Tunnel sous la colline de Québec | |||
Entrée sud, près de l'Anse au Foulon | |||
Type | Tunnel ferroviaire | ||
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Géographie | |||
Pays | Canada | ||
Traversée | Colline de Québec | ||
Coordonnées | 46° 47′ 29″ nord, 71° 13′ 59″ ouest | ||
Exploitation | |||
Exploitant | Chemins de fer Québec-Gatineau | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur du tunnel | 1,6 km | ||
Nombre de tubes | 1 tube | ||
Nombre de voies par tube | 1 voie | ||
Construction | |||
Début des travaux | 1930 | ||
Ouverture à la circulation | 1931 | ||
Géolocalisation sur la carte : Québec (ville)
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Le tunnel sous la colline de Québec[1] est un tunnel ferroviaire qui traverse la colline de Québec du nord au sud. D'une longueur de 1,6 kilomètre, il passe à une centaine de mètres sous l'avenue Belvédère de la ville de Québec. Son extrémité nord est située à l'ouest du quartier Saint-Sauveur, près du parc Dollard des Ormeaux, et son extrémité sud est située à l'Anse au Foulon.
Histoire
En 1931, le paquebot transatlantique Empress of Britain est mis en service par la compagnie ferroviaire Canadien Pacifique (CP). La hauteur des mats de ce type de navire ne permet pas de passer sous le pont Jacques-Cartier[2], à Montréal. La compagnie prévoit alors de faire escale en aval, au port Champlain de Québec. À partir de là, les passagers rejoindront la métropole par train via la ligne Québec-Montréal. Cependant, ce chemin de fer se trouve du côté nord de la colline de Québec alors que le port se trouve du côté sud. Le CP décide donc d'entreprendre la construction d'un tunnel. Le , la ville de Québec approuve la construction. Dès lors, le chantier emploie près de 300 hommes durant 11 mois. Un premier train réussit la traversée le .
En 1964, la construction de la voie maritime du Saint-Laurent et l'utilisation de brise-glaces pour ouvrir le fleuve Saint-Laurent durant l'hiver, rend désuète l'escale des passagers à Québec. De plus, la traversée de l'Atlantique se fait désormais par avions commerciaux plutôt qu'en paquebots. Néanmoins, si les trains de passagers n'empruntent plus le tunnel, ce dernier continue encore aujourd'hui d'être utilisé par des trains de marchandise. En 1997, le Canadien Pacifique vend plusieurs actifs à Genesee & Wyoming, dont les Chemins de fer Québec-Gatineau. C'est désormais cette filiale qui gère le tunnel. La fréquence de passage est de trois à quatre trains par semaine[3].
Notes et références
- Il n'existe pas de toponyme officiel
- Isabelle Porter, « Un tunnel sous les plaines d'Abraham - Passer sous la ville sans crier gare », Le Devoir, (lire en ligne)
- Baptiste Ricard-Châtelain, « Le tunnel du train, paradis du tagueur anonyme », Le Soleil, Québec, (lire en ligne)