Thors | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Renaud 2020-2026 |
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Code postal | 17160 | ||||
Code commune | 17446 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thorsais | ||||
Population municipale |
465 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 58″ nord, 0° 18′ 40″ ouest | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 36 m |
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Superficie | 5,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Cognac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Thors est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Thorsais et les Thorsaises[1].
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Au , Thors est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,5 %), cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (12,3 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (1,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Thors est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Soloire et le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 266 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
Le village est attesté sous la forme Torz en 1269[15].
Ce toponyme appartient à toute une série surtout propre au Sud de la France contenant une racine tor- qu'Albert Dauzat et Charles Rostaing[15] recensent à l'article Thoiras (Torias 890) et dont font partie Le Thor (Vaucluse, Torum 1029) et Thors (Aube, Taurum 854, Tors 1085 - 1110). Ernest Nègre[16] y ajoute le Thor (Haute-Loire, commune Saint-Haon, le Tor 1240), etc.
Le H graphique apparait tardivement.
A. Dauzat et C. Rostaing[15] y voient un pré-latin *tor ou latin torus « éminence » et Ernest Nègre[16], l'occitan tòr, touor, touar « tertre, berge d'un fossé, bord gazonné d'un champ »
Thors (Aube, Taurum 854) admet probablement une autre explication qui semble être le nom du taureau (< latin taurus)[17].
Histoire
L'état des paroisses de 1686 nous précise que la paroisse du Thors a pour seigneur monsieur le marquis de Pons, comporte 60 feux et que la terre y est bonne pour les grains et le vin[18].
Administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 465 habitants[Note 2], en évolution de +1,31 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Madeleine. Cette église romane du XIIe siècle a été détruite au cours de la guerre de Cent Ans. Reconstruite au XVe siècle, elle a été ensuite très endommagée durant les guerres de religion. La façade est surmontée d’un pignon datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. La nef, sans travée, était séparée du cœur par un arc triomphal dont il ne subsiste qu’un massif de trois grosses colonnes terminées par de beaux chapiteaux.
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L'église Sainte-Madeleine.
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La nef de l'église Sainte-Madeleine.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Amy (colonel) ( - Thors (aujourd'hui en Charente-Maritime) ✝ - bataille de Buçaco), un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cognac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Thors », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Thors », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Dauzat et rostaing 1979, p. 676.
- Nègre 1991, p. 1186.
- Nègre 1991, p. 1334.
- Histoire passion
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Bibliographie
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 677 p. (OCLC 25805354)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963) (ISBN 9782850230769, OCLC 489809004)