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TDF
logo de TDF
Logo de Télédiffusion de France depuis 2016.

Création 6 janvier 1975
Dates clés 1987 : immatriculation de la société actuelle
1991 : entrée dans le groupe France Télécom
2004 : changement de dénomination : Télédiffusion de France devient TDF
Fondateurs État français
Personnages clés Olivier Huart (2010-2025)
Forme juridique Société par actions simplifiée (SAS)
Slogan « Relier partout, plus vite »
Siège social Montrouge
Drapeau de la France France
Direction Karim El Naggar[1]
Actionnaires Brookfield Infrastructure Group : 45 %
APG Asset Management N.V., PSP Investment et Arcus, Infrastructure Partners : 45 %
Crédit Agricole Assurances : 10 %
Activité Télécommunications sans fil
Produits Diffusion audiovisuelle
Services aux opérateurs télécoms
Déploiement d'infrastructures de fibre optique
Prestations multimédias, distribution de contenus vidéo, audio et données.
Filiales Cognac Jay Image (20%) et MMD (Monaco)
Effectif 1 700 (2025)
SIREN 342 404 399
Site web tdf.fr

Dette en diminution 2 220 millions d'€ (2024)
Chiffre d'affaires en augmentation 799,1 millions d'€ (2024)
777,2 millions d'€ (2023)
Résultat net
242,9 millions d'€ (2024)

Société précédente ORTF
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TDF ou Télédiffusion de France, est un opérateur privé d'infrastructure et une entreprise française du secteur numérique et audiovisuel. L'opérateur est principalement connu pour détenir et exploiter des sites de radiodiffusion et de télédiffusion. L'entreprise exploite particulièrement la radiodiffusion comme la FM ou le DAB+, la télévision numérique terrestre, les réseaux terrestres privés professionnels comme les faisceaux hertziens, la couverture très haut débit mobile et le déploiement de la fibre optique. En 2002, l'entreprise devient privée et ne fait plus partie du service public français.

Historique

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Télédiffusion de France (1975-1987)

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En 1975[2], l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) est divisé d'une part, en quatre sociétés nationales de programmes comprenant Radio France, TF1, Antenne 2 et FR3 et d'autre part, trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) comprenant la Société française de production (SFP) chargée de la production et de la création audiovisuelle, l'Institut national de l'audiovisuel (INA), chargée de la recherche et de la sauvegarde audiovisuelle et Télédiffusion de France (TDF), opérateur chargé de la gestion des émetteurs et de la diffusion.

Formé à partir du regroupement de la régie de diffusion et de la direction de l'action technique de l'ancien office, l'organisme chargé de la diffusion prend le nom de Télédiffusion de France et appelé couramment TDF, doté à sa naissance d'un réseau de liaisons hertziennes comprenant 38 000 km et un important parc immobilier et de sites de retransmission partout sur le territoire français métropolitain et outremer.

Dès le 6 janvier 1975, Télédiffusion de France hérite du principal chantier en cours des services techniques de l'ancien organisme ORTF, l'achèvement de l'installation du réseau TV-3 (FR3). À la fin de l'année 1975, TDF lance le chantier du nouveau réseau TV-1 en 625 lignes SECAM (TF1 Couleur) sur la bande UHF ayant coûté 400 millions de francs français. En radiodiffusion, Télédiffusion de France termine l'installation des émetteurs FM de Radio France, tout en intervenant à partir de 1977, contre l'apparition et la croissance des nouvelles radios pirates. En application de la loi définissant le principe d'un monopole d'État contourné par les radios dites périphériques émettant hors du territoire national, Télédiffusion de France est notamment chargée du brouillage et du contrôle du spectre hertzien de la modulation de fréquence sur le territoire français.

Au cours du mois de septembre 1975, le gouvernement décide que le passage à la couleur de la première chaîne TF1 doit être effectué par duplication du premier et plus ancien réseau noir et blanc dans la bande UHF. Les pouvoirs publics approuvent le projet comprenant l'échelonnement des mises en service entre fin décembre 1975 et jusqu'à décembre 1983. Le programme des réalisations de façon peut avancer substantiellement la date d'achèvement de ce réseau dès l'année 1978. Le projet d'accélération est aux Autorités de tutelle. Le montant des engagements prévus dans le projet de budget pour 1978, s'élève à 85,65 millions de francs et en 1977, sont inscrits 78,43 millions de francs. En 1977, la politique menée par l'Établissement public de diffusion et projetée en 1978 marque une certaine continuité dans la réalisation des objectifs décidés antérieurement, comme l'achèvement en 1977 du programme de mise en service de nouveaux émetteurs pour le troisième réseau de télévision France Régions 3 (FR3), la poursuite de la progressive résorption des zones d'ombre, la suite de la transition vers la télédiffusion en couleur de TF1, l'amélioration des conditions de réception radio en modulation d'amplitude dans le Sud-Est et la Corse ainsi que la poursuite des de l'extension des réseaux radiophoniques en modulation de fréquence des stations publiques (bande FM).

Au début de l'année, huit émetteurs sont mis en service sur le réseau 1 Bis TF1

  • Mantes (Maudétour), le 8 avril ;
  • Amiens (Saint-Just-en-Chaussée), le 7 mai ;
  • Paris (Tour Eiffel définitif à 50 kW), le 8 juin ;
  • Abbeville (Limeux), le 18 juin ;
  • Dunkerque (Mont des Cats), le 8 juillet ;
  • Niort (Maisonnay), le 4 août ;
  • Boulogne (Mont Lambert), le 5 août ;
  • Lyon (Mont Pilat), le 31 août.

Durant l'année, neuf émetteurs sont mis en service sur le réseau FR3 :

  • Chaumont (Chalindrey), le 15 mars ;
  • Morteau (Montlebon), le 31 mars ;
  • Autun (Bois-du-Roi) , le 19 avril ;
  • Chartres (Montlandon), le 7 mai ;
  • Ajaccio (Coti Chiavari), le 18 juin ;
  • Bastia (Serra di Pigno), le 18 juin ;
  • Porto-Vecchio (Col de Mela), le 30 juin ;
  • Corte (Antisanti), le 1er août ;
  • Champagnole (Le Bulay), le 31 août.

Pour les réseaux radio en modulation de fréquence sur la bande FM, de nouveaux émetteurs sont installés à Verdun, Mende et Vittel.

Emetteur Ondes Longues et Ondes Moyennes

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Dans le but d'améliorer et de compléter la desserte de l'émetteur ondes longues d'Allouis dans le Sud-Est et en Corse où la réception s'est dégradée depuis la mise en service, à Roumoules (Alpes-de-Haute-Provence), trois grandes opérations d'équipement sont menées par Télédiffusion de France. Deux opérations sont mises en œuvre, l'une concernant la mise en place d'un nouvel émetteur onde moyenne de 600 kilowatts (deux fois 300 kilowatts couplés) au Réaltor, près de Marseille, représentant le premier émetteur de 300 kilowatts mis en exploitation en novembre 1977. L'autre pour la réalisation du programme d'équipement de la Corse en ondes Moyennes entre 1976 et 1979, comportant la réalisation deux émetteurs de 20 kilowatts et 40 kilowatts à Ajaccio et deux émetteurs de 20 kilowatts pour la ville de Bastia et des régions de Porto-Vecchio et d'Aléria mais toutefois, ces deux derniers sites ne vont jamais être activés. Ces deux émetteurs diffusent les programmes de France Inter et France Culture. Fin 1976, des émetteurs de 20 kilowatts à Ajaccio et à Bastia sont installés en remplacement des émetteurs de 8 kilowatts. En 1978, TDF prévoit la mise en service des deuxièmes émetteurs de 40 kW d'Ajaccio et de 20 kilowatts de Bastia.

Libéralisation de la bande FM et abandon de l'ancien réseau TV

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Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981, la situation devient favorable à la multiplication des « radios libres ». La première loi (Radio Libre) du 9 novembre 1981 (no 81-994)[3],[4] proclame cette liberté de diffusion indépendante du monopole d'État. La deuxième loi concernant la bande FM datée du 29 juillet 1982 (no 82-652)[5],[6] proclame cette « liberté audiovisuelle » et tente de l'encadrer et de la contrôler du fait de la quantité limitée de fréquences disponibles. Ces changements sont accompagnés de la création du FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique).

À la même période, le gouvernement Mauroy décide la reconversion de l'ancien Réseau TV-1 819 lignes sur la bande VHF que TDF est chargé de transformer en Réseau TV-4 à la norme L en 625 lignes pour la télédiffusion d'une nouvelle chaîne de télévision privée nationale, attribué sur décision de François Mitterrand au bénéfice du groupe Havas, pour la création de Canal+, le 4 novembre 1984.

Édifiée de 1982 à 1986 sur la commune des Lilas pour prendre le relais des Buttes-Chaumont, la tour de Romainville constitue, sur le plan de son architecture comme sur celui de nombreuses l'un des symboles de l'expertise de TDF. En complément, TDF se dote d’un nouveau centre de recherche dans le domaine de la radiodiffusion. Il permet de compléter les moyens de recherche dont dispose l’établissement public, avec le Centre d’études et de recherche d’Issy-les-Moulineaux (Cerim) et celui partagé avec le CNET au CCETT, à Rennes. Après avoir envisagé plusieurs sites, la ville de Metz est choisie par TDF en avril 1984, pour implanter le nouveau centre, intitulé Centre d'études et de recherche de Lorraine (Cerlor). Étroitement associée au Plan Câble lancé en janvier 1984, TDF intervient dans le domaine des études préalables et de la construction de têtes de réseau.

En mai 1986, Télédiffusion de France opère la retransmission des quatre stations périphériques RTL, Europe 1, RMC et Sud Radio sur ses propres émetteurs dans la bande FM ainsi que ceux des deux nouvelles chaînes que le gouvernement Fabius vient d'attribuer à La Cinq et à la première chaîne musicale nationale française TV6, laquelle va cependant être suppprimée par le gouvernement Chirac en 1987, au profit de la chaîne généraliste privée M6.

TDF SA (1987-2004) vers la privatisation

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En juin 1987, Télédiffusion de France change de statut et devient une société anonyme[2] afin notamment de supprimer le financement de TDF par une partie de redevance audiovisuelle et permettre à la société de s'ouvrir à des investisseurs privés. Cette rupture succède à l'adoption d'une démarche commerciale vers 1983-1984 mais est consolidée par la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, dite « loi Léotard », aboutissant notamment au remplacement des autorités successives de la CNCL puis à la création du CSA. En 1991, le groupe France Télécom détient 100 % du capital de Télédiffusion de France SA et associe à partir de 1996 ses activités avec celle de Globecast au sein de la Division des entreprises audiovisuelles.

En 1993, l'inauguration de la 1re antenne Alliss avec le 1er système avec émetteur intégré baptisé « Volga » pour RFI est effectué. Plus économique en exploitation et pouvant être adapté à différents besoins de radiodiffusion, le nouveau système conçu et réalisé par l'industriel français Thomson, adopté par société de radiodiffusion internationale d'État RFI et exploité par l'opérateur de réseau TDF pour répondre à une mission considérée comme d'intérêt général. L'objectif consiste à développer la présence radiophonique internationale de la France. Ces dispositifs améliorent la réception et apportent à la retransmission en ondes courtes le confort de la puissance d'émission ainsi qu'une certaine souplesse d'exploitation. Le programme Alliss est achevé en 1997, avec la réalisation de 12 antennes géantes.

Le 14 septembre 1998, TDF lance la première expérimentation en taille réelle de télévision numérique terrestre à Rennes. Le signal de lancement est donné depuis Paris, par la Ministre de la Culture et de la communication Catherine Trautmann, le secrétaire d'État à l'Industrie et le PDG de TDF, Bruno Chetaille. Le 2 février 1999, TF1 signe un protocole afin de mener des expérimentations sur cette plateforme. Le multiplex retransmis comprend les cinq chaînes TF1, TF1 16/9, LCI, Odyssée et Shopping Avenue. Le 19 février 1999, France 2 et France 3 signent deux protocoles d'accord pour des expérimentations sur le deuxième multiplex, les opérations devant débuter courant avril 1999, après l'obtention des autorisations administratives. Outre les programmes de France 2 et France 3 Sat, ce multiplex diffuse France 2.2 proposant certains programmes de France 2 à des heures décalées ainsi qu'une compilation des programmes régionaux de France 3. Il sert également à expérimenter Teleweb, le service de vidéo à la demande de la chaîne publique France 3. Le 16 mars, le CSA accorde à TDF, un prolongement pour 9 mois de l'autorisation de diffusion du premier multiplex sur la plateforme Bretagne. Le 20 avril, le CSA accorde à TDF l'autorisation de retransmettre un deuxième multiplex sur la plateforme Bretagne. TF1 et France Télévision occupent dès lors pour une durée de trois mois, un multiplex chacun. Le 21 avril, TDF commence la retransmission du multiplex de TF1 sur la plateforme Bretagne avec les chaînes en clair TF1, TF1 16/9es, Odyssée et LCI. Le 21 avril, Arte/La Cinquième signe avec TDF le protocole d'expérimentation pour la même plateforme. Arte/La Cinquième vont exploiter leur propre multiplex, à partir de septembre 1999 et peuvent ainsi tester leurs programmes et services à la norme numérique DVB-T. Le 26 avril, TDF démarre en clair, la diffusion du multiplex occupé par le groupe public France Télévision, avec la chaîne nationale France 2, France 3 dans son édition régionale destinée à Rennes, le programme « France 3 Ouest » et plus tard, le service France 2.2.

Privatisation puis développements (depuis 2002)

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En 2002, France Télécom cède Télédiffusion de France SA à un consortium privé, à la suite des déboires de France Télécom dans le rachat de la société anglaise Orange, et sur injonction directe des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. L'actionnariat de TDF est alors composé de CDC Equity Capital[7] et Charterhouse, de la Caisse des dépôts et consignations (France) et de France Télécom[8]. En 2004, TDF perd le monopole sur la radiodiffusion et la télédiffusion privée depuis 1986[9], ainsi que la radiodiffusion et la télédiffusion analogique publique. Le 8 novembre[10], France Télécom cède l'intégralité de sa participation résiduelle dans Télédiffusion de France SA aux autres actionnaires privés. La même année, la dénomination juridique de l'entreprise devient TDF. En 2005, TDF perd son monopole d'opérateur du service public, pour permettre une concurrence loyale de TDF envers ses adversaires, comme la filiale de NRJ, TowerCast. À la suite de l'appel d'offres lancé par Radio France pour une partie de ses fréquences FM et sous l'impulsion de la tutelle de l'État, souhaitant démontrer que la concurrence est réelle sur ce marché, une importante proportion des sites est attribuée à Towercast de NRJ Group, principal concurrent de TDF en France. En 2006, profitant de la vente par Apax Partners d'un bloc de contrôle, TDF rachète la société Antalis-TV[11] créée par Xavier Gouyou-Beauchamps, troisième société de diffusion en France de la TNT, après TDF et Towercast. En septembre, TDF annonce une recomposition importante de son capital, avec l'arrivée du fonds d'investissement américain Texas Pacific Group dans l'actionnariat avec 42 % du capital[12],[13]. À l'automne 2007, TDF rachète Antenna Hungaria (l'organisme de télédiffusion hongrois)[14], ancienne filiale de Swisscom et T-Systems Media & Broadcast, filiale du géant allemand des télécoms Deutsche Telekom. Ces deux acquisitions renforcent TDF dans sa position en Europe occidentale. La même année TDF rachète 24 tours audiovisuelles de l'opérateur néerlandais KPN, exploitées par une filiale nommée Alticom. Durant l'été 2008, TDF rachète le diffuseur Emettel, spécialiste de la retransmission des chaînes de télévision locales[15].

En janvier 2010, trois des quatre principales organisations syndicales de TDF ont signé un accord portant sur la mise en œuvre prioritaire d'un plan de départs volontaires de 650 emplois car TDF croule sous les dettes[16]. À la suite de ces évènements, Olivier Huart devient le PDG de TDF France en février, secondé temporairement par Patrick Puy comme DG[16]. Olivier Huart conduit une restructuration en profondeur à la suite du passage de la télévision analogique à la télédiffusion numérique. Durant l'année et au terme d'un appel d'offres lancé par la mairie de Paris pour le renouvellement de l'exploitation du sommet de la tour Eiffel, TDF se voit renouveler son contrat d'occupation, au détriment de son concurrent Towercast pour cette position stratégique de la région parisienne[17]. Le 30 novembre, le groupe TDF lance son projet TDF 3.0 « Transcending Digital Frontiers » dont le but consiste à transformer et de développer la nature des offres dédiées à l'audiovisuel, au multimédia et aux télécommunications, via des solutions réseaux plus innovantes. Le groupe prévoit un investissement de 2 milliards d'euros pour les dix années suivantes, dont 500 millions pour 2011 et 2012[18]. Le 7 juin 2011, le groupe TDF cède Alticom à Infracapital, fonds d'investissement de M&G Investments[19],[20]. En 2012, TDF et France Télévisions lancent une nouvelle offre nommée Salto destinée aux possesseurs de récepteurs ad hoc pour accéder à des services de vidéo à la demande, télévision de rattrapage ou encore transmission d’événements en relief 3D[21]. Le 30 juin 2016, TDF annonce le rachat d'Itas TIM[22] opérateur de sites de télédiffusion, éliminant ainsi l'un de ses derniers concurrents sur le marché français reconstituant dès lors, un quasi-monopole sur ce marché ; cet achat est finalisé le 13 octobre 2016. Towercast filiale de NRJ Group devient l'unique concurrent de TDF dans la télédiffusion en métropole[23].

Tour hertzienne (TDF) de la commune de Saint-Christophe-du-Ligneron (85 Vendée).

En 2017, TDF compte 2 300 clients, qui sont essentiellement les chaînes de télévision, les éditeurs de services multimédias, les stations de radio, les opérateurs de télécommunication, les réseaux ferrés, certaines collectivités locales et quelques acteurs institutionnels.

Activités

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Tour TDF
Tour TDF de Scy-Chazelles en Moselle.

Sites et exploitation

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Parmi ses nombreux sites de diffusion s'élevant à 11 850 dans le monde, TDF exploite les principaux points hauts de France comme notamment la tour Eiffel, le pic du Midi, l'aiguille du Midi ou le Puy de Dôme. Parmi les autres sites principaux on peut noter le centre d'Allouis, pour les émetteurs et pylônes de France Inter en ondes longues jusqu'au 31 décembre 2016, sur la fréquence 1 852 mètres grandes ondes, dont seule la radiodiffusion du signal horaire continue d'être émise sur le pylône de 350 m plus haut que la tour Eiffel et le site d'Issoudun pour la retransmission de Radio France internationale en ondes décamétriques. D'autres nombreux relais sont installés sur tout le territoire métropolitain (Tour hertzienne du Vigen, etc.).

Satellites européens de télévision directe

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TDF 1 et 2 sont deux satellites de télécommunications géostationnaires destinés à la télédiffusion de la télévision analogique à la norme D2 Mac et la haute définition HD Mac, développés par Aerospatiale devenue depuis Thales Alenia Space ; lancés les 28 octobre 1988 et 24 juillet 1990. Ces satellites sont revendus par la suite à Eutelsat.

Identité graphique

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  • Logo de Télédiffusion de France de 1975 au 7 juin 1987.
    Logo de Télédiffusion de France de 1975 au 7 juin 1987.
  • Logo de Télédiffusion de France du 8 juin 1987 à janvier 2001.
    Logo de Télédiffusion de France du 8 juin 1987 à janvier 2001.
  • Logo de la TDF de janvier 2001 au 24 octobre 2016.
    Logo de la TDF de janvier 2001 au 24 octobre 2016.
  • Logo de TDF depuis le 25 octobre 2016.
    Logo de TDF depuis le 25 octobre 2016.

Direction

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PDG de TDF
  • 1975 : Jean Autin (1921-1991), du 1er janvier au 31 décembre 1980 ;
  • 1981 : Maurice Rémy, 1er janvier au 5 janvier 1983 ;
  • 1983 : François Schoeller (?.-2010), à partir du 5 janvier ;
  • 1986 : Claude Contamine (1929-2017) ;
  • 1986 : Xavier Gouyou Beauchamps (1937-2019) ;
  • 1992 : Bruno Chetaille (1954-), à partir de janvier ;
  • 2006 : Michel Combes (1962-) ;
  • 2010 : Olivier Huart (1964-), mandat en cours.
 

Notes et références

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  1. ↑ Thomas Pontiroli, « Après avoir revendu sa fibre optique, TDF change de tête » Accès payant, sur lesechos.fr, 8 janvier 2025 (consulté le 3 septembre 2025)
  2. ↑ a et b Télédiffusion de France et la diffusion des chaines de télévision et de radio
  3. ↑ « Loi portant dérogation au monopole d’État de la radiodiffusion », sur Sénat, 8 septembre 2021 (consulté le 10 octobre 2022).
  4. ↑ Loi no 81-994 du 9 novembre 1981 portant dérogation au monopole d’État de la radiodiffusion (radios privées locales), sur Légifrance (consulté le 10 octobre 2022).
  5. ↑ « Contrôle de l'application de la loi sur la communication audiovisuelle », sur Sénat, 19 juin 2009 (consulté le 10 octobre 2022).
  6. ↑ Loi no 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle, sur Légifrance (consulté le 10 octobre 2022).
  7. ↑ « France Télécom entame son désengagement de TDF en ouvrant son capital », sur Les Échos, 28 février 2002 (consulté le 2 mars 2021).
  8. ↑ Estelle Dumout, « France Télécom sort définitivement du capital de TDF », sur ZDNet France, 8 novembre 2004 (consulté le 2 mars 2021).
  9. ↑ « Le Conseil de la concurrence déclare « caduc » le monopole de TDF », sur Les Échos, 2 décembre 2003 (consulté le 9 mars 2021).
  10. ↑ Estelle Dumout, « France Télécom sort définitivement du capital de TDF », sur ZDNet France, 8 novembre 2004 (consulté le 30 juin 2021).
  11. ↑ « TDF rachète Antalis », sur Le Monde.fr, 12 septembre 2006 (consulté le 2 mars 2021).
  12. ↑ « TPG entre au capital de TDF, valorisé 4,85 milliards d'euros », sur Les Échos, 11 octobre 2006 (consulté le 2 mars 2021).
  13. ↑ « Texas Pacific Group et Axa Private Equity entrent au capital de TDF », sur La Tribune (consulté le 2 mars 2021).
  14. ↑ « TDF rachète Antenna Hungaria », sur lemonde.fr, 10 mai 2007 (consulté le 2 avril 2021).
  15. ↑ « Le CSA veut, lui aussi, durcir la régulation de TDF », sur latribune.fr (consulté le 12 mai 2009).
  16. ↑ a et b Grégoire Silly, « Patrick Puy, DG adjoint de TDF : spécialiste des cas désespérés », sur capital.fr, 23 janvier 2014 (consulté le 19 février 2023)
  17. ↑ « TDF remporte l'appel d'offre pour la concession du site de la Tour Eiffel », sur lemediaplus.com, 17 décembre 2010 (consulté le 2 avril 2021).
  18. ↑ « TDF 3.0 : un plan de développement ambitieux pour TDF », sur telesatellite.com (consulté le 16 janvier 2020).
  19. ↑ (en) « Infracapital acquires 100% of Dutch broadcast and telecommunication infrastructure company, Alticom Holdings BV », sur Infracapital.co.uk, 8 juin 2010.
  20. ↑ (en) « Prudential's infrastructure fund buys Dutch telecom towers », sur Reuters.com, 8 juin 2011.
  21. ↑ « TV de ratrappage [sic] : France Télévisions innove et lance « Salto » avec TDF », sur telesatellite.com (consulté le 11 mars 2021)
  22. ↑ Brulhatour, « TDF rachète ITAS TIm », sur La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio (consulté le 11 mars 2021)
  23. ↑ « TDF rachète son concurrent Itas dans la télédiffusion », 30 juin 2016 (consulté le 31 août 2016)

Liens externes

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