Naissance | |
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Nom de naissance |
Pierre Claude Senisseler |
Pseudonyme |
Soligny |
Activité | |
Conjoint |
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Soligny, né Pierre Claude Senisseler le à Paris et mort après 1791, est un comédien et chanteur français.
Biographie
Fils de Damiens Senisseler, tailleur, et Claudine Dominique Renier, son épouse, Pierre Claude Senisseler naît à Paris, paroisse Saint-Eustache, en 1748[1].
Soligny débute à Stockholm, dans la troupe Dulondel, le dans La Clochette de Duni et Anseaume. Le , il épouse dans cette ville la danseuse Jeanne Élisabeth Renée Malter, dite Mlle Le Clerc, attachée comme son mari à la cour de Suède. Leur fils, Pierre Louis Gaspard Senisseler, y naît six mois plus tard[1].
Après un passage au théâtre de Copenhague, Soligny débute au Théâtre-Italien de Paris le , mais sans succès : « Il a du talent, & de l'usage du théâtre ; mais un organe foible & ingrat », note le Mercure de France du mois de mars.
Il joue ensuite à Lyon, puis est engagé au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où il débute le par le rôle de Dorlis dans Isabelle et Gertrude de Favart et Blaise.
Élément turbulent de la troupe, il est jugé sévèrement par ses contemporains : « Mr. Soligny remplit les rôles de Colins & d'amoureux. Il a du goût & de la musique, une voix faible & peu sonore. Son jeu parait plûtot [sic] formé par la routine que par l'art. Il se fait un soin particulier d'affecter le ton de voix de Clerval & ses gestes, quoiqu'il y ait loin de l'original à la copie ». Ses gages seront d'ailleurs ramenés de 5 000 à 3 000 livres la saison suivante.
À partir de 1776, il joue à La Haye, Metz (1778-1779), Marseille (1782) et Toulouse (1783), puis revient à Bruxelles pour la saison 1783-1784, comme première haute-contre. En 1784, il s'installe à Amsterdam, où il joue au Collège dramatique et publie, en 1788, Les Passe-tems de société, ou Recueilles [sic] des romances et petits rondeaux mis en musique et arrangé pour le clavecin ou piano forte (Berlin et Amsterdam).
De retour à Metz en 1789, il prend le parti de la Révolution et devient capitaine de la Garde nationale. Jugé trop révolutionnaire, il est contraint de se réfugier à Amsterdam en mars 1790 mais en est expulsé à la fin de l'année 1792 et se replie sur La Haye.
On ignore tout de la suite et de la fin de sa vie.
Notes et références
- Dossier de la Légion d'honneur de Pierre Louis Gaspard Senisseler, base Leonore
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :