Roger-Léon Anisson-Duperron | |
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Fonctions | |
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Député français | |
– (10 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Réélection | 5 mars 1876 14 octobre 1877 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Centre droit (1871-1876) Union des droites (1876-1881) |
Successeur | Ferdinand Lechevallier |
Maire de Saint-Aubin-de-Crétot | |
Conseiller général de la Seine-Inférieure | |
– (24 ans) |
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Circonscription | Canton de Caudebec-en-Caux |
Prédécesseur | Pierre Roulleau |
Successeur | Léon Stanislas Malfilâtre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise |
Parti politique | Union des droites |
Père | Alexandre-Jacques-Laurent Anisson-Dupéron |
Résidence | Seine-Inférieure |
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Roger-Léon Anisson-Duperron, né le à Paris et mort le à Paris 8e, est un homme politique français.
Biographie
Issu de la famille Anisson-Duperron, Roger-Léon Anisson-Duperron est le fils d'Alexandre-Jacques-Laurent Anisson-Dupéron, député d'Yvetot, puis pair de France, et de son épouse, Sophie Félicité Brugière de Barante. Il est le petit-fils de Claude Ignace Brugière de Barante.
Avec Alexandre Marie de Boisgelin, il accompagne Charles-Jean-Melchior de Vogüé dans un grand voyage au Levant en 1853-1854.
Il est député de la Seine-Inférieure de 1871 à 1881, siégeant à droite.
Au printemps 1873, il prend une part active à la campagne qui voit la démission de Thiers, puis l'élection du maréchal de Mac-Mahon à la présidence de la République, le 24 mai. Il soutient ensuite le gouvernement Albert de Broglie (1) dans sa tentative de restauration monarchique.
Après l'échec de cette tentative, il continue à soutenir le gouvernement Albert de Broglie (2), avant de se rallier aux lois constitutionnelles de 1875.
Son voyage au Levant puis sa position de député lui permet de devenir membre de la Commission de Voyages et Missions du ministère de l'Instruction publique à partir d'avril 1874[1].
Aux élections législatives de 1876, il est réélu député d'Yvetot et siège dans la minorité monarchiste, soutenant le gouvernement Albert de Broglie (3) après la crise du 16 mai 1877, jusqu'au renouvellement de l'été 1881.
De 1871 à 1895, il représente le canton de Caudebec en Caux au Conseil-général de Seine-Maritime.
Il est aussi maire de Saint-Aubin de Crétot, où il est propriétaire du château.
Il meurt dans son hôtel à Paris, 13 avenue Hoche[2]. Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Philippe-du-Roule et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (43e division)[3].
Mariage et descendance
Il épouse à Paris le 15 juillet 1857 Catherine de Guenifey (Paris, 8 janvier 1835 - Saint-Germain en Laye, 17 décembre 1903), fille de André Claude Alphonse, baron de Guenifey, et de Marie Claudine Barbet. Dont deux enfants :
- Marie Sophie Stéphanie Anisson du Perron (Saint Aubin de Crétot, 5 juin 1858 - Paris 16e, 28 janvier 1949), mariée à Paris les 6 et 7 novembre 1876 avec Jacques Armand Etignard de Lafaulotte, maire de Bois-Himont (1842-1916), fils de Jules Jean Baptiste Etignard de Lafaullotte et de Elisabeth Bidault;
- Jacques Anisson du Perron (Paris 8e, 7 mars 1861 - château de Saint-Fargeau, 2 janvier 1946), marié à Paris les 18 et 19 juin 1890 avec Valentine de Boisgelin (1865-1942), fille de Bruno de Boisgelin et d'Isabelle de Guéroult. Leur fille Marie Anisson du Perron épouse en 1920 André d'Ormesson, ambassadeur de France[4].
Notes et références
- ↑ Jean-Christophe Bourquin, L’État et les voyageurs savants : légitimités individuelles et volontés politiques : les missions du ministère de l'instruction publique, 1842-1914, Lille, Lille-Thèses,
- ↑ « Mort de M. Anisson-Duperron », Journal de Rouen, Rouen, no 177, , p. 2 col. 3 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg]).
- ↑ « Obsèques », Journal de Rouen, Rouen, no 180, , p. 2 col. 2-3 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg]).
- ↑ André Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France, Paris, Dentu, , 414 p. (lire en ligne), p. 119-120
Voir aussi
Bibliographie
- René Cagnat, Notice sur la vie et les travaux de M. le Marquis de Vogüé, Paris, Firmin Didot,
- Jean-Pierre Chaline (dir.) et Anne-Marie Sohn (dir.), Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie 1871-1940, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, , 352 p., 24×16 cm (ISBN 2-87775-294-1), p. 38-40
- Marquis de Vogüé, Les Églises de la Terre sainte, Paris, Didron, 1860
- « Roger-Léon Anisson-Duperron », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure, Paris, H. Jouve, coll. « Les Dictionnaires départementaux », (OCLC 462164806, lire en ligne).
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Député de la Seine-Inférieure (Troisième République)
- Député de la première législature de la Troisième République
- Député de la deuxième législature de la Troisième République
- Conseiller général de la Seine-Maritime
- Maire de la Seine-Maritime
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Naissance en avril 1829
- Naissance dans l'ancien 1er arrondissement de Paris
- Décès en juin 1908
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès à 79 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 43)