« C’est toujours au nom d’un réel qu’on “fait marcher” des croyants et qu’on les produit. L’historiographie acquiert ce pouvoir en tant qu’elle présente et interprète des “faits”. Qu’est-ce que le lecteur pourrait opposer au discours qui lui dit ce qui est (ou a été) ? Il lui faut consentir à la loi qui s’énonce en termes d’événements. Pourtant le “réel” représenté ne correspond pas au réel qui détermine sa production. Il cache, derrière la figuration d’un passé, le présent qui l’organise. »