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Université d'art de Téhéran et Université de Strasbourg |
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La Maison des artistes à Paris, Institut des Arts Visuels Contemporains[1] à Téhéran |
Sourena Parhizkar (en persan : سورنا پرهیزکار), né en dans le nord de l'Iran, est un artiste franco-iranien. Son travail explore la relation entre l'humanité et la nature à travers l'utilisation de matériaux organiques, notamment la terre. Il vit en France depuis 2010.
Biographie
Sourena Parhizkar est né et a grandi dans le Māzandarān, une région montagneuse et boisée du nord de l'Iran. Il entreprend des études en arts à l'Université des Arts de Téhéran, où il obtient une licence en peinture en 2009. En 2010, Parhizkar s'installe en France[2] et obtient un master en arts plastiques à l'université de Strasbourg[3].
En Iran, Sourena Parhizkar s’intéresse à la représentation de l'architecture traditionnelle iranienne, qu’il figure de manière abstraite[4].
Depuis son installation en France, son approche artistique évolue : la terre devient son matériau de prédilection, qui, selon lui, symbolise son lien physique et émotionnel avec sa terre d'adoption.
Sourena Parhizkar explore le paysage en tant que témoin de l'état du monde, soulignant l'interdépendance entre l'homme et la nature et les conséquences de l'impact humain sur l'environnement. Il met en lumière la fragilité de cet équilibre, notamment à travers des motifs comme les craquelures et les coulures, symbolisant les incidents ou accidents dans la nature et l'équilibre rompu. Pour Parhizkar, le paysage n'est pas qu'une simple représentation visuelle, mais une métaphore des enjeux environnementaux et des dangers menaçant l'humanité à cause de l'exploitation de la nature[5].
En 2015, Parhizkar s’installe à Paris. Son travail évolue, intègre progressivement des couleurs plus vives, suggérant un message d'espoir[3].
Durant l'hiver 2017, il est l'invité de l'émission culturelle[6], diffusée par la chaîne de télévision iranienne GEM TV (en)[7], basée à Londres. Parhizkar y évoque son évolution artistique, ses techniques, et ses sources d’inspiration : l’artiste se dit inspiré par l'expressionnisme abstrait.
Son travail est marqué par l’influence d’Alberto Burri, Anselm Kiefer, Jean Fautrier ou encore Otto Dix. Ces artistes ont en commun l’exploration de thèmes similaires ou l’emploi de techniques de peinture privilégiant la matière. L’œuvre de Pierre Soulages marque aussi le travail de Parhizkar, notamment la réflexion autour de la texture du noir[3].
Les paysages sauvages de sa région d’origine sont une source d'inspiration constante dans son œuvre, en particulier dans sa série de dessins Black Forest[8],[9].
Dans ses œuvres, Parhizkar représente fréquemment la nature à travers le motif de l’arbre et l'humanité par la figure de la femme. Cette perspective reflète sa vision personnelle du monde, transcendant les frontières culturelles[10].
Sourena Parhizkar expose régulièrement en France et à l’étranger.[réf. nécessaire].
Technique et texture
Sourena Parhizkar crée de l'art abstrait sans narration, cherchant à transmettre sa vision du monde à travers l'abstraction, en utilisant principalement des matériaux organiques. Il décrit un univers post-catastrophique, où la matière organique semble carbonisée, représentée par des textures brutes et des contrastes prononcés avec l’utilisation du noir[2]. Le résultat de cette approche est illustré dans sa série Terra Mater[11].
Ce qui distingue l'œuvre de Parhizkar, ce sont les textures distinctes et très contrastées de ses toiles. Les reliefs et fissures sont caractéristiques de son travail.[réf. nécessaire].
L'artiste puise son inspiration dans les événements naturels. Il incorpore des textures brutes qui rappellent la terre, l'eau, les volcans, les déserts ou des lacs asséchés.[réf. nécessaire].
Sourena Parhizkar est également sculpteur.
Reconnaissance dans les dictionnaires d'art
Sourena Parhizkar est répertorié dans Artfabetic, le premier dictionnaire consacré aux artistes visuels contemporains, où il est cité en tant que peintre, sculpteur et dessinateur, avec une préférence pour l'abstraction et l'expressionnisme abstrait.
Dernières expositions
- 2024 : Exposition personnelle L'ici et l'ailleurs du présage à La Minoterie, Nay, France[12].
- 2024 : Invité d'honneur au Festival Strass'Iran à Strasbourg, avec l'exposition De la terre[13]."
- 2017 : Artiste d'honneur à l'éxposition Rêve 2017 au Salon ArtCité[14], Fontenay-sous-Bois.
- 2017 : 5e Festival Art for Peace[15], Téhéran.
- 2017 : Exposition "Environ Recité" à la Galerie Mojdeh[16], Téhéran.
- 2017 : Participation[17] au Salon des artistes français,Grand Palais, Paris.
- 2016 : Participation au Salon des réalités nouvelles, Parc Floral, Paris[18].
- 2016 : Exposition personnelle Black Forest à Bordeaux, incluant un dessin mural de 36 m²[19].
- 2011 : Symposium à la Galerie LTMH[20], New York.
Presse
« Minoterie de Nay : les couleurs de l’espoir », La République des Pyrénées, (lire en ligne)*
Collections
- Musée d'Art contemporain de Téhéran[2]
- Fondation Roudaki[21],[2]
Prix et récompenses
- 2017 : Prix ArtCité[14]au Salon des réalités nouvelles, Parc floral, Paris.
Références
- L’Institut pour le Développement des Arts Visuels Contemporains, créé en 1999, vise à promouvoir l’art iranien et islamique, organiser les arts visuels en Iran, et améliorer la production et la distribution des œuvres d’art. Avec plus de 15 000 membres honoraires, il organise biennales et festivals, et soutient les artistes sur les scènes nationales et internationales.
- Julien Dumas, Artfabetic : Dictionnaire biographique des artistes plasticiens de France, vol. 1 : Addendum, Concordia Patrimoine et Culture, (lire en ligne).
- « Les couleurs de l’espoir », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- l’Ovillois MAG’, no 4, , p. 19 [texte intégral] - voir la série d'architecture traditionnelle iranienne et la description.
- Béatrice Brasseur, « Paysage rêvés », Maisons Côté Ouest, no 170, , p. 56-
- Son interview dans l'émission culturelle Un invité iranien produite par Gemonline.tv en février 2017 en persan
- GEM TV (Persan : جم تیوی) est un groupe iranien de chaînes de divertissement par satellite. Son siège est situé à Istanbul, en Turquie. Ce groupe a également lancé diverses chaînes en arabe, kurde et persan pour élargir son audience.
- “Black Forest” est le titre d’une exposition de Sourena à Bordeaux, où il a créé une fresque éphémère de 36 m² représentant un arbre émacié avec des formes féminines cachées, soulignant le lien entre l’humanité et la nature..
- L'interview suite à l'exhibition "DE LA TERRE" / "FROM THE SOIL" Sourena Parhizkar - StrassIran - April 2024
- Il nous explique dans son interview, dans l’émission culturelle Un invité iranien produite par en février 2017 en persan, comment il a exposé une série de dessins sur le même thème dans son atelier.
- La série Terra Mater
- Titre de l'exposition: L'ici et l'ailleurs du présage, « Minoterie de Nay : les couleurs de l’espoir », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
- Titre de l'exposition: De la Terre annoncé sur le journal DNA.fr
- Le Salon ARTCITÉ est une exposition artistique qui se tient chaque année à Fontenay-sous-Bois, en région parisienne.
- Le Festival “Art for Peace” en Iran utilise l’art pour promouvoir la tolérance et la paix, réunissant des artistes et des défenseurs de la paix du monde entier.
- Galerie Mojdeh
- Documentaire sur son parcours en se concentrant sur cet événement, la vidéo
- Catalogue Réalités nouvelles. Editions L'oeil du Mulot 2016, ISSN 1961-7704, notice 280. Exposition réalisée avec le soutien du ministère de la Culture
- Annonce de l'exposition en ligne par Laboratoire Bx : Discover.events.com
- LTMH website
- Fondation Roudaki