Tressange Bure Ludelange | |
Église Saint-Pierre de Tressange. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville |
Maire Mandat |
Denis Schitz 2020-2026 |
Code postal | 57710 |
Code commune | 57678 |
Démographie | |
Gentilé | Tressangeois |
Population municipale |
2 383 hab. (2021 ) |
Densité | 255 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 13″ nord, 5° 58′ 56″ est |
Altitude | Min. 316 m Max. 392 m |
Superficie | 9,36 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Tressange (ville isolée) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Tressange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Localisation
La commune est composée de Tressange, Bure et Ludelange. Elle se situe à environ sept kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kaelbach[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[1]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Tressange est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tressange[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,7 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
- Tressange[16] : Trissinga ou Tressinga (980), Tresseng et Tressenge (1178), Tresinga (1188), Tresinges (1249), Tresanges (1272), Triexinges (1297), Tressinga (1404), Tressingen (1433), Trescenge (1686), Tressingen (1871-1918). En luxembourgeois : Triesséng[17], Träisséng, et Dreschéng.
- Ludelange[16] : Luidelinga (1121)[18], Ludelengis (1147)[19], Ludlinge et Ludilengen (1169), Ludelinga (1180)[20], Luttelange (1681), Ludlange (1749 et 1793), Lüdelingen (1940-44). En luxembourgeois : Lidléng.
- Bure[16],[19] : Beura (822), Burne (1193), Bures (1272), Buren (XVe siècle), Beuren (1626), Buren (1629), Bares (1793), Bur (1801). En allemand : Beuren[16], en luxembourgeois : Blobeiren et Blobeieren.
Histoire
Dépendait de l'ancienne province du Barrois, dans la seigneurie de Bassompierre.
Le hameau de Ludelange fut rattaché à la commune entre 1790 et 1794. Même chose pour l'ancienne commune de Bure en 1811.
En 1817, Tressange, village de l'ancienne province du Barrois, avait pour annexe le village de Bure et le hameau de Ludelange. À cette époque, il y avait 188 habitants répartis dans 31 maisons. À Bure, il y avait 109 habitants répartis dans 24 maisons. Mine Ferdinand à Tressange. Fermeture de la mine de Bure en 1973.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 2 383 habitants[Note 4], en évolution de +15,18 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Passage d'une voie romaine.
- Fontaine souterraine 1747 à Bure, qui - selon la légende - est apparue miraculeusement dans le centre de Bure pendant une sécheresse.
- Ligne Maginot.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre, datant de 1716 avec autels de 1723 et fonts baptismaux du XVIIIe siècle
- Chapelle Notre-Dame de Bure datant de Charlemagne jadis fortifiée (pèlerinage le ) : chœur XVe siècle, nef 1747 ; autel avec retable XVIIe siècle, statue* de Notre-Dame-de-Bure XVe siècle
- Grand presbytère XVIIIe siècle
- Calvaire XVIIe siècle
Personnalités liées à la commune
- Bruno Ferrero, ancien footballeur français
- Julien Noirel, ancien résistant de la Seconde Guerre mondiale, mort en déportation en 1945.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Tressange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tressange et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tressange », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tressange ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- mémoires de L'Académie Impériale de Metz, XLV année, 1863-1864.
- La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité n°1 2009 - Alain Simmer
- Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur - Max Niemeyer (1970)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.