Saint-Priest-en-Murat | |||||
Mairie de Saint-Priest-en-Murat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | CC Commentry Montmarault Néris Communauté | ||||
Maire Mandat |
Luc Perrin 2020-2026 |
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Code postal | 03390 | ||||
Code commune | 03256 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Priestains Saint-Priestaines [1] |
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Population municipale |
213 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 21′ 00″ nord, 2° 54′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 433 m |
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Superficie | 25,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Commentry | ||||
Législatives | 2e circonscription de l'Allier | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Priest-en-Murat est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Saint-Priest-en-Murat est un village rural situé à l'ouest des terres bourbonnaises, en limite des derniers contreforts des Combrailles.
Il se trouve à 23 km à l'est de Montluçon, à 40 km au sud-ouest de Moulins et 48 km au nord-ouest de Vichy et est traversé par l'autoroute A71 dont l'accès le plus proche est la sortie no 11 Montmarault.
La commune comprend plusieurs hameaux et écarts : Virlobier, Lavas, Chaumont, les Laurinats, Chiret, Rongère, Villepèze.
Le territoire est drainé par le Reuillon et par plusieurs ruisseaux qui s'y jettent.
Une partie du territoire communal est concernée par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 Le Reuillon au moulin de Coutet[2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montmarault à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 811,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Priest-en-Murat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), forêts (5,3 %), terres arables (4,6 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous la forme Sanctus Prejectus en 1422[14].
Histoire
Période moderne
La commune, instituée par la Révolution française, résulte de la fusion de trois anciennes paroisses : Rongères, Chaumont et Saint Prejet[15]
Le village a été desservi par la ligne de chemin de fer secondaire de Sancoins à Lapeyrouse du Réseau départemental de l'Allier de 1892 à 1949.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montlucon du département de l'Allier.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montmarault[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Commentry
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Allier.
Intercommunalité
Saint-Priest-en-Murat était membre de la communauté de communes de la Région de Montmarault, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le , redéfinit les compétences attribuées à chaque échelon territorial, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de Commentry - Néris-les-Bains, pour former, le la communauté de communes dénommée Commentry Montmarault Néris Communauté, et dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 213 habitants[Note 1], en évolution de −3,62 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Équipements
La commune s'est dotée d'une nouvelle mairie, inaugurée en septembre 2018[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Priest du XIIe, XIVe et XVe siècles ; elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [23].
- Demeure du XVIe et XVIIe siècles.
- Château de Virlobier[24]
Personnalités liées à la commune
- Hubertine Auclert (1848-1914), militante féministe née dans la commune, qui a combattu pour le droit de vote des femmes. La place du village porte son nom depuis 2018[25]
- André Chemel (1901-1947), producteur, réalisateur et scénariste né à Saint-Priest.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Priest-en-Murat sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Saint-Priest-en-Murat (03256) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Priest-en-Murat »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Saint-Priest-en-Murat sur Geneawiki
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- Conservatoire d'Espaces Naturels Auvergne, « Le Reuillon au moulin de Coutet » [PDF], sur inpn.mnhn.fr, INPN, SPN-MNHN Paris, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Priest-en-Murat et Montmarault », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montmarault », sur la commune de Montmarault - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Montmarault », sur la commune de Montmarault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques de Font-Réaulx, Pouillés de la province de Bourges, Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1961. 584 p. (Recueil des historiens de la France. Pouillés, 9-1)
- « Saint-Priest-En-Murat », Les communes, Commentry Montmarault Néris Communauté (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Luc Perrin, candidat à sa succession à Saint-Priest-en-Murat (Allier), dévoile sa liste : Luc Perrin, maire sortant de Saint-Priest-en-Murat (Allier), brigue un nouveau mandat avec une liste qui compte trois conseillers sortants et sept nouveaux candidats », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un deuxième mandat de maire pour Luc Perrin », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Elle redonne de la valeur au village : De nombreuses personnalités ont assisté à l’inauguration de la nouvelle mairie. Un projet qui avait suscité pas mal de contestation, au départ », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- Notice no PA00093289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Saint-Priest en Murat – Virlobier », Châteaux visibles, Patrimoine, XVIe siècle, sur monbourbonnais.com, (consulté le ).
- « Saint-Priest-en-Murat inaugure sa place Hubertine-Auclert : Le maire de Saint-Priest-en-Murat et de nombreux élus ont inauguré la place Hubertine-Auclert, à l'occasion du 170 e anniversaire de sa naissance », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ) « Hubertine Auclert, considérée comme l'une des premières féministes de l'histoire s'était lancée dans une grève de l'impôt en 1880, considérant que n'ayant pas le droit de vote et donc, pas de représentation légale, les femmes ne devaient pas être imposables ».