La 1re édition du Tour du Pays basque féminin (Itzulia Women) a lieu du 13 au . La course fait partie de l'UCI World Tour féminin. La course a lieu pour la première fois par étapes. Toutes les étapes présentent un profil similaire, avec plusieurs cols à passer chaque jour, mais pas d'arrivée au sommet.
Demi Vollering remporte les deux premières étapes en réglant des petits groupes d'échappée. Elle gagne détâchée le dernier jour. En toute logique, elle s'impose au classement général et au classement par points. Pauliena Rooijakkers et Kristen Faulkner complètent le podium. Elise Chabbey est la meilleure grimpeuse, Niamh Fisher-Black la meilleure jeune et DSM la meilleure équipe.
Toutes les étapes présentent un profil similaire, avec plusieurs cols à passer chaque jour, mais pas d'arrivée au sommet. La première étape escalade le Zaldirian, le Mirador de Rivas et Herrera. Cette dernière difficulté se situe à quarante kilomètres de l'arrivée[1]. La deuxième étape comporte les côtes suivantes : Areito, Montecalvo, Bizkaiko Begira, Milloi, Trabakua et la Karabieta. Son sommet est à douze kilomètres de la ligne[2]. L'ultime étape emprunte les routes habituelles de la classique de Saint-Sebastien avec l'Aia, le Jaizkibel, le Gurutze et Murgil-Tontorra à dix-neuf kilomètres du but[3],[4].
L'échappée met du temps à se former. Elle est constituée de : Julia Biryukova, Marta Jaskulska, Sheyla Gutiérrez, Anastasia Carbonari, Tatiana Guderzo, Shirin van Anrooij et Nina Buysman. Leur avance atteint la minute, mais le groupe est repris à dix-neuf kilomètres de l'arrivée, peu avant le début de la montée de la Karabieta. Demi Vollering y attaque dès les premières pentes, mais ne peut distancer ses adversaires. Marta Cavalli attaque à son tour et est marquée par la Néerlandaise, qui accélère à son tour et est suivie par l'Italienne ainsi que plus loin par Pauliena Rooijakkers et Olivia Baril. Un petit groupe se reforme sur le replat. À un kilomètre et demi du sommet, Marta Cavalli part de nouveau ce qui provoque la dislocation du groupe. Au sommet, elles sont cinq en tête : Cavalli, Vollering, Baril, Rooijakkers et Juliette Labous. Dans la descente, Demi Vollering distance ses compagnons de fuite, mais est reprise sur le plat. Rooijakkers place une attaque sous la flamme rouge, mais Vollering est vigilance. Cette dernière s'impose au sprint[7].
Marit Raaijmakers et Giorgia Bariani forment la première échappée. Elles sont rejointes par Morgane Coston, Naia Amondarain et Margaux Vigie. Marta Jaskulska, Lija Laizane, Georgia Williams et Špela Kern partent en poursuite, mais ne parviennent pas à faire la jonction. L'avance de l'échappée est de quatre minutes au pied du Jaizkibel. Coston ouvre la route seule, les autres sont reprises dans la descente. Jelena Erić sort du peloton avec Mireia Benito, Nina Buysmann et Tereza Neumanová. Elles sont néanmoins revues dans le Gurutze. Stine Borgli puis Anna Shackley tentent sans succès de sortir. À vingt-cinq kilomètres de l'arrivée, Jeanne Korevaar et Shirin van Anrooij prennent quelques secondes d'avance. Elles reviennent sur Coston à dix-neuf kilomètres du but. Dans la montée du Murgil Tontorra, Shirin van Anrooij distance ses compagnons d'échappée. Elle est reprise par un groupe de huit favorites à trois cent mètres du sommet. Demi Vollering passe ensuite à l'offensive. Meilleure descendeuse, elle y creuse l'écart sur Rooijakkers. Vollering gagne seule, derrière Liane Lippert prend la seconde place[8].