Destination initiale |
Villégiature balnéaire |
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Style |
Dissymétrique paquebot |
Architecte |
Adrien Grave, Marc Margotin et Louis Roubert |
Propriétaire |
Propriété privée |
Pays |
France |
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Département | |
Commune | |
Adresse |
8 et 10, avenue François-de-Malherbe |
Gare |
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Coordonnées |
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La maison dite villa Ker Louisic est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite en 1906 par Georges Lafont et André Chauvet, il s’agit d’une villa de style dissymétrique gothique et médiévale située dans le lotissement Pavie.
Localisation
La villa est située aux 8 et 10, avenue François-de-Malherbe, bordée au sud par l’avenue Pasteur et la place du même nom, dans le lotissement Pavie et installée en retrait de la rue, au milieu de sa parcelle[1].
Patrimoine de La Baule-Escoublac
La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[2].
Historique
La maison a été construite sur les plans dessinés par Georges Lafont et André Chauvet en 1906 pour le professeur Thiroloix, ami de Lucien Guitry[1], qui s'installe à La Baule-Escoublac pour exercer à l’institut Verneuil[3]. Le style de la construction est similaire à celui de la villa Pax, construite par les deux mêmes architectes deux ans plus tard[4].
L'actrice Dany Robin y réside en 1953 durant le tournage du film Les Révoltés de Lomanach[3].
Architecture
La villa s’élève sur deux étages construits sur un rez-de-chaussée et un sous-sol[1]. Elle se caractérise par un caractère médiéval, cher à Georges Lafont, avec une tour d’angle et des pans de bois sous les toitures au large débord[3]. En revanche, l'avant-corps est d’inspiration anglo-normande, avec une toiture en croupe et des colombages[3]. La toiture est couverte d’ardoises et les murs sont de moellons de granite avec les baies en appareillage mixte pierre et brique[1].
La signature des architectes est située au-dessus du contrefort en moellon de granite qui renforce la tour[1].
Voir aussi
Bibliographie
- La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
- Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
- Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
- Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834)
- Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877)
- Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF])
Articles connexes
Liens externes
Références
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Ker Louisic », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
- Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
- Lescaudron 2014, p. 123.
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Pax », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).