Sainte-Adresse | |||||
Le front de mer de Sainte-Adresse. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CU Le Havre Seine Métropole | ||||
Maire Mandat |
Hubert Dejean de La Batie 2020-2026 |
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Code postal | 76310 | ||||
Code commune | 76552 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dionysiens | ||||
Population municipale |
7 015 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 3 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 30′ 25″ nord, 0° 05′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 100 m |
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Superficie | 2,26 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Le Havre (banlieue) |
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Aire d'attraction | Le Havre (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Le Havre-6 | ||||
Législatives | 7e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-sainte-adresse.fr/ | ||||
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Sainte-Adresse est une commune française de la banlieue ouest du Havre située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle a été la capitale de la Belgique durant la Première Guerre mondiale.
Géographie
Localisation
Sainte-Adresse est une station balnéaire du littoral de la Manche. La ville est enserrée entre la mer et la commune du Havre.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le Havre.
- Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2,26 km2 ; son altitude varie de 0 à 100 mètres[1].
La commune se trouve sur le plateau cauchois qui appartient à l’ensemble géologique du Bassin parisien, formé à l’ère secondaire. Le sous-sol est constitué d’une grande épaisseur de craie, pouvant mesurer jusqu’à 200 mètres de profondeur[2]. Il est couvert d’une couche d’argile à silex et d’un limon fertile[3]. Ce plateau est entaillé par le vallon sec d'Ignauval qui est tapissé d’alluvions et de sédiments. Le cap de la Hève à l'ouest de Sainte-Adresse, marque l'extrémité sud de la Côte d'Albâtre et l'extrémité nord de la baie de Seine. Il culmine à 100 mètres au-dessus de la Manche. Il protège l'anse de Sainte-Adresse. Le phare de la Hève y est installé.
Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[4],[Carte 1].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,9 | 3,9 | 5,6 | 7,5 | 10,3 | 13,1 | 15,1 | 15,6 | 13,7 | 10,8 | 7,4 | 4,7 | 9,3 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6 | 8,1 | 10,4 | 13,3 | 16 | 18 | 18,4 | 16,4 | 13,1 | 9,3 | 6,5 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8 | 10,5 | 13,3 | 16,2 | 19 | 20,9 | 21,2 | 19,1 | 15,5 | 11,3 | 8,4 | 14,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,8 17.01.1985 |
−12,5 07.02.1991 |
−7,8 07.03.1971 |
−1 12.04.1986 |
1,2 04.05.1979 |
4,4 02.06.1962 |
8 20.07.1971 |
8,4 26.08.1966 |
3,3 18.09.1996 |
−0,2 28.10.03 |
−8,5 30.11.1921 |
−8,6 25.12.1962 |
−13,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 01.01.22 |
20 28.02.1960 |
24,5 30.03.21 |
26,5 21.04.18 |
30 23.05.1922 |
34,7 29.06.19 |
38,2 18.07.22 |
36,3 10.08.03 |
33,6 02.09.1961 |
28,5 01.10.11 |
20 01.11.15 |
16,4 07.12.00 |
38,2 2022 |
Précipitations (mm) | 67,5 | 53,7 | 52,5 | 52,3 | 56,5 | 58 | 48,7 | 66 | 65,4 | 86,2 | 87,5 | 95,5 | 789,8 |
Urbanisme
Typologie
Au , Sainte-Adresse est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine du Havre[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[11],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (85,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), zones humides côtières (0,6 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 3 776, alors qu'il était de 3 762 en 2016 et de 3 727 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sainte-Adresse en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (4,1 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Sainte-Adresse[I 3] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 91,9 | 88 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,9 | 4,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,1 | 7,9 | 8,1 |
La commune ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux. En effet, elle ne dispose en 2019 que d'un taux de 12,44 %[17]
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caput Caleti en 1249 (archives départementales de la Seine-Maritime 54 H), Sancti Dionisii de Capite Caleti en 1294 (Arch. S.-M. 23 H — cart. f. 11 v.), Le Quief de Caus en 1319 (Arch. S.-M. G 3267, 3268), Par. du Quief de Caux 1401 (Arch. S.-M. G 16, 17), Saint Denis du Chef de Caux en 1415 (Arch. S.-M. G 1606), Quief de Caux en 1474 et 1475 (Arch. S.-M. G 70), Sainte Adresse en Caux en 1476 (Arch. S.-M. tab. Rouen), Sainte Adresche en 1479 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.), Sainte Adresse en 1541 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.)[18].
Le nom de Sainte-Adresse ne serait pas lié à une sainte, mais à un promontoire servant de repère, d'« adresse » pour les marins[19], ou encore à l'adresse dont devaient faire preuve les marins pour franchir le cap de la Hève[20].
Histoire
L'ancien nom de la commune était Saint-Denis-Chef-de-Caux, dû à l'église Saint-Denis, près de la mairie.
Antiquité
Sainte-Adresse étant située au bord des falaises, les habitations gallo-romaines de cet ancien village de pêcheurs sont sûrement maintenant au fond de la Manche[réf. nécessaire].
Moyen Âge
Le , en pleine guerre de Cent Ans Henri V d'Angleterre y débarque avec sa flotte composée de 1 600 navires[21] pour tenter de reconquérir son « héritage français ».
Révolution française et Empire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Cap-d'Antifer et de Cap-de-la-Hève[1].
Époque contemporaine
En 1899, est ouverte la ligne de l'ancien tramway du Havre, qui desservira la station jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

À partir de 1905, Georges Dufayel, homme d’affaires parisien, crée à Sainte-Adresse ex nihilo un lotissement balnéaire, le Nice havrais, qui est à lui seul une véritable station balnéaire. L’architecte havrais Ernest Daniel dirige les opérations. L’avenue des Régates, sur le front de mer, est conçue à l’image de la promenade des Anglais de Nice.
- Sainte-Adresse au tout début du XXe siècle
-
Ensemble du Nice havrais.
-
Vue d'ensemble du Boulevard Maritime.
-
La rue de la Hève et le boulevard Albert Ier.
-
Photographie ancienne de l'entrée du fort de Sainte-Adresse.
Pendant la Première Guerre mondiale, alors que la Belgique est presque entièrement occupée par les Allemands, Sainte-Adresse est capitale administrative du royaume, cédée à bail au gouvernement belge pour la durée des hostilités, afin de ne pas faire de celui-ci un gouvernement en exil[22]. Ce dernier s'installa donc du jusqu'à [23] dans l'« immeuble Dufayel », construit par Georges Dufayel en 1911. Les ministères, administrations et personnel diplomatique, soit plus de 1 000 personnes logèrent dans la ville à partir du . Le gouvernement belge avait à sa disposition un bureau de poste, utilisant des timbres-poste belges, ainsi que son parc de réparation automobile, son hôpital, son école. Une usine d'armement belge explosera accidentellement le à Graville-Sainte-Honorine faisant une centaine de morts.
Le chef du gouvernement belge, Charles de Broqueville, ne séjourne à Sainte-Adresse que le week-end, faisant constamment des allers et retours pour voir le roi Albert Ier, resté en zone libre belge, à La Panne. Le souverain belge ne s'est jamais rendu à Sainte-Adresse, mais a néanmoins son boulevard, sa place et sa statue monumentale, érigée en 1938, mise à l'abri en 1940, et ré-inaugurée en 1947[23].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y construisent plusieurs ouvrages de fortification du mur de l'Atlantique pour défendre le port du Havre.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement du Havre du département de la Seine-Maritime[I 1].
Elle faisait partie de 1801 à 1888 du canton d'Ingouville. cette année là, il est rattaché au canton du Havre-6 avant d'intégrer en 1964 le canton du Havre-7[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton du Havre-6[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
Sainte-Adresse était membre de la communauté d'agglomération dénommée communauté de l'agglomération havraise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , Le Havre Seine Métropole, dont est désormais membre la commune[I 1]. Il ne s'agit pas d'une métropole au sens de la législation française des intercommunalités, mais d'une communauté urbaine.
Tendances politiques et résultats
Au second toutr des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste UMP-UDI menée par Hubert Dejean de La Batie obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 822 voix (51,73 %, 23 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[24] :
- Brigitte Dufour (DVD, 1 136 voix, 32,25 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Le Maistre (DVG, 564 voix, 16,01 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 39,45 % des électeurs se sont abstenus.
Lors des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste UDI menée par le maire sortant Hubert Dejean de La Batie[25] est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 358 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 3 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 72,23 % des électeurs se sont abstenus et 12,50 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul.
Liste des maires
Dans la mairie une plaque gravée présente le tableau des maires depuis la création de la commune[26].
Jumelages
En souvenir de l'installation du gouvernement belge pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Sainte-Adresse est jumelée depuis 1998 avec la ville belge de La Panne.
Équipements et services publics
Enseignement
La commune relève de l'Académie de Normandie.
Sainte-Adresse compte :
- deux écoles maternelles : école du Manoir et école maternelle Antoine-Lagarde ;
- une école primaire : groupe scolaire Antoine Lagarde ;
- une école primaire et maternelle privée : Jeanne-d'Arc ;
- un collège[36] ;
- un lycée polyvalent privé[37].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2022, la commune comptait 7 015 habitants[Note 7], en évolution de −5,33 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Économie
Revenus et cadre de vie
Les habitants de Sainte-Adresse bénéficient d'un niveau de vie supérieur à la moyenne nationale[I 6]. Au niveau de la CODAH la commune de Sainte-Adresse correspond à celle au revenu médian le plus important[41]. Outre des revenus supérieurs, la ville de Sainte-Adresse connaît un taux de chômage largement inférieur au niveau national.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Site géologique et préhistorique du cap de la Hève
- Monument à Albert Ier, inauguré en 1938 grâce à une souscription publique, en vue d'honorer l'installation du gouvernement belge en 1914.
- Phare de la Hève
- Manoir de Vitanval, construit vers 1420, maison à colombages d'inspiration anglo-normande
- Chapelle Notre-Dame-des-Flots[42], construite en 1857 par l'architecte Théodore Huchon[43]
- Église Saint-Denis, construite entre 1874 et 1877[44] : elle est notamment ornée en 1878 de deux verrières réalisées par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigés par leur fondateur, Nicolas Lorin[45].
- Pain de sucre, mausolée élevé à la mémoire du général comte Charles Lefebvre-Desnouettes par sa veuve Stéphanie Rollier, cousine de Napoléon Ier.
- Villa de Sarah Bernhardt
- Ancienne base militaire
- Immeuble Dufayel construit en 1911 par l'homme d'affaires Dufayel
- Lieux et monuments de Sainte-Adresse
-
La chapelle Notre-Dame-des-Flots.
-
L'église Saint-Denis.
-
Le pain de sucre.
-
Vue vers Sainte-Adresse depuis la plage de Trouville.
-
Plage de Sainte-Adresse.
Sainte-Adresse dans les arts et la culture

Plusieurs peintres ont peint des paysages liés à la commune, tels :
- Johan Barthold Jongkind, précurseur de l'impressionnisme (1819-1891), peint la côte rocheuse près de la station balnéaire, à la fin de l'été 1862 ;
- Saint-Adresse par Jongkind
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Côte rocheuse à Sainte-Adresse, 1862
Rijksmuseum Twenthe. -
La Plage de Sainte-Adresse, 1863, aquarelle
Musée du Louvre.
- Jean-Baptiste Camille Corot, Maison de pêcheurs à Sainte-Adresse, entre 1830 et 1840, Musée du Louvre, Paris ;
- Albert Marquet peint de nombreuses représentations de l'estacade (dont 1906, museum of fines arts, Houston) ;
- Claude Monet : La Côte de Sainte-Adresse, La Mer à Sainte-Adresse, Promenade sur les falaises de Sainte-Adresse, La Plage de Sainte-Adresse (1867), Les Cabanes à Sainte-Adresse, 1868, Rue à Sainte-Adresse, La Falaise de Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateau à voile échoué, Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateaux de pêche sur le rivage ;
- Œuvres de Claude Monet
-
Jardin à Sainte-Adresse.
- Raoul Dufy, La Plage de Sainte Adresse, 1902, Le Cargo noir, une vingtaine de toiles, c. 1945-1952 (entrée en rade de Sainte-Adresse), Paris, Centre Pompidou ; Lyon, Musée des Beaux-Arts.
La ville est mentionnée dans la célèbre dictée conçue par Prosper Mérimée, qui commence par :
« Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier. »
Personnalités liées à la commune
- Maurice Béquet (1889-1943), aviateur et pilote automobile.
- Sarah Bernhardt, actrice, y fit construire une propriété à la fin du XIXe siècle.
- Yavé Cahard (1957-), coureur cycliste sur piste, médaillé olympique.
- Bruno Choël (1954-), comédien de doublage, y est né.
- Vincent Collet, basketteur puis entraîneur français, sélectionneur équipe de France masculine de basket y est né en 1963.
- Albert Dubosc, député sous la Troisième République, fut maire de Sainte-Adresse.
- Georges Dufayel, homme d'affaires parisien qui fit construire le « Nice havrais » et l'immeuble qui porte encore son nom.
- Jacques Dupâquier (1922-2010), historien spécialiste de l'histoire des populations, membre de l'Institut, y est né.
- Philippe Dupuy, auteur de bande dessinée, y est né.
- Benoît Duteurtre (1960-2024), romancier essayiste, producteur et animateur de radio, y est né.
- Henri de Gaulle et Jeanne de Gaulle née Maillot, parents de Charles de Gaulle y sont morts et enterrés.
- Alphonse Karr, directeur du Figaro, lance la station balnéaire en 1841.
- Charles Lefebvre-Desnouettes (1773-1822), général des armées de la République et de l'Empire.
- Jean Lemierre, haut fonctionnaire, président de BNP Paribas.
- Maxime Leroux, comédien français, y est né le .
- Alain Lesieutre
- Charles Lhuillier, peintre, y est décédé en 1898.
- Claudine Loquen, peintre française, y est née le [46].
- Prosper Mérimée situe l'action de sa dictée à Sainte-Adresse.
- Claude Monet a peint de nombreux tableaux de la ville.
- Georges Méliès, père de l'art cinématographique y tourne en 1896 quelques-unes de ses premières vues maritimes. Assaut des vagues furieuses sur les falaises de Sainte-Adresse.
- Dominique Preschez. Compositeur classique contemporain et écrivain y est né en 1954.
- Guillaume Pley, animateur radio (actuellement sur NRJ) y est né le .
- Laurent Vicomte, dessinateur de bandes dessinées y est né en .
- Catherine Troallic, députée sous la 5e République, y est née le .
- Joël Tiéhi ancien footballeur professionnel ivoirien a entrainé l'équipe de la commune.
- Marc Ullmann, journaliste français,
- Paul Voisin, directeur du foyer rémois, né le .
- Virginie Lefebvre, médium, écrivaine et conférencière française.
Héraldique
![]() |
Blason | Écartelé : aux 1er et 4e d'azur à la tour d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée de sable, aux 2e et 3e de gueules à la coquille d'or ; à la croix engrelée d'or brochant sur la partition, chargée en abîme d'un écusson tiercé en pal de sable, d'or et de gueules. L'écusson en abîme présente les couleurs de la Belgique. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Joseph Morlent, Le Cap de la Hève, Éva de Vitanval ou l'Écharpe d'azur : épisode historique du village de Saint-Denis-Chef-de-Caux, 1418-1428, petite bibliothèque normande, Costey Frères, Le Havre, 1861, 292 pages
- Alphonse Martin, Histoire de Chef de Caux et de Sainte-Adresse, L. Durand, Fécamp, 1881, 247 pages (Gallica : intégral)
- Fernand Poupel, Sainte-Adresse, Micaux, Le Havre, 1973, 232 pages
- Christian Sinelle, Les Glissements de terrain du Nice havrais - commune de Sainte-Adresse, Seine-Maritime, CNAM, 1989, 290 pages
- Frédéric Legoy, La présence belge au Havre et à Sainte-Adresse de 1914 à 1920, volume 56 de Cahiers havrais de recherche historique, Centre havrais de recherche historique, 1997, 144 pages
- Stéphanie Rosset de Quercize, Sainte-Adresse, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2001 (ISBN 2-84253-640-1)
- Laurence Abensur-Hazan, Auberges et hôtels de Normandie du Havre à Deauville, éd. Alan Sutton, 2009 (ISBN 978-2-8138-0011-4)
- Sylvie Barot, Annie Chicot, Gilles Houdouin, Pierre Jeanne et Alain Montaufray, Le guide du Havre colonial, et de Sainte-Adresse, Syllepse, , 296 p. (ISBN 979-10-399-0266-3, présentation en ligne)
Vidéo
- Site Ina.fr, Évocation historique : le gouvernement belge à Sainte-Adresse, .
Articles connexes
Liens externes
- Joël Bataille, « Cartes postales anciennes de Sainte-Adresse », sur Dionysiens.free.fr (consulté le ).
- « Dossier complet : Commune de Sainte-Adresse (76552) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- Sainte-Adresse sur le site BANATIC du Ministère de l'intérieur (DGCL).
- « Sainte-Adresse » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Havre comprend une ville-centre et 17 communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
- ↑ « Réseau hydrographique de Sainte-Adresse » sur Géoportail (consulté le 19 avril 2025).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Adresse ».
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Sainte-Adresse - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Sainte-Adresse - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ INSEE, « Dossier complet - commune de Sainte-Adresse », sur insee.fr, (consulté le ).
Autres sources
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Pierre Auger et Gérard Granier, Le Guide du pays de Caux, La Manufacture, Lyon, 1993 (ISBN 2737702801), p. 132.
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