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Extensible Messaging and Presence Protocol
Logiciel
Logo du protocole XMPP.
Informations
Fonction Messagerie instantanée
Sigle XMPP
Date de création 1999
Port 5222 (client - serveur) et 5269 (serveur - serveur)
RFC RFC 6120 - RFC 6121 - RFC 7395 - RFC 7590 - RFC 7622 - RFC 3922 - RFC 3923

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Extensible Messaging and Presence Protocol (qu'on peut traduire par « protocole extensible de prĂ©sence et de messagerie Â»), souvent abrĂ©gĂ© en XMPP, est un ensemble de protocoles standards ouverts de l’Internet Engineering Task Force (IETF) pour la messagerie instantanĂ©e, et plus gĂ©nĂ©ralement une architecture dĂ©centralisĂ©e d’échange de donnĂ©es. XMPP est Ă©galement un systĂšme de collaboration en quasi-temps rĂ©el et d’échange multimĂ©dia par son extension Jingle, dont la voix sur rĂ©seau IP (tĂ©lĂ©phonie sur Internet), la visioconfĂ©rence et l’échange de fichiers sont des exemples d’applications.

XMPP est constituĂ© d'un protocole TCP/IP exploitant une architecture client-serveur permettant les Ă©changes dĂ©centralisĂ©s de messages instantanĂ©s ou non, entre clients, au format Extensible Markup Language (XML). XMPP est en dĂ©veloppement constant et ouvert au sein de l’IETF.

Les serveurs peuvent ĂȘtre privĂ©s (en intranet) ou bien publics, c'est-Ă -dire reliĂ©s aux autres serveurs publics via Internet. L'ensemble des serveurs publics crĂ©ent le rĂ©seau Jabber (ou le rĂ©seau XMPP).

XMPP est ainsi utilisĂ© par des centaines de serveurs publics et privĂ©s et des millions d’utilisateurs. De nombreux acteurs industriels utilisent XMPP, comme Apple, Cisco[1], Gizmo5, GNOME, Google, IBM, Oracle Corporation[2][rĂ©f. souhaitĂ©e].

Le protocole XMPP comprend deux parties :

  • le protocole de base contient les concepts fondamentaux pour faire fonctionner une infrastructure Jabber. Il est dĂ©fini par les RFC  6120[3], 6121[4], 6122[5] (qui remplacent depuis 2011 les 3920[6] et 3921[7]), 3922[8] et 3923[9]. ThĂ©oriquement, une telle infrastructure ne peut pas fonctionner sans appliquer complĂštement ces protocoles ;
  • les XMPP Extension Protocols (XEP) sont des propositions d'ajout de fonctionnalitĂ©s au protocole Jabber. Les serveurs ou clients ne sont pas obligĂ©s d’adopter ces extensions. Cela peut bloquer certaines fonctionnalitĂ©s entre deux utilisateurs.

XMPP est conçu de maniĂšre plus large et ouverte que la simple messagerie instantanĂ©e populaire et propriĂ©taire. Il est ainsi utilisĂ© par les entreprises et administrations dans le cadre d’échanges de donnĂ©es entre applications (ETL, EAI, ESB) au sein des systĂšmes d’informations, mais aussi dans le cadre du grid computing, des notifications d’alertes ou d’informations, de la supervision systĂšme et rĂ©seau, ou le cloud computing (informatique en nuage). Enfin, XMPP est Ă©galement utilisĂ© dans le domaine du partage et de la collaboration en quasi-temps-rĂ©el comme le tableau blanc interactif (TBI) ou l’édition et le dĂ©veloppement collaboratifs, mais aussi des jeux sur Internet (notamment les jeux de cartes et de plateau).

Logiciels (clients) XMPP

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Article dĂ©taillĂ© : Liste de clients XMPP.

De nombreux logiciels, diffĂ©rents et variĂ©s, peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour communiquer avec XMPP [10].

Historique

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Le dĂ©but : Jabber

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C’est en 1998 que Jeremie Miller a inventĂ© Jabber, un protocole de messagerie instantanĂ©e exploitant le XML. Ses travaux se sont inspirĂ©s de ICQ, créé en 1996, le premier systĂšme du genre.

En janvier 1999, il annonce publiquement[11] sur Slashdot « une plate-forme informatique open source complĂšte pour la messagerie instantanĂ©e avec communication transparente vers les autres systĂšmes d’IM (messagerie InstantanĂ©e) Â». Le protocole Ă©tait conçu, ainsi qu’un serveur fonctionnel (jabberd) et des clients de test (WinJab et Gabber).

En aoĂ»t 1999, Jeremie Miller lance un appel Ă  la standardisation du protocole par l’IETF afin de promouvoir les standards ouverts et l’interopĂ©rabilitĂ©[12]. L’IMPP WG est alors créé et publie en fĂ©vrier 2000 les RFC  2778[13] et 2779[14] mais n’atteint pas de consensus.

Le serveur open source jabberd 1.0 est publiĂ© en mai 2000 et stabilise le protocole. En juin, Jeremie Miller publie un Internet-Draft mais le dĂ©lai est dĂ©passĂ©. La version 1.2 de jabberd introduit le dialback qui empĂȘche les usurpations d’identitĂ©s de serveurs.

La Jabber Software Foundation et la reconnaissance par l'IETF

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La Jabber Software Foundation est créée en aoĂ»t 2001, afin d’assurer la coordination du nombre grandissant de dĂ©veloppeurs open source et entreprises qui adoptent les technologies Jabber ainsi que pour gĂ©rer la documentation, la crĂ©ation et le maintien des protocoles XML.

En 2002, des Internet-Draft sont Ă  nouveau soumis Ă  l’IETF en tant que XMPP Core et XMPP IM, et un XMPP WG (Working Group) est créé.

Les RFC  3920[6] XMPP-Core et 3921[7] XMPP-IM, ainsi que les RFC  3922[8] CPIM et 3923[9] E2E, sont acceptĂ©es en octobre 2004.

La JSF devient en 2007 la XSF pour XMPP Standards Foundation, et propose des services d’autoritĂ© intermĂ©diaire de certification TLS/SSL.

L'adoption par les acteurs d'Internet

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Apple en 2005

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Apple introduit le support de Jabber dans son logiciel de messagerie iChat livré avec OS X Tiger en mai 2005.

Google de 2005 Ă  2013

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L’entreprise Google publie Google Talk en aoĂ»t 2005, un client XMPP propriĂ©taire liĂ© aux serveurs de Google. Ce client apporte la voix (tĂ©lĂ©phonie sur Internet) par le protocole Jingle, dont les spĂ©cifications sont publiĂ©es avec la bibliothĂšque libjingle. La JSF prend alors en charge sa standardisation. Quelques mois plus tard, ces serveurs sont ouverts au rĂ©seau Jabber. En mai 2013, Google annonce son intention d'abandonner XMPP au profit du protocole propriĂ©taire Google+ Hangouts[15].

Facebook de 2008 Ă  2015

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En mai 2008, les dĂ©veloppeurs de Facebook annoncent le support de XMPP pour leur application de chat. La mise en place sera effective le 10 fĂ©vrier 2010, cependant le serveur n’est pas raccordĂ© au reste du rĂ©seau Jabber. En juillet 2015, Facebook supprime le support de XMPP, obligeant Ă  passer par sa propre API[16].

Tests de ICQ/AIM et Yahoo!

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En janvier 2008, AOL, alors fournisseur des logiciels de messagerie instantanĂ©e ICQ et AIM (compatibles et exploitant le protocole OSCAR), met en place un serveur expĂ©rimental permettant de se connecter via XMPP[17]. C’est donc une base de plus de 50 millions d’utilisateurs[rĂ©f. nĂ©cessaire] qui agrandit le rĂ©seau Jabber.

En fĂ©vrier 2008, Yahoo!, propriĂ©taire de Yahoo! Messenger, annonce Ă©galement s’intĂ©resser Ă  XMPP[18]. Depuis, les serveurs peuvent se connecter aux autres serveurs XMPP[19]

WhatsApp

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Plusieurs éléments indiquent que l'application de messagerie WhatsApp a utilisé le protocole XMPP comme base[20],[21]. En 2024, un document de la justice américaine met au jour que Whatsapp utilise FunXMPP sur ses infrastructures, comme adaptation de XMPP pour les communications[22].

Skype en 2011

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En juin 2011, Skype annonce la crĂ©ation d'un connecteur XMPP sur la version Windows de leur logiciel client en dĂ©veloppement[23]. Toutefois, l'utilisation est limitĂ©e au texte et pas Ă  la vidĂ©o/audio. Cette intĂ©gration semblait avoir pour objectif de se connecter Ă  Facebook qui utilisait XMPP[rĂ©f. nĂ©cessaire].

WLM en 2011

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En septembre 2011, Microsoft annonce que Windows Live Messenger (appelé aussi MSN (de MicroSoft Network)) va proposer un moyen de se connecter à leur messagerie instantanée via le protocole XMPP[24] à l'aide du systÚme authentification OAuth[25] dans l'optique de son nouveau systÚme d'exploitation Windows 8 et surtout des services en lignes qui y seront associés. Toutefois, l'intégration ne se fera qu'au niveau client-serveur, interdisant aux personnes présentes sur d'autres domaines XMPP (comme gmail.com ou jabber.org) d'interagir avec eux, les spécifications retenues étant peu nombreuses[26].

Cette annonce a été vite suivie d'intégration dans les clients de messagerie alternatifs supportant plusieurs protocoles[27].

Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de relever que Microsoft a des parts dans Facebook[28] et a rachetĂ© Skype en mai 2011[29],[30]

Rachat de la société Jabber Inc.

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En septembre 2008, Cisco annonce un accord de rachat de la société Jabber Inc.[31]. Ni XSF, la fondation à but non lucratif, ni le protocole XMPP ne sont concernés par ce rachat[32].

XMPP et Jabber

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Logo officiel de la messagerie instantanée Jabber.

XMPP est le protocole au cƓur de Jabber ; XMPP est Ă  Jabber ce que le Hypertext Transfer Protocol (HTTP) est au World Wide Web.

Le protocole est maintenu par la XMPP Standards Foundation (ancienne Jabber Software Foundation) et est standardisĂ© par l’Internet Engineering Task Force (IETF) sous le nom XMPP.

Bien que les deux noms coexistent, XMPP est prĂ©fĂ©rĂ© pour dĂ©signer le protocole. Jabber pouvant parfois ĂȘtre employĂ© comme synonyme de XMPP mais pouvant Ă©galement dĂ©signer l'entreprise Jabber Inc.

Applications XMPP (Jabber)

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Le logiciel libre Conversations utilise XMPP.

Jeremie Miller a mis le projet sur pied en 1998 et la premiĂšre version publique est sortie en mai 2000. La principale production du projet est jabberd, un serveur libre permettant aux logiciels clients de se connecter pour discuter. Ce serveur permet soit de crĂ©er un rĂ©seau Jabber privĂ© (derriĂšre un pare-feu), soit de rejoindre d’autres serveurs publics fĂ©dĂ©rĂ©s sur Internet, pour dialoguer en ligne avec ses correspondants.

De trĂšs nombreuses applications Jabber peuvent ĂȘtre créées :

  • messagerie instantanĂ©e et prĂ©sence
  • notifications
  • diffusion par push
  • transferts de fichiers
  • travail collaboratif en temps-rĂ©el
  • Ă©change de donnĂ©es
  • jeux en ligne

GrĂące Ă  Jingle, extension multimĂ©dia de XMPP, il est possible d’étendre les flux Ă  tout contenu binaire : tĂ©lĂ©phonie sur Internet, visioconfĂ©rence, etc.

Fonctionnement

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Le rĂ©seau des utilisateurs de XMPP est dĂ©centralisĂ©, c’est-Ă -dire qu’il est composĂ© de plusieurs serveurs, reliĂ©s entre eux. Il fonctionne de maniĂšre similaire Ă  celle du courrier Ă©lectronique : les messages instantanĂ©s sont transfĂ©rĂ©s d’un utilisateur Ă  l’autre par l’entremise de leur serveur respectif. Autre similaritĂ©, un utilisateur est identifiĂ© par un nom d’utilisateur et un nom de serveur, les deux champs Ă©tant sĂ©parĂ©s par une arobase « @ Â». Cet identifiant est appelĂ© Jabber ID ou plus simplement « adresse Jabber Â» ou « adresse XMPP Â».

Par exemple, si un utilisateur bob@jabber.org souhaite communiquer avec gilles@jabber.cz, le logiciel client de Bob commence par envoyer son message Ă  son serveur (jabber.org). Ensuite, le serveur de Bob contactera le serveur de Gilles (jabber.cz) via Internet et lui transfĂ©rera le message. Enfin, le serveur jabber.cz pourra contacter le logiciel client de Gilles, s’il est en ligne et lui communiquer le message (sinon le message sera conservĂ© en attente sur le serveur et dĂ©livrĂ© lorsque Gilles sera en ligne). Évidemment, toutes ces Ă©tapes se font de maniĂšre instantanĂ©e et transparente pour l’utilisateur, comme pour les courriers Ă©lectroniques.

Bob
↔
jabber.org
←
Internet
→
jabber.cz
↔
Gilles


Le client XMPP libre Gajim.


Le client Jabber libre Spark.


Jingle

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Article dĂ©taillĂ© : Jingle.

Jingle permet les sessions de voix sur réseau IP et de visioconférence. Jingle est intégré dans plusieurs clients XMPP. Il a été utilisé par Google Talk jusqu'en 2014 avant que ce dernier soit remplacé par Google Hangout[33],[34].

Applications

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Jingle, grĂące Ă  sa conception large, son Ă©volutivitĂ© et sa standardisation, offre un large spectre d’applications :

  • discussion en ligne un Ă  un (chat, clavardage), prĂ©sence et discussion de groupe (groupchat)
  • VoIP et visioconfĂ©rence ou plus gĂ©nĂ©ralement initialisation de sessions multimĂ©dia
  • notifications et alertes
  • middleware comme les ETL, EAI et ESB
  • applications d’édition collaborative en quasi-temps-rĂ©el comme les documents de bureautique (textes structurĂ©s, graphiques vectoriels, feuilles de calcul, prĂ©sentation, etc.)
  • contrĂŽle Ă  distance
  • monitoring et supervision
  • rĂ©seaux sociaux
  • jeux en ligne

Standard ouvert, norme

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Le protocole XMPP (Jabber) a Ă©tĂ© publiĂ© comme une Ă©bauche (« draft Â») par l’IETF, pour qu’il puisse devenir un standard de messagerie instantanĂ©e.

En 2002, le groupe XMPP a Ă©tĂ© formĂ© et a travaillĂ© sur la standardisation du protocole. C’est ainsi que le 4 octobre 2005, les spĂ©cifications du protocole ont Ă©tĂ© publiĂ©es en tant que RFC. Depuis cette date, la XMPP Standards Foundation a cĂ©dĂ© le contrĂŽle de ses principales technologies Ă  l’IETF tout en continuant Ă  dĂ©velopper de nombreuses extensions au protocole (sĂ©rie de XEP).

Avantages et inconvénients

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2017). 
Pour l'amĂ©liorer, ajoutez des rĂ©fĂ©rences de qualitĂ© et vĂ©rifiables (comment faire ?) ou le modĂšle {{RĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire}} sur les passages nĂ©cessitant une source.

Avantages

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  • Libre : les protocoles et documents officiels sont dĂ©taillĂ©s et accessibles Ă  tous en tĂ©lĂ©chargement
  • Standard : l’IETF a normalisĂ© les bases du protocole (XMPP) et son Ă©volution continue par ses extensions avec la XMPP Standards Foundation
  • DĂ©centralisĂ© : comme le courrier Ă©lectronique, les services XMPP ne dĂ©pendent pas d’un seul point d’accĂšs.
  • SĂ©curisĂ© : la communication entre le client et le serveur peut ĂȘtre chiffrĂ©e Ă  la demande du client et la communication entre serveurs est chiffrĂ©e
  • Extensible : il est possible de crĂ©er et documenter des extensions du protocole par les « XEP Â»
  • Flexible : XMPP est Ă©galement utilisĂ© dans de nombreuses autres applications que le simple chat : communication inter-applicative, collaboration quasi-temps-rĂ©el, supervision, diffusion de messages, etc.
  • ConfidentialitĂ© : XMPP autorise le chiffrement OMEMO, OpenPGP[35] ou les protocoles OTR, S/MIME[36] et ZRTP[37], les serveurs intermĂ©diaires ne peuvent alors pas observer le contenu des messages. Pour se prĂ©munir contre les attaques de l'homme du milieu, il est recommandĂ© de chiffrer les connexions vers les serveurs[38]. L'adresse IP ne peut pas ĂȘtre dĂ©voilĂ©e si l'utilisateur de cette adresse IP ne vous a pas acceptĂ© dans sa liste de contacts[39]. Les informations sur un contact oĂč les messages ne peuvent pas ĂȘtre Ă©changĂ©s tant que les deux interlocuteurs n'ont pas confirmĂ© l'ajout de l'autre dans sa liste de contact: ce qui limite le spam[40].
  • Adoption : XMPP est adoptĂ© par des grands noms : Google, IBM, Sun[rĂ©f. nĂ©cessaire], France Telecom [rĂ©f. nĂ©cessaire], SkyRock[rĂ©f. nĂ©cessaire], Wengo, Nokia[rĂ©f. nĂ©cessaire], Apple, Adobe, Process One, Jive Software, etc.

Inconvénients

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  • Effet rĂ©seau : les principaux systĂšmes de messagerie instantanĂ©e existants (MSN, AIM, Yahoo
) sont non interopĂ©rables, et leur effet rĂ©seau rend difficile la migration des utilisateurs Ă  un autre systĂšme. Jabber est lui-mĂȘme peu connu du grand public, et ne dispose pas de son propre effet rĂ©seau.
  • Audio et visio confĂ©rence : XMPP a Ă©tĂ© conçu comme un systĂšme de messagerie instantanĂ©e et de prĂ©sence, transportant du texte structurĂ© sous forme de flux XML. AprĂšs diverses tentatives, notamment avec le protocole de voix sur rĂ©seau IP SIP, la communautĂ© XMPP s’est arrĂȘtĂ©e en 2005 sur le protocole Jingle. La plupart des dĂ©veloppeurs de clients XMPP attendaient une version finale de Jingle avant de vraiment commencer l’implĂ©mentation de ce protocole ce qui explique qu’à ce jour[Quand ?], peu de clients proposent la fonctionnalitĂ© de VoIP. Cependant, beaucoup[Qui ?] de logiciels ont une version de dĂ©veloppement avec la prise en charge de Jingle.

Références

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  1. ↑ (en) « XMPP Client Configuration Â», Cisco.
  2. ↑ (en) « OracleÂź Communications Instant Messaging Server Â», sur oracle.com (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  3. ↑ (en) « Extensible Messaging and Presence Protocol (XMPP): Core Â», Request for comments no 6120, mars 2011
  4. ↑ (en) « Extensible Messaging and Presence Protocol (XMPP): Instant Messaging and Presence Â», Request for comments no 6121, mars 2011
  5. ↑ (en) « Extensible Messaging and Presence Protocol (XMPP): Address Format Â», Request for comments no 6122, mars 2011
  6. ↑ a et b (en) Request for comments no 3920
  7. ↑ a et b (en) Request for comments no 3921
  8. ↑ a et b (en) « Mapping the Extensible Messaging and Presence Protocol (XMPP) to Common Presence and Instant Messaging (CPIM) Â», Request for comments no 3922, octobre 2004
  9. ↑ a et b (en) « End-to-End Signing and Object Encryption for the Extensible Messaging and Presence Protocol (XMPP) Â», Request for comments no 3923, octobre 2004
  10. ↑ « XMPP Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 24 avril 2024)
  11. ↑ annonce sur Slashdot.
  12. ↑ http://xmpp.org/about/ietf-1999.shtml
  13. ↑ (en) Request for comments no 2778
  14. ↑ (en) Request for comments no 2779
  15. ↑ « Google Abandons Open Standards for Instant Messaging Â», EFF, 22 mai 2013 (consultĂ© le 10 fĂ©vrier 2015)
  16. ↑ (en) « Facebook Finally Ends XMPP Support For 3rd Party Chat - Slashdot Â», sur slashdot.org (consultĂ© le 25 septembre 2020).
  17. ↑ (en) Florian Jensen’s Weblog Â» Blog Archive Â» AOL adopting XMPP aka Jabber.
  18. ↑ (en) After AOL, Yahoo! is also experimenting with XMPP - Process-one.
  19. ↑ « Petit Ă©tat de l'art de (quelques aspects de) la messagerie instantanĂ©e Â», sur linuxfr.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  20. ↑ (en) psanni, « Inside Of WhatsApp : Part 1 Â», sur Sunny Patel, 8 mars 2016 (consultĂ© le 24 juillet 2024).
  21. ↑ « WhatsApp? Nicht ohne Risiken. - Shakal Â», sur web.archive.org, 26 juin 2015 (consultĂ© le 24 juillet 2024).
  22. ↑ (en) « Case 4:19-cv-07123-PJH Document 466 Filed 11/14/24 Â» [PDF], p. 13.
  23. ↑ « XMPP Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  24. ↑ « XMPP Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  25. ↑ « Petites brĂšves : Empathy, LibreOffice et Samba Â», sur linuxfr.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  26. ↑ (en) « Home Â», sur Windows Blog (consultĂ© le 25 septembre 2020).
  27. ↑ (en) « MSN in Empathy with XMPP Â», sur gnome.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  28. ↑ Microsoft investit 240 millions de dollars dans Facebook, valorisĂ© Ă  15 milliards « Copie archivĂ©e Â» (version du 22 juillet 2018 sur Internet Archive) - AFP, 25 octobre 2007
  29. ↑ « Microsoft achĂšte Skype pour 8,5 milliards de dollars en numĂ©raire Â», sur Le Point, 2011 (consultĂ© le 10 mai 2011).
  30. ↑ « Microsoft achĂšte Skype pour 8,5 milliards en numĂ©raire - high tech Â», sur Challenges.fr, 2011.
  31. ↑ (en) Cisco Announces Definitive Agreement to Acquire Jabber.
  32. ↑ « Cisco rachĂšte la sociĂ©tĂ© « Jabber, Inc. Â», XMPP et la XSF restent indĂ©pendants Â», Linuxfr.
  33. ↑ (en) « Google Abandons Open Standards for Instant Messaging Â», Electronic Frontier Foundation,‎ 22 mai 2013 (lire en ligne, consultĂ© le 1er dĂ©cembre 2017)
  34. ↑ Matt Landis, « Matt Landis Windows PBX & UC Report: Hangouts Won’t Hangout With Other Messaging Vendors: Google’s New Unified Messaging Drops Open XMPP/Jabber Interop Â», sur Matt Landis Windows PBX & UC Report (consultĂ© le 1er dĂ©cembre 2017)
  35. ↑ (en) XMPP Extensions Editor, « XEP-0027 : Current Jabber OpenPGP Usage Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  36. ↑ https://archive.wikiwix.com/cache/20080109000000/http://xmpp.org/protocols/urn:ietf:params:xml:ns:xmpp-e2e/.
  37. ↑ (en) XMPP Extensions Editor, « Xep-0262 : use of zrtp in jingle rtp sessions Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  38. ↑ (en) XMPP Extensions Editor, « Xep-0070 : verifying http requests via xmpp Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  39. ↑ (en) XMPP Extensions Editor, « XEP-0260 : Jingle SOCKS5 Bytestreams Transport Method Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).
  40. ↑ (en) XMPP Extensions Editor, « XEP-0016 : Privacy Lists Â», sur xmpp.org (consultĂ© le 7 octobre 2023).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • XMPP, sur Wikibooks

Articles connexes

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  • Jabber Inc.
  • Liste de logiciels serveurs XMPP
  • Format ouvert
  • InteropĂ©rabilitĂ© en informatique
  • Matrix

Liens externes

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  • (en) Site officiel
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