Date de naissance |
Randleman, Caroline du Nord |
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1re course | Jim Mideon 500, 1958 |
1re victoire | Course 6, 1960 |
Dernière victoire | Firecracker 400, 1984 |
Palmarès |
Champion Grand National en 1964 et 1967 Champion de la Winston cup en 1971, 1972, 1974, 1975 et 1979 Rookie de l'année en 1959 |
Statistiques en NASCAR Cup Series
Victoires | Top 10 | Poles |
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200 | 712 | 123 |
Dernière mise à jour : 5 novembre 2013
Richard Lee Petty, né le à Level Cross (en) en Caroline du Nord, est un pilote automobile américain ayant évolué en NASCAR Cup Series (anciennement dénommée Strictly Stock, Grand National, Winston ou Sprint Cup Series) entre 1958 et 1992.
Vainqueur de sept championnats (1964, 1967, 1971, 1972, 1974, 1975 et 1979), il détient le record de départs, de victoires et de pole positions de l'histoire de la NASCAR.
Il est surnommé The King (« Le Roi ») à la suite de la saison 1967 au cours de laquelle il remporte un record de 27 victoires dont dix consécutives. Victorieux à sept reprises du Daytona 500, le populaire pilote originaire du sud des États-Unis est une figure historique de son sport et membre inaugural de son temple de la renommée. La médaille présidentielle de la Liberté lui a été accordée en 1992.
Fils de Lee Petty et père de Kyle Petty ayant tous deux couru en NASCAR, Richard Petty est une véritable légende vivante dans son pays grâce à ses impressionnants résultats.
Biographie
Famille historique de la NASCAR
Né en Caroline du Nord, Richard Petty est le fils de Lee Petty, pilote de course automobile, pionnier de la NASCAR, vainqueur du premier Daytona 500 en 1959 et triple champion de la Cup Series[1].
Richard Petty ne s'essaie à la course automobile que lorsqu'il atteint ses 21 ans et ce à la demande de son père[1].
Carrière de pilote automobile
Le , devant une audience record de 82 240 spectateurs, Richard Petty remporte la sixième édition du Daytona 500, six ans après son père, au volant d'une Plymouth équipée d'un moteur Hemi[2]. Battant le record de vitesse de la course avec une moyenne de 154,334 miles/h, Petty la remporte avec un tour d'avance sur Jimmy Pardue et Paul Goldsmith[2].
En 1970, lors du Rebel 400 disputé sur l'oval de Darlington, Petty perd le contrôle de sa Plymouth Road Runner après l'éclatement d'un pneu. Il percute violemment le mur intérieur de la piste qui la sépare de la fosse. Après plusieurs tonneaux, sa voiture s'arrête sur le toit. Petty est inconscient et sa tête dépasse vers l'extérieur de la vitre de la portière[3]. S'il sort presque indemne de cet impressionnant accident, les images poussent la NASCAR à exiger l'installation du filet de sécurité couvrant la vitre latérale du conducteur. Blessé à l'épaule, Petty est battu par Bobby Isaac qui remporte le Grand National Championship de 1970.
Lors de la course de 1980 à Pocono, Petty percute le mur dans le virage numéro 2, renversant presque sa voiture. Petty se blesse au cou mais ne signale pas sa blessure aux officiels de la NASCAR pour pouvoir participer aux prochaines courses. Un tel agissement ne peut plus arriver actuellement, les règles actuelles de la NASCAR imposant une visite médicale officielle au pilote dès que celui-ci est victime d'un accident.
Dans le dernier tour du Daytona 500 de 1979, Richard Petty profite de l’accident entre les deux premiers, Bobby Allison et Cale Yarborough, pour remporter pour la sixième fois cette course[4].
Lors de l'édition 1981 du Daytona 500, Richard Petty s'impose face à Bobby Allison nettement plus rapide, en ne changeant pas ses pneus et en mettant moins d'essence lors du dernier arrêt au stand[5]. Petty sort des stands avec dix secondes d'avance et en conserve quatre sur la ligne d'arrivée[5].
Fin de carrière
Lors du Daytona 500 de 1988, Richard Petty est impliqué dans un accident lors du 106e tour. Après plusieurs tonneaux éparpillant de nombreuses pièces sur le tronçon avant du Daytona International Speedway, Petty s'en sort sans blessure sérieuse[6], à l'exception d'une perte de vision temporaire due à des forces G excessives. L'accident est similaire à ceux subis par Bobby Allison en 1987 et par Carl Edwards en 2009 sur le Talladega Superspeedway. Les voitures avaient décollé après avoir effectué des tête-à-queue et elles avaient endommagé les barrières de protection, leur causant de gros dommages. Pour son accident, la voiture de Petty avait décollé malgré la présence des plaques de restriction imposées juste avant le début de la saison 1988 par la NASCAR pour les courses à Talladega et à Daytona.
En novembre 1992, il termine sa carrière sur un accident au 95e des 328 tours du Hooters 500 disputé sur l'Atlanta Motor Speedway[7].
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La Plymouth Superbird est développée pour la NASCAR avec un aspect aérodynamique agressif. Peinte du bleu Petty, elle est ici exposée dans un salon automobile au Canada en 2014.
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Richard Petty devant sa voiture no 43 en 1973.
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Richard Petty (à droite) et sa femme Linda lors d'une visite au Président des États-Unis Ronald Reagan à la Maison-Blanche en 1985.
Petty Motorsports
À partir des années 1950, la famille Petty devient la principale attraction de Level Cross (en), petite ville de Caroline du Nord. Elle y exploite l'écurie de course Petty Enterprises dont Richard est l'un des dirigeants. Dans les années 1980, alors que d'autres propriétaires comme Rick Hendrick et Jack Roush (en) modernisent la compétition en recrutant des ingénieurs qui travaillent l'aérodynamisme de la voiture dans des usines de plus en plus grandes, Richard Petty s'y refuse et reste dans sa petite boutique de Randleman[8].
Le , son petit-fils Adam, fils de Kyle, meurt dans un accident lors d'un entraînement sur le circuit New Hampshire International Speedway. Après avoir disputé seulement une course de Cup Series, le futur pilote de l'écurie meurt à l'âge de 19 ans[8]. Le frère d'Adam, Austin, s'occupe du camp d'été dénommé Victory Junction créé par les Petty après la mort d'Adam. Ce camp est destiné à offrir aux enfants gravement malades l'expérience d'un camp d'été et du plein air. Il est doté d'un personnel médical disponible 24 heures sur 24 en cas d'urgence.
En 2008, en manque d'argent et de résultats, le Petty Enterprises est vendue à la société Boston Ventures[9]. En , l’entreprise fusionne avec Evernham Motorsports pour devenir Richard Petty Motorsports, utilisant le nom du pilote[10]. L'année suivante, Richard Petty acquiert pour plusieurs millions de dollars un tiers de parts de l'écurie dont il supervise les opérations[11].
Inauguré en 1988, le Richard Petty Museum déménage à proximité de Randleman (Caroline du Nord) en 2003 avant de retrouver son emplacement d'origine à Level Cross en .
Acteur
En 1968, il joue le rôle d'un pilote de stock-car dans le film À plein tube aux côtés d'Elvis Presley et Nancy Sinatra.
Vie privée
Petty épouse Lynda Owens en 1958. Après une longue bataille contre le cancer, elle décède le à l'âge de 72 ans, chez elle à Level Cross (Caroline du Nord)[12],[13].
Ils ont eu quatre enfants :
- Kyle Petty ;
- Sharon Petty-Farlow ;
- Lisa Petty-Luck ;
- Rebecca Petty-Moffit[14].
Carrière
Quelques chiffres donnent un aperçu de ses 35 ans de carrière :
- 1 184 départs
- 123 pôles
- 200 victoires
- 555 fois dans les 5 premiers
- 712 fois dans les 10 premiers
- 307 836 tours parcourus
- 52 194 tours menés
- 303 809 miles de course
- 8 541 210 dollars de gain
- 349 abandons
Depuis son retrait de la série, seul le record des gains (8,54 millions de dollars) a été battu par Jeff Gordon, avec 89 397 060 dollars (89 millions de dollars).
Dans la culture populaire
Richard Petty a inspiré le personnage de Strip « The King » Weathers (no 43) dans le film d'animation Cars et lui a prêté sa voix dans la version originale. Sa femme Lynda en a fait de même pour la voiture jouant son épouse.
Notes et références
Notes
Références
- (en) Jerry Bledsoe, « Richard Petty: A Cool, Careful Superstar », The New York Times, , p. 2, section S (lire en ligne ).
- (en) Frank M. Blunk, « Petty Takes 500‐Mile Daytona Auto Race With Record Speed of 154 M.P.H. », The New York Times, vol. CXIII, no 38747, , p. 32 (lire en ligne ).
- (en-US) « Untold Stories: Richard Petty’s 1970 Darlington crash that destroyed his plaque » [vidéo], NASCAR, (consulté le ).
- (en) James Tuite, « Petty Wins Daytona After Leaders Crash on Last Lap », The New York Times, vol. CXXVIII, no 44133, , p. 1, section C (lire en ligne ).
- (en) Sam Moses, « Hats Off to the King : Richard Petty, sovereigh of the speedways, played tortoise to Bobby Allison's gare and won his seventh Daytona 500 », Sports Illustrated, vol. 54, no 9, , p. 18-21 (lire en ligne ).
- (en) AP, « Allison Edges Son at Daytona », The New York Times, vol. CXXXVII, no 47416, , p. 4, section C (lire en ligne ).
- (en) Joseph Siano, « Petty's Career Comes To a Crashing Halt », The New York Times, vol. CXLII, no 49152, , p. 3, section C (lire en ligne ).
- (en-US) Viv Bernstein, « Once Leaders, the Pettys Struggle to Keep Pace », The New York Times, , p. 10, section 8 (lire en ligne ).
- (en-US) Joseph Siano, « Still the King, but Money Rules » , The New York Times, .
- (en-US) The Associated Press, « Using The Petty Name » , The New York Times, .
- (en-US) Richard Sandomir, « Richard Petty Is a Buyer in the Sale of Petty Motorsports », The New York Times, , p. 19, section B (lire en ligne ).
- (en-US) « First Lady of NASCAR" Lynda Petty Dies » [archive du ], sur allvoices.com, (consulté le ).
- (en-US) Bruce Kenny, « LYNDA PETTY, WIFE OF RICHARD PETTY, DIES AT AGE 72 » [archive du ], NASCAR, (consulté le ).
- Roselius 2009, 1. The Crowning of the King, p. 7.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Richard Petty et Bill Neely, Grand National : The Autobiography of Richard Petty, Henry Regnery, , 212 p. (ASIN B000J0IE9K).
- (en) Richard Benyo, The Book of Richard Petty, Lopez Publications, , 200 p. (ISBN 978-0025960305).
- (en) Richard Petty, King of the Road, Macmillan Pub Co, , 200 p. (ISBN 978-0025960305).
- (en) Richard Petty et William Neely, King Richard I : The Autobiography of America's Greatest Auto Racer, Macmillan, , 268 p. (ISBN 978-0025959101).
- (en) J. Chris Roselius, Richard Petty : The King of Racing, Enslow Publishers, , 128 p. (ISBN 9780766032989).
- Article Adieu au King, Christian Courtel, Auto Hebdo no 2000, , p. 74-75.
Liens externes
- (en) Site officiel
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