6e arrt Rue Le Verrier
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 114, rue d’Assas | ||
Fin | 99, rue Notre-Dame-des-Champs | ||
Morphologie | |||
Longueur | 165 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Impasse Notre-Dame-des-Champs | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5571 | ||
DGI | 5636 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue Le Verrier est une voie du 6e arrondissement de Paris (quartier Notre-Dame-des-Champs).
Situation et accès
Longue de 165 m, elle débute au 144, rue d’Assas et se termine au 99, rue Notre-Dame-des-Champs. Elle est en sens unique dans le sens ouest-est.
Le quartier est desservi par la ligne 4 à la station Vavin. La gare de Port-Royal de la ligne B se situe à proximité.
La voie est située dans le voisinage de l’Observatoire de Paris.
Origine du nom
Cette voie porte le nom de l’astronome français Urbain Le Verrier (1811-1877).
Historique
Cette voie a été amorcée en 1883 sous le nom d’« impasse Notre-Dame-des-Champs » et prolongée, en 1888, jusqu’à la rue d’Assas[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Un grand nombre d’immeubles de cette rue - les nos 4, 6, 10, côté pair, et les nos 3, 5, 7, 11, 13, 15, 17, 21, 23, côté impair[2] - sont l’œuvre de l’architecte Henri Tassu et ont été construits entre 1885 et 1888.
- À un numéro inconnu ont vécu Évelyne Pisier, Camille Kouchner, Olivier Duhamel et Michel Houellebecq à partir des années 1980[3].
- No 2 : délégation du Viêt Nam auprès de l'UNESCO.
- No 8 : construction datant de 1887 réalisée par l’architecte Gustave Goy[4].
- No 9 : construction datant de 1887 réalisée par l’architecte Gustave Goy.
- No 13 : l'organiste Marcel Dupré y vécut.
- No 15 : le journaliste et écrivain Jean-Marie Dunoyer vécut à cette adresse de 1972 à sa mort, en 2000 ; une plaque lui rend hommage.
- No 18 : librairie Les Libres Champs Léa.
- No 19 : immeuble construit par l’architecte Louis Trintzius, qui y a résidé en 1887.
- No 20 : l’essayiste et romancier Philippe Muray vécut à cette adresse de 1978 à sa mort, en 2006. Son journal intime[5] relate ses démêlés avec ses voisins.
-
No 2.
-
Plaque au no 15.
-
No 10.
-
No 20.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 41.
- Immeubles datés et « signés » en façade.
- Camille Kouchner, La Familia Grande, Paris, Le Seuil, , 156 p. (ISBN 978-2021472660).
- « Gustave Goy », sur pss-archi.eu.
- Philippe Muray, Ultima Necat. Journal intime, Paris, Les Belles Lettres, 2015-2024.