10e arrt Rue Yves-Toudic
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Situation | |||
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Arrondissement | 10e | ||
Quartier | Porte-Saint-Martin | ||
Début | 9, rue du Faubourg-du-Temple | ||
Fin | 40, rue de Lancry | ||
Morphologie | |||
Longueur | 430 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | Début XIXe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue de l'Entrepôt (rue Lacasse pour sa partie nord) | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9983 | ||
DGI | 9988 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Yves-Toudic est une voie située dans le quartier de la Porte-Saint-Martin du 10e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
La rue Yves Toudic commence au no 9 rue du Faubourg-du-Temple et se termine après 430 mètres au niveau du no 40 rue de Lancry. Elle est large de 15 mètres et, dans son parcours du sud au nord, elle traverse la rue Léon Jouhaux, la rue Dieu, la rue Beaurepaire et la rue de Marseille.
Origine du nom
En 1946, la rue prend le nom du syndicaliste Yves Toudic (1901-1944)[1], tué un peu plus au sud, de l'autre côté de la proche place de la République elle-même plus au sud, le , lors d'une manifestation antipatriotique[2].
Cette plaque commémorative en ce sens fait quasiment angle, sur un immeuble de la proche rue Meslay, lorsqu'on y entre par la rue du Temple, côté pair normalement, à Paris 3è jouxtant République par son sud.
Historique
Cette rue a été ouverte par ordonnance du , entre les rues de Marseille et de Lancry, sous le nom de « rue Lacasse », du nom d'un propriétaire lors de l'aménagement des abords du canal Saint-Martin, avec une largeur fixée à 12 m.
À partir de 1828, elle est prolongée entre la rue de Marseille et la rue de la Douane, avec une largeur de 15 m, sous le nom de « rue de l'Entrepôt » en raison du voisinage de l'entrepôt des Douanes, construit de 1831 à 1840 par l'architecte Edme Jean-Louis Grillon[3], situé au no 14 de la rue[4].
En vertu d'un décret du , elle est une nouvelle fois prolongée entre les rues du Faubourg-du-Temple et de la Douane.
Le 11 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 2 « rue de l'Entrepôt » est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[5].
Elle prend sa dénomination actuelle par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 14, entrée de l'entrepôt des Douanes, construit de 1831 à 1840 par l'architecte Edme Jean-Louis Grillon[3], qui occupait le quadrilatère délimité par les rues de l'Entrepôt, de la Douane, de Marseille et le canal Saint-Martin.
- Au no 21, le Nouvel Alhambra, inauguré en 2008, dans les locaux de l'Association fraternelle des cheminots français[6] créée à cette adresse en 1920.
- Caserne Vérines.
Mention littéraire
La toute première adresse des Humanoïdes Associés se situait au numéro 32 de la rue ; il est parfois fait référence à "Yves Toudic" d'une manière humoristique dans les premiers numéros de Métal Hurlant.
Jean Echenoz, dans son roman Les Grandes Blondes (1995), situe dans la rue le domicile du détective Personnettaz qui traque Gloria Stella autour du monde[7],[8].
Notes et références
- « Yves Marie Toudic », Le Maitron.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 673.
- « Infrastructures territoriales et urbanisation », perso.u-pem.fr.
- Louis Lazare et Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris, Au bureau de la revue municipale, , 796 p.
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Aujourd'hui Mutuelle d'Ivry – La Fraternelle (MIF).
- Jean Echenoz, Les Grandes Blondes, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Double » (no 34), , 250 p. (ISBN 2-7073-1943-0, BNF 40138174), p. 196-198, 234-235, 241, 244.
- Jean-Patrice Dupin, « Les Grandes Blondes : un roman d’Echenoz », dans La Revue des ressources, 16 juin 2005.