Sandrine Runel | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (4 mois et 25 jours) |
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Élection | 7 juillet 2024 |
Circonscription | 4e du Rhône |
Législature | XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Coalition | NFP |
Prédécesseur | Anne Brugnera |
Adjointe au maire de Lyon chargée des Solidarités et de l'Inclusion sociale | |
– (4 ans, 2 mois et 22 jours) |
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Élection | 4 juillet 2020 |
Maire | Grégory Doucet |
Successeur | Sophia Popoff (Hébergement d'urgence) Marie Alcover (Solidarités, Inclusion sociale et Accès aux droits fondamentaux) |
Conseillère générale du Rhône | |
– (7 ans et 13 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Circonscription | Canton de Lyon-IX |
Président | Michel Mercier Danielle Chuzeville |
Prédécesseur | Mireille de Coster |
Successeur | Canton supprimé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nîmes (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
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Sandrine Runel, née le à Nîmes, est une femme politique française.
Membre du Parti socialiste, elle est élue au conseil général du Rhône dans le canton de Lyon-IX de 2008 à 2014. Conseillère municipale de Lyon depuis 2014, elle devient la 9e adjointe au maire Grégory Doucet en 2020, en charge des solidarités.
En 2024, elle est élue députée dans la quatrième circonscription du Rhône sous la bannière du Nouveau Front populaire.
Biographie
Jeunesse et carrière professionnelle
Sandrine Runel est originaire de Nîmes. Elle suit des études d'urbanisme et science politique à Montpellier, où elle s'engage au Parti socialiste[1].
En 2005, elle s'implante sur Lyon où elle travaille pour la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale et l'Office français de protection des réfugiés et apatrides[1].
Élue lyonnaise
En 2008, âgée de 28 ans, Sandrine Runel est candidate socialiste aux élections municipales dans le 7e arrondissement, sur la liste du maire sortant, ainsi qu'aux élections cantonales[2]. Elle est élue conseillère générale du canton de Lyon-IX, qui comprend notamment le quartier de la Guillotière[2], avec près de 60 % des voix face à Alexandre Targe (UMP)[3].
En 2014, elle est élue conseillère municipale du 8e arrondissement et conseillère métroplitaine[1].
En 2017, elle accorde son parrainage d'élue au candidat et futur président de la République Emmanuel Macron, ce qui lui sera reproché par une partie de la gauche lyonnaise, par la suite[4].
En 2020, Sandrine Runel est candidate aux élections municipales à Lyon, à la tête d'une liste regroupant — outre le PS — Génération.s, Nouvelle Donne, le PCF et Place publique. Alors que les socialistes ont remporté les trois dernières élections municipales, elle est largement distancée dans les sondages[5]. Contrairement à de nombreux des élus socialistes lyonnais dont Gérard Collomb, elle n'avait pas quitté le PS pour La République en Marche en 2016[1]. Au premier tour, les listes socialistes terminent en sixième position à l'échelle de la ville[6]. Entre les deux tours, les listes PS (7 %) et LFI (10 %) fusionnent avec les listes EELV (28 %)[6],[7]. La gauche remporte les élections au second tour[6] et Sandrine Runel prend la tête du groupe socialiste au conseil municipal[8].
À la suite de l'élection de Grégory Doucet à la mairie de Lyon, Sandrine Runel est désignée 9e adjointe en charge des solidarités et de l'inclusion sociale[9]. À ce titre, elle prend la présidence du Centre communal d'action sociale[8]. Elle est également élue à la Métropole de Lyon, où elle préside la commission « Développement solidaire et action sociale »[8].
En , la presse locale révèle des irrégularités dans le bail d'un appartement — prétendument en mauvais état — dont elle est propriétaire. Elle reconnaît des erreurs, par la suite régularisées[8],[10]. Alors que l'opposition municipale de droite appelle à sa démission[11], elle est soutenue par le maire de Lyon et conserve ses fonctions[12].
Elle quitte ses fonctions d'adjointe après son élection à l'Assemblée nationale en [13], et ce jusqu'au 26 septembre 2024[14].
Députée
Lors des élections législatives de 2024, Sandrine Runel est investie par le Nouveau Front populaire dans la 4e circonscription du Rhône, traditionnellement acquise à la droite et ayant basculé au centre en 2017[15],[16]. Elle arrive en tête du premier tour avec 38 % des suffrages, devant la députée sortante Renaissance (et ancienne socialiste) Anne Brugnera (31,03 %)[15],[16]. Au second tour, elle est élue députée avec 42,48 % des voix, dans le cadre d'un triangulaire avec Anne Brugnera (39,67 %) et Yannick Chaumont du Rassemblement national (17,86 %)[17].
Elle fait partie du groupe socialiste et siège à la commission des Affaires sociales.
Détail des fonctions et mandats
Mandats électifs nationaux
- Depuis le : députée de la 4e circonscription du Rhône
Notes et références
- Justin Boche, « Élections à Lyon : qui est Sandrine Runel ? (La gauche unie) », sur lyoncapitale.fr, Lyon Capitale, (consulté le ).
- Dalya Daoud, « Le 9e canton fait place aux jeunes », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
- « Cantonales : les résultats », sur lyonmag.com, LyonMag, (consulté le ).
- Diane MALOSSE, « Rhône. Quand la candidate de la gauche à la mairie de Lyon parrainait… Emmanuel Macron », Le Progrès, (lire en ligne , consulté le ).
- Sandra Méallier, « Municipales à Lyon : Sandrine Runel, candidate gauche unie, se voit en "faiseuse de rois" », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- Renaud Gardette, « Municipales 2020. Lyon : la nette victoire de Grégory Doucet (EELV) au second tour », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- « Municipales: les écologistes et la gauche s'allient pour conquérir Lyon », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
- Sophie Majou, « Appartement à la Guillotière : les irrégularités du bail de l’adjointe au maire Sandrine Runel », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
- Laurette Duranel, « Lyon : qui sont les adjoints de Grégory Doucet à la mairie de Lyon ? », sur actu.fr, (consulté le ).
- Richard Schittly, « A Lyon, polémique autour d’une adjointe socialiste, accusée d’avoir loué « un taudis » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Camille Belsoeur, « Affaire Sandrine Runel : les élus de droite appellent au départ de l'adjointe à la mairie de Lyon », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- « Sandrine Runel applaudie par le conseil municipal de Lyon : "Si vous avez besoin de conseils pour un bail, ne m'appelez pas" », sur lyonmag.com, LyonMag, (consulté le ).
- « Lyon: Sandrine Runel élue députée va quitter son poste d'adjointe au maire de Lyon », sur bfmtv.com, BFM Lyon, (consulté le ).
- « Lyon : pas de nouvelle adjointe pour remplacer Sandrine Runel, les Verts se renforcent aux dépends du PS », sur Lyon Mag, (consulté le )
- Antoine Sillières, « À Lyon, la gauche en mesure de placer une députée dans les quartiers chics d'un bastion de droite », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- David Tapissier, « Une triangulaire mais deux favorites », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
- Tatiana Vazquez, « « Un score historique » : Sandrine Runel fait basculer à gauche le bastion de droite de Lyon », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :