Ascension droite | 20h 33m 10,7362926720s |
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Déclinaison | +41° 15′ 08,222370372″ |
Constellation | Cygne |
Magnitude apparente | 10,75 |
Localisation dans la constellation : Cygne | |
Type spectral | O5-5.5I / O3-4III |
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Magnitude apparente (J) | 6,468 |
Magnitude apparente (K) | 5,570 |
Vitesse radiale | −40 ± 3 km/s |
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Mouvement propre |
μα = −2,766 ± 0,020 mas/a μδ = −4,687 ± 0,023 mas/a |
Parallaxe | 0,521 4 ± 0,019 6 mas |
Distance |
~1 148,45 al (~352,11 pc) |
Température | 25 000 K / 25 000 K |
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Période (P) | 860,0 ± 3,7 j |
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Désignations
Schulte 9, également nommée Cygnus OB2-9 et HIP 101419[1], est une supergéante bleue située dans l'association d'étoiles Cygnus OB2, dans la constellation du Cygne[2]. Elle a été découverte en 1950 par les astronomes Paul Willard Merrill et Cora Burwell lors d'une étude des étoiles émettant de fortes raies H-alpha[3], souvent des supergéantes bleues[3]. Selon la mesure annuelle de sa parallaxe par le satellite Gaïa, l'étoile se situerait à ~1 148,45 al (~352,11 pc) de la Terre[4].
Binaire
L'émission radio de Schulte 9 laisse penser qu'il s'agit d'une binaire, en effet, son émission radio semble venir de la collision des vents stellaires créés par deux étoiles massives et non une, mais ses paramètre de mouvement propre ne coïncident pas avec une binaire[5]. Pour résoudre ce problème, une équipe de scientifiques a étudié les données spectroscopiques enregistrées par le XMM-Newton et le Swift. En rayon-X, Schulte 9 semble être une binaire composée de deux supergéantes bleues de type spectral O (O5-5.5I pour la primaire, O3-4III pour la secondaire) de même masse et même luminosité, dont les vents stellaires entrent en collision avec une très longue période et une grande excentricité orbitale[5]. Schulte 9 variant aussi dans la raie H-alpha et les rayons X, les scientifiques pensent que la binaire augmente en luminosité lorsque les deux étoiles se rapprochent[5]. Une autre étude faite dans les ondes radio avec le Expanded Very Large Array (EVLA) à des longueurs d'onde de 6 et 20 cm a montré que la binaire varie dans une période ultra-longue de 860.0 ± 3.7 jours[6].
Références
- « Schulte 9 », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le )
- « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le )
- Paul W. Merrill et Cora G. Burwell, « Additional Stars whose Spectra have a Bright H α Line. », The Astrophysical Journal, vol. 112, , p. 72 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/145319, lire en ligne, consulté le )
- Gaia Collaboration, « VizieR Online Data Catalog: Gaia EDR3 (Gaia Collaboration, 2020) », VizieR Online Data Catalog, , I/350 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Y. Nazé, L. Mahy, Y. Damerdji et H. A. Kobulnicky, « The 2.35 year itch of Cygnus OB2 #9 - I. Optical and X-ray monitoring », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , A37 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201219442, lire en ligne, consulté le )
- R. Blomme, Y. Naze, D. Volpi et M. De Becker, « The 2.35 year itch of Cyg OB2 #9. II. Radio monitoring », Astronomy & Astrophysics, vol. 550, , A90 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201220529, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Schulte 9 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- Schulte 9 sur Stellarium.org-web.