Le semi-marathon est un événement populaire prisé par les sportifs amateurs expérimentés. D'une distance suffisamment importante pour constituer un défi, il ne requiert pas une préparation aussi sérieuse et poussée qu'un marathon : la fatigue musculaire est un problème moindre sur 21,097 km et le « mur du 30e kilomètre » provoqué par l'épuisement du stock de glycogène ne survient pas[1],[2]. Chez les amateurs, le semi-marathon se court très en dessous de la vitesse maximale aérobie (VMA) et en dessous du seuil anaérobie, d'où l'absence d'essoufflement et une faible accumulation d'acide lactique dans les muscles comme cela se passe sur les distances plus courtes comme le cross-country[3],[4].
La Kényane Joyciline Jepkosgei est la première athlète féminine à descendre sous la barrière de 1 heure et 5 minutes en réalisant 1 h 4 min 51 s (Valence, 2017)[7]. Brigid Kosgei bat le record de sa compatriote Joyciline Jepkosgei le avec un temps de 1 h 4 min 28 s, réalisé à Newcastle upon Tyne[8],[9], mais ce record n'est pas validé par l'IAAF[10]. Le à Ras el Khaïmah, l'Éthiopienne Ababel Yeshaneh réalise la meilleure performance mondiale avec un temps de 1 h 4 min 31 s[11],[12], battu le par la Kényane Ruth Chepngetich en 1 h 4 min 2 s à Istanbul[13]. Le , l'Éthiopienne Letesenbet Gidey établit un nouveau record en 1 h 2 min 52 s à Valence, record toujours en attente d'homologation[14]. Le 16 février 2025, à Barcelone, l'Ougandais Jacob Kiplimo bat à nouveau le record du monde avec un temps de 56 min 42 s, et devient ainsi le premier homme à passer sous la barre des 57 minutes[15].
Sur l'ensemble des temps recensés, on dénombre 425 performances masculines en dessous de 1 heure et 1 575 féminines en dessous de 1 heure et 10 minutes[5],[9].
↑« Définitions des allures d'entrainements et tableaux des allures », sur courseapied.net (consulté le ). Le site indique que le seuil se calcule sur la base du 15 km pour une personne courant un semi-marathon en plus de 1 h 33 et donne les tables de conversion.