Souvenirs d’égotisme[1] est une œuvre autobiographique de Stendhal rédigée en 1832, lors du séjour de leur auteur à Civitavecchia. Stendhal y raconte minutieusement sa vie à Paris après la chute de Napoléon, de 1821 à 1830. Le récit, resté inachevé, est publié en 1892 par Casimir Stryienski.
Le titre
Le titre signifie que Stendhal veut explorer sa propre personne et tenter de se connaître lui-même. Le Larousse du XXe siècle définit l'égotisme ainsi : « Terme employé par Stendhal pour désigner l'étude analytique faite par un écrivain, de sa propre individualité ». L'égotisme n’est donc pas synonyme d’égoïsme - l’égoïsme en constitue plutôt un danger.
Postérité
Dans ce livre, Stendhal exprime un vœu qui sera réalisé le à Andilly (vallée de Montmorency)[2].
Bibliographie
- Béatrice Didier, Stendhal, autobiographe. Presses Univ. de France: Paris (1983) (frz.) (ISBN 2-13-038064-6)
- Victor Del Litto, Stendhal et les problèmes de l’autobiographie. Presses Univ. de Grenoble: Grenoble (1976) (frz.) (ISBN 2-7061-0072-9)
Notes et références
- Voir le texte intégral « Souvenirs d’égotisme », sur Wikisource
- « Voeu », sur stendhal-andilly.com via Wikiwix (consulté le ).