Cet article est une ébauche concernant un architecte français.
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| Roger Gonthier | |
| Présentation | |
|---|---|
| Nom de naissance | Marc Jean Roger Gonthier |
| Naissance | Périgueux |
| Décès | (à 93 ans) Saint-Palais-sur-Mer |
| Nationalité | Française |
| Activités | architecte |
| Œuvre | |
| Réalisations | gare de Limoges-Bénédictins |
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Roger Gonthier, né le à Périgueux (Dordogne)[1], et mort le à Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime)[2], est un architecte français[3]. Il est notamment l'auteur de la gare des Bénédictins à Limoges.
Biographie
[modifier | modifier le code]Roger Gonthier est le fils de l'architecte Marc Martin Gonthier dit Henri Gonthier (1859-1905) et de Marie Elise Sicault (1860-?), son épouse[4]. En 1904, Gonthier père assume également, à Limoges[5], la fonction d'inspecteur des bâtiments de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans[6],[7].
Réalisations
[modifier | modifier le code]Les principales réalisations de Roger Gonthier ont été faites à Limoges : notamment la gare des Bénédictins entre 1924 et 1929 (en tant qu'architecte de la compagnie du Paris-Orléans)[8], le pavillon du Verdurier (1920), la cité-jardin de Beaublanc (1921-1924), la Cité des Coutures (1927) et les abattoirs municipaux (1941-1943), mais également de nombreux immeubles à Paris (comme l'immeuble dit des Petites Affiches, rue Montesquieu, ou la tour Paris-Lyon, près de la gare de Lyon[9]).
Dans les années 1920, Gonthier dessine aussi des chalets représentatifs de l'architecture balnéaire de la corniche vendéenne dont sa propre villa nommée « Grosse Terre » (~1925-1928). Située sur la côte du même nom à la limite des communes de Saint-Hilaire-de-Riez et de Croix-de-Vie, elle sera connue, après 1945, sous le nom de « Maison Buet » d'après son nouveau propriétaire[10]. Outre « Grosse Terre », il dessine les villas voisines « les Récifs » et « le mas de Riez »[11].
En 1951, il procède à l'extension de la maison du gardien, au n° 1 de la rue Mallet-Stevens à Paris [12].
Hommage
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Limoges vote en juin 2016 l'attribution du nom de Roger Gonthier à l'esplanade de la gare de Limoges[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de la Dordogne, commune de Périgueux, acte de naissance no 634, année 1884 (vues 201/247) (sans mention marginale de décès)
- Archives en ligne de Paris, 16e arrondissement, année 1978, transcription de l'acte de décès no 1119, cote 16D 255, vue 11/31
- Archives de Paris 5e, acte de mariage no 1224, année 1909 (vue 16/31) (avec mention de sa profession)
- Pascal Plas, « Un architecte singulier : Roger Gonthier », Le Puy Fraud, p. 9 (extrait en ligne)
- Attestation d'aptitude à subir les épreuves d'admission à l'école nationale des beaux-arts, établi par Henri Gonthier, architecte et ancien élève de l'école des beaux-arts pour son fils Roger ([1]) sur le site agorha.inha.fr
- « Roger Gonthier : projet de la gare des Bénédictins de Limoges (1918) », sur geo.culture-en-limousin.fr (consulté le ).
- Archives de la Haute-Vienne, registre matricule no 1451, classe 1904, bureau de Limoges (avec mention de la profession de son père)
- Site limousin.culture.gouv.fr : La gare des Bénédictins (consulté le 27 février 2014).
- « La tour Paris-Lyon », sur paris-promeneurs.com (consulté le ).
- Michelle Boulègue, « La villa « Grosse Terre » : Un rêve d'architecte », bulletin de l'association V.I.E., 5 février 2015 (en ligne) sur le site association-vie-vendee.org.
- Ouest-France, « Grosse Terre, une villa témoin du style toscan rustique », sur ouest-france.fr, .
- Maison du gardien [2].
- « Extrait des procès-verbaux des délibérations du conseil municipal. Séance du 28 juin 2016. Dénomination et numérotage des voies. », sur urbanisme-limoges.fr, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pascal Plas, Roger Gonthier, un architecte singulier, Lucien Souny - Le Puy Fraud, , 160 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Architecte / Maître d'œuvre : Roger Gonthier », sur pss-archi.eu.
