\;\chi \rangle _{H}.}

Cette formule est une conséquence de la propriété d'adjonction qui définit la représentation induite. Elle s'étend linéairement aux fonctions centrales.

Critère d'irréductibilité de Mackey

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Critère d'irréductibilité de Mackey.

On suppose que la caractéristique de K est nulle et que le polynôme Xe – 1, où e désigne l'exposant de G, est scindé sur K. Ainsi, les caractères irréductibles de G forment une base orthonormale des fonctions centrales à valeurs dans K et toute représentation est entièrement déterminée (à équivalence près) par son caractère. On peut prendre par exemple pour K le corps des nombres complexes.

Une double application de la formule de réciprocité de Frobenius décrite ci-dessus permet, sous ces hypothèses, de démontrer le cas particulier suivant du critère d'irréductibilité de Mackey. Deux définitions sont nécessaires pour l'exprimer. Pour tout élément s de G, Hs désigne ici l'intersection de H avec son conjugué par s et θs désigne la représentation sur W de ce sous-groupe Hs = sHs−1 ∩ H définie par :

∀ u ∈ H s θ s ( u ) = θ ( s − 1 u s ) . {\displaystyle \forall u\in H_{s}\quad \theta ^{s}(u)=\theta (s^{-1}us).} {\displaystyle \forall u\in H_{s}\quad \theta ^{s}(u)=\theta (s^{-1}us).}

Le critère s'énonce de la manière suivante :

  • La représentation Ind(θ) est irréductible si et seulement si θ est irréductible et pour tout s ∉ H, la restriction de θ à Hs est disjointe de θs.

On en déduit le corollaire suivant :

  • Si H est normal dans G, Ind(θ) est irréductible si et seulement si θ est irréductible et n'est isomorphe à aucune des θs, pour s ∉ H.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ (en) Jean-Pierre Serre, Linear Representations of Finite Groups, Springer, coll. « GTM » (no 42), 2012 (lire en ligne), p. 29.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Serre, Représentations linéaires des groupes finis [détail des éditions]

v · m
Représentations d'un groupe fini
  • Théorie des représentations d'un groupe fini et de leurs caractères
  • Algèbre d'un groupe fini
  • Fonction centrale
  • Produit tensoriel
  • Représentation de groupe
  • Représentation induite
  • Représentations du groupe symétrique
  • Représentations du groupe des quaternions
  • Représentation irréductible
  • Représentation régulière
  • Théorème de Burnside (groupe résoluble)
  • Théorème de Burnside (problème de 1902)
  • Réciprocité de Frobenius
  • Critère d'irréductibilité de Mackey
  • Théorème de Maschke
  • Lemme de Schur
  • Tableau de Young
  • Théorie des représentations modulaires (en)
  • icône décorative Portail des mathématiques
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Représentation_induite_d%27un_groupe_fini&oldid=218430758 ».
Catégorie :
  • Théorie des représentations
Catégories cachées :
  • Article manquant de références depuis décembre 2015
  • Article manquant de références/Liste complète
  • Article contenant un appel à traduction en anglais
  • Portail:Mathématiques/Articles liés
  • Portail:Sciences/Articles liés

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id