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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 48″ nord, 4° 50′ 03″ est | |
Ville | Lyon | |
Arrondissement | 1er et 2e | |
Quartier | Presqu'île | |
Début | Place Bellecour | |
Fin | Place des Terreaux | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue de l'Impératrice Rue de l'Hôtel-de-Ville |
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Monuments | Musée des beaux-arts de Lyon, église Saint-Nizier | |
Protection | Site du centre historique Site du patrimoine mondial |
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Géolocalisation sur la carte : Lyon
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La rue du Président-Édouard-Herriot, plus connue localement sous le nom de rue Édouard-Herriot, est l'une des plus importantes rues commerçantes de la Presqu'île de Lyon, en France. Elle fait le lien entre les deux places les plus célèbres de la ville, la place Bellecour au sud, et la place des Terreaux au nord. Sa partie nord est située dans le 1er arrondissement (numéros pairs de 2 à 42 et numéros impairs de 1 à 25) , mais la majorité de la rue se situe dans le 2e arrondissement (numéros pairs de 44 à 106 et numéros impairs de 27 à 105).
Odonymie
Lors de son percement dans les années 1860, la rue prend le nom de rue de l'Impératrice, en l'honneur d'Eugénie de Montijo, épouse de l'Empereur Napoléon III. Après la chute de Napoléon III en 1870, la voie est renommée rue de l'Hôtel-de-Ville[1]. Quelques mois après la mort en 1957 d'Édouard Herriot, maire de Lyon depuis 1905, président du Conseil à trois reprises, la rue est nommée rue du Président-Édouard-Herriot[2]. L'usage tend à ne plus préciser la fonction d'Herriot dans le nom de la rue.
Sa longueur est de 1,2 kilomètre et sa largeur de 13 mètres.
La rue s'élargit en deux endroits pour former deux nouvelles placettes qui ne reçoivent de noms que dans les années 1930 : la place Francisque-Regaud en 1931[3] et la place Antoine-Isaac-Rivoire en 1934[4].
Histoire
La création de la rue
Au milieu du XIXe siècle, Claude-Marius Vaïsse, nouveau préfet du Rhône assumant également les fonctions de maire, décide de restructurer la Presqu'île à la manière de Georges Eugène Haussmann à Paris. Dans un premier plan dessiné en 1853[5], une nouvelle rue relie l'actuelle place de la République à la place des Terreaux. Finalement, le nouvel axe est percé dans les années 1860 en ligne droite entre la place Bellecour et la place des Terreaux. L'avenue part de la place Le Viste, élargie à la même époque, et traverse la place des Jacobins qui prend alors sa forme définitive.
La nouvelle rue (ou Avenue) absorbe en partie des rues existantes :
- la rue de la Plume qui correspond à la partie orientale de l'actuelle place Francisque Regaud,
- la rue de l'Aumône,
- la rue de Vandran,
- la place de la Fromagerie devant le chevet de l'église Saint-Nizier à l'emplacement de l'actuelle place Antoine-Isaac Rivoire,
- la rue de la Sirène[6],
- la rue de Clermont, ouverte sur les terrains appartenant à l'abbaye Saint-Pierre en 1582[7].
La plupart des immeubles bordant cette rue datent donc de la seconde partie du XIXe siècle. On peut toutefois remarquer deux immeubles plus anciens qui rompent légèrement l'alignement parfait de la rue, aux numéros 21 et 23 ; ils correspondent à la partie orientale de l'ancienne rue de la Sirène. Plus au nord, la façade de l'abbaye Saint-Pierre (actuel musée des beaux-arts de Lyon), qui donnait autrefois sur la rue de Clermont, datent du XVIIe siècle.
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La rue de Clermont avant le percement de la rue de l'Impératrice.
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La place de la Fromagerie devant le chevet de Saint-Nizier et la rue de la Sirène.
La rue au XXe siècle et XXIe siècle
Au fil du temps, la rue subit diverses aménagements ; dans les années 1990, la rue change de sens de circulation et les lampadaires-globes disparaissent.
Le principal aménagement aura surtout lieu en ; la voie de bus-vélo existante et quelques places de parking sont remplacés par des bacs en bois abritant divers végétaux tels que fleurs, buissons, arbustes et arbres ; c'est la végétalisation de la rue (ou avenue) du Président-Édouard-Herriot : Presqu'île Nature.
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La rue du Président-Édouard-Herriot depuis les Jacobins.
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La rue du Président-Édouard-Herriot pendant la Fête des Lumières.
Activités
À Lyon, elle est réputée pour sa concentration de magasins de luxe, tels que Louis Vuitton, Cartier, Dior, Longchamp, Hermès.
Elle constitue, avec la rue de la République à l'est, la rue de Brest à l'ouest et la rue Victor-Hugo au sud, le cœur commerçant de la ville. Dans sa partie sud, la rue traverse la place des Jacobins, haut lieu du luxe à Lyon avec des points de vente Sonia Rykiel, Rolex et Escada notamment.
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Entrée du musée des Beaux-Arts.
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Angle sud-ouest des rues du Président-Édouard-Herriot et du Plâtre.
Notes et références
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 157
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 154
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 247
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 252
- Plan René Dardel
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 283
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, ELAH, Lyon, 2002, p. 80