Ancien Tramway de Douai | ||
Tramway, rue de Valenciennes | ||
Situation | Douai (Nord-Pas-de-Calais) | |
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Type | Tramway | |
Entrée en service | 1896 | |
Fin de service | 1953 | |
Longueur du réseau | 20 km | |
Propriétaire | Ville de Douai | |
Exploitant | Cie des tramways électriques de Douai | |
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L'ancien tramway de Douai, ou tramway du Douaisis, est un ancien réseau de tramways électriques qui a desservi l'agglomération de Douai. Il est mis en service le et supprimé le .
Un nouveau mode de transport en commun en site propre circule à Douai, Sin-le-Noble, Dechy et Guesnain, Évéole, depuis 2010. Ce matériel à traction autonome, Phileas, est conçu pour circuler grâce à un guidage magnétique au sol, qui n'est pas utilisé, faute d'agrément de ce système.
Histoire
La Compagnie des tramways électriques de Douai est formée chez Maitre Pétrus Bernard notaire à Lyon, le . Son siège se trouve dans cette ville, au 4 de la rue Grôlée[2]. Il sera transféré par la suite à Guesnain.
Elle se substitue à M. Ennemond Faye, titulaire de la concession du réseau de tramway de la ville de Douai jusqu'au [3]. Dans ce cadre, la compagnie ouvre une ligne de tramway à voie normale électrifiée de Douai (quartier Dorignies) à Aniche par Sin-le-Noble. Quelques embranchements urbains se greffaient sur cette ligne dans Douai. Dans son développement maximal, le réseau atteignait 20 km.
L'énergie électrique était fournie par une usine électrique construite en 1900 à Guesnain, le long de la route nationale[4]. Ultérieurement, l'énergie électrique sera fournie par la Compagnie électrique du Nord[5].
La Première Guerre mondiale entraîna l'arrêt du service, et le Conseil général se fait l'écho en 1919 de la nécessité de remettre le réseau en service[6].
Ce réseau a été démantelé en 1950, faute d’une fréquentation suffisante. Il était alors appelé « le solitaire »[7].
Infrastructure
Le réseau était établi à voie normale (1,435 m), et atteignait, à son plus fort développement, une longueur de 22 km.
Les voies étaient équipées de rail de type Broca, comme la plupart des tramways établis dans l'emprise des chaussées, d'un poids de 36 kg/m[5].
Matériel roulant
- motrices à deux essieux, accès par l'avant, 30 unités
- remorques ouvertes type baladeuses (nombre inconnu)
- remorques fermées (nombre inconnu)
En 1928, la compagnie disposait de 18 motrices et 4 remorques[5].
Vestiges et matériels préservés
Notes et sources
Bibliographie
Articles
- « L'histoire du « vieux » tram douaisien : le réseau se structure (2) », sur douai.maville.com, (consulté le )
- « L'histoire du « vieux » tram douaisien : les premières fermetures (3) », sur douai.maville.com, (consulté le )
- « L'histoire du « vieux » tram douaisien : de nouveaux déboires (fin) », sur douai.maville.com, (consulté le )
Références
- Modèle:Plan du tramway de Douai
- http://scripophilie-ferroviaire.pagesperso-orange.fr/0nTwDouaiA9905.jpg
- Décret du 25 septembre 1897 (Bulletin des lois n°1938)
- « Histoire de Guesnain », sur communes-francaises.com (consulté le ).
- Annuaire des Chemins de fer et des Tramways (ancien Marchal) : Édition des réseaux français, Paris, , 43e éd., 1334 p., p. 493-495
- Vœux de Messieurs les Conseillers généraux : 2nde session ordinaire du Conseil général de 1919, Lille, L. Danel, , 91 p. (lire en ligne), p. 78-79
- Mathieu Golinelli, « Les Chemins de Fer Secondaires de France - 59: Département du Nord. », FACS, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Douai
- Évéa (Bus à haut niveau de service de Douai)
- Transports en commun de Douai
Liens externes
- Alain-François TRITZ, « Il y a plus d'un siècle (cartes postales anciennes du premier tramway de Douai) », sur site des commerçants et professionnels du Quartier d'Ocre (consulté le )