Saint-Désiré | |||||
L'église Saint-Désiré. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Huriel | ||||
Maire Mandat |
Nadège Vermez 2020-2026 |
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Code postal | 03370 | ||||
Code commune | 03225 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
433 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 29′ 54″ nord, 2° 25′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 193 m Max. 400 m |
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Superficie | 41,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Huriel | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Désiré est une commune française, située au centre de la France, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Saint-Désiré est en bordure du département du Cher (18) qui fait partie, contrairement à l'Allier, de la région Centre-Val de Loire.
Contrairement à Chazemais et à Courçais, Saint-Désiré ne fait pas partie de l'aire urbaine de Montluçon.
Saint-Désiré se trouve à :
- 17 km de Vallon-en-Sully
- 19 km d'Huriel
- 20 km de l'autoroute A71
- 25 km de Montluçon
- 35 km de Saint-Amand-Montrond
- 80 km de Moulins
- 80 km de Guéret
- 80 km de Châteauroux
- 85 km de Bourges
- 115 km de Vichy
- 130 km de Clermont-Ferrand
- 170 km de Limoges
- 195 km d'Orléans
- 320 km de Paris
- 320 km de Lyon
- 430 km de Nantes
- 450 km de Bordeaux
- 450 km de Toulouse
- 535 km de Lille
- 600 km de Marseille
Communes limitrophes
Sept communes (neuf en incluant les quadripoints avec Sidiailles à l'ouest et Vallon-en-Sully à l'est) sont limitrophes de Saint-Désiré[1] :
Hydrographie
La commune est traversée par la Queugne, affluent de rive gauche du Cher.
Voies de communication et transports
Le bourg de Saint-Désiré est traversé par les routes départementales (RD) 179 (reliant Saint-Éloy-d'Allier à l'ouest et Vesdun au nord), 241 (vers Chazemais) et 479 (vers Saint-Vitte). À l'écart du village, passent à l'ouest la RD 943 (axe Montluçon – Châteauroux) et la RD 71[1].
Saint-Désiré est un point de passage du sentier de grande randonnée 41 (GR 41) reliant Tours au Mont-Dore.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preveranges », sur la commune de Préveranges à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Désiré est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,3 %), terres arables (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (0,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le village tient son nom de saint Désiré, évêque de Bourges, mort et inhumé sur le territoire de la commune au milieu du VIe siècle au cours d'un voyage : l'église paroissiale lui est dédiée.
Histoire
Elle fait au XVIIIe siècle partie de l'ancienne province du Bourbonnais, à la limite de l'ancienne province du Berry.
Elle historiquement située dans l'ancien diocèse de Bourges et faisait partie au Moyen Âge du Berry historique.
Antiquité
À proximité de Moussais, les vestiges d'une villa gallo-romaine ont été découverts.
Moyen Âge
Vers 552, l'évêque de Bourges saint Désiré meurt et est enterré au village de Salviacus[13].
Entre le Xe et le XVe siècle, une église prieurale, une église paroissiale et une motte castrale (à la place actuelle du monument aux morts) furent construits à Saint-Désiré.
On trouve également une autre église paroissiale qui fut construite au village de Moussais qui était autrefois un village indépendant de Saint-Désiré.
XVIIIe et XIXe siècles
La commune de Moussais est rattachée à Saint-Désiré en 1811.
La mise en service de la gare de Saint-Désiré, sur la ligne de Montluçon à Châteauroux[14], favorise le développement du village[15]. Saint-Désiré atteint alors le record de 1 401 habitants en 1896. Le déclin démographique se fait sentir après la Première Guerre mondiale avec un important exode rural. On observe une stabilisation dans les vingt-cinq dernières années.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 433 habitants[Note 2], en évolution de −0,23 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de Saint-Désiré représente 6 % de la population de la communauté de communes du Pays d'Huriel.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Désiré, priorale romane des XIe, XIIe et XIXe siècles.
- Deux anciennes églises :
- ancienne église paroissiale de Saint-Désiré ;
- ancienne église paroissiale de Moussais.
- Crypte dans l'église Saint-Désiré du VIe siècle.
- Motte castrale de Saint-Désiré-Charenton, au sommet d'un mamelon. Haute d'une dizaine de mètres elle est située depuis l'église jusqu'à la route de Vesdun. Du château fort, possession des archevêques de Bourges, défendu par quatre tours, il ne subsiste rien. La motte castrale a dû être édifiée vers le Xe siècle par les princes de Déols-Charenton. Dès le XIIe siècle, la terre de Saint-Désirée fut la possession de la famille de Cilan-Saint-Désiré. En 1494, elle passe à la maison de Jean de Blanchefort. Le château est incendié en 1652[24].
- « Tumulus » de Saint-Désiré situé à côté de l'église, avec un souterrain, modeste réduit latéral et galerie de quelques mètres, découvert en 1959[24].
- Chapelle Sainte-Agathe[Note 3]. Du sommet de la colline de la chapelle Sainte-Agathe, panorama sur la vallée du Cher. Quand la météo est bonne, on peut distinguer au loin le puy de Dôme (1 469 m d'altitude).
- Ancienne abbaye de Bussières-les-Nonains.
- Ancienne villa romaine (pierre, tuiles datant de l'époque gallo-romaine).
- Ancienne gare du XIXe siècle (Châteaumeillant-Montluçon).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Noter qu'une scène du film Le Grand Meaulnes a été tournée à cet endroit. En effet, l'auteur du roman Le Grand Meaulnes, Alain-Fournier, s'est inspiré de ce lieu pour inventer le village fictif de Sainte-Agathe. Lors de sa jeunesse, l'écrivain assistait au pèlerinage du 8 mai qui avait encore une importante renommée au début du XXe siècle[25].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte de Saint-Désiré, sur geoportail.gouv.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le ). Couches « Photographies aériennes », « Carte IGN » et « Communes » activées.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Désiré et Préveranges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Preveranges », sur la commune de Préveranges - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Preveranges », sur la commune de Préveranges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dupieux, Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790, Crépin-Lebond, 121 p. (lire en ligne), p. 11.
- Ministre des travaux publics, « Partie non officielle », Journal officiel de la République française, vol. Seizième année, no 267, , p. 5154 (lire en ligne, consulté le ).
- Rémi Marchal, « L'ancienne ligne Tours-Châteauroux-Montluçon a desservi la commune jusqu’en 1969 », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil général de l'Allier fichier au format PDF consulté le 12 juillet 2008
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], Association des maires et présidents de communautés de l'Allier, (consulté le ).
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 28 (édition de l'Allier).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 320.
- Scène du film Le Grand Meaulnes (1967) tournée à la chapelle Sainte-Agathe.