Député au Reichstag sous la république de Weimar | |
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Adrian von Renteln |
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Theodor Adrian von Renteln, né le et mort en 1946 (contesté), est un activiste et un homme politique de l'Allemagne nazie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est Commissaire général du Generalbezirk Litauen et participe à la perpétration de la Shoah en Lituanie.
Biographie
D'origine germano-balte, von Renteln étudie le droit et l'économie à Berlin et à Rostock, et devient journaliste. En 1928, il rejoint le parti nazi (NSDAP) et l'année suivante, il devient le fondateur et le chef de la Ligue Nationale Socialiste des Enfants Scolaires (NSS). En 1931, il est nommé chef de la Jeunesse Hitlerienne, mais il renonce à la direction des deux organisations lors de son élection au Reichstag en 1932.
En 1932-1933, il dirige la Ligue de combat de la classe moyenne commerciale (NS-Kampfbund für den Gewerblichen Mittelstand), une organisation prétendument "détournant les atrocités juives et le boycottage", participant au boycott des commerces juifs et à d'autres formes de persécution. En juin 1933, il est nommé président du Conseil national-socialiste de l'industrie et du commerce (Nationalsozialistische Handwerks-, Handels-, und Gewerbeorganisation ou NS-HAGO), occupant ce poste jusqu'en 1935, lorsque cette organisation est fusionnée avec le Front allemand du travail (DAF)[1]. Theodor Adrian Von Renteln devient un chef de file du Front allemand du travail. En 1940,est nommé chef du Reich de la section du commerce et de l'artisanat du NSDAP (Hauptamtsleiter Handel und Handwerk in der Reichsleitung der NSDAP). Il est également le chef de la Cour suprême du Front du travail du Reich.
En juillet 1941, il est nommé Generalkommissar du Generalbezirk Litauen (approximativement la Lituanie moderne), où il prend des mesures sévères contre la population juive. Le 26 août 1941, il ordonne que tous les téléphones et lignes soient démontés[pas clair], que le service postal soit interrompu, et que des clôtures de barbelés entourent les ponts menant au ghetto de Kaunas (Kovno) pour empêcher les gens de sauter. Cet ordre interdisait également aux Juifs du ghetto de Kovno d'utiliser des portes, des cadres de fenêtres ou des maisons comme combustible.
En 1943, il est impliqué dans le démantèlement et le pillage du ghetto de Vilna ; 20 000 Juifs sont alors déportés vers des camps de concentration ou vers des centres d'extermintation nazis.
Selon certains récits, après la Seconde Guerre mondiale, il aurait été capturé par les Russes, jugé et pendu pour crimes de guerre en 1946.[réf. nécessaire] Selon d'autres sources, après la guerre, il aurait vécu sous une fausse identité en Amérique du Sud et y serait décédé[2]. Sa mort n'a jamais été pleinement confirmée.
Notes et références
- « Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP), 1920-1923/1925-1945 – Historisches Lexikon Bayerns », sur www.historisches-lexikon-bayerns.de (consulté le )
- (de) « Jahrbuch 1997 », sur annaberger-annalen.de (consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :