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Le 1st King's Dragoon Guards est un régiment de cavalerie blindée et de garde de la British Army. Le régiment est créé par John Lanier en 1685 sous le nom de 2e Queen's Regiment of Horse, nommé en l'honneur de la reine Marie, épouse du roi Jacques II. Il est rebaptisé 2nd King's Own Regiment of Horse en 1714 en l'honneur du roi George I. Il a reçu le titre de 1st King's Dragoon Guards en 1751. Le régiment sert dans la cavalerie montée jusqu'en 1937, date à laquelle il est mécanisé avec des chars légers. Il entre dans le Royal Armoured Corps en 1939. Après avoir servi pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale, le régiment fusionne avec le 2nd Dragoon Guards (Queen's Bays) en 1959 pour former le 1st The Queen's Dragoon Guards. |
Cristatusaurus est un genre fossile de grands dinosaures théropodes ayant vécu entre les étages Aptien et Albien du Crétacé supérieur, il y a environ 112 millions d'années, dans l'actuel Niger. L'unique espèce connue est Cristatusaurus lapparenti, originellement décrite en 1998 par Philippe Taquet et Dale A. Russell à partir de fossiles ayant été découverts dans la formation d'Elrhaz. Il comprend des mâchoires partielles et quelques vertèbres. Deux griffes fossiles sont également attribuées par la suite à ce taxon. Le nom générique Cristatusaurus signifie « reptile à crête », faisant allusion à la crête sagittale présente sur le dessus du museau, tandis que l'épithète spécifique lapparenti honore le paléontologue français Albert-Félix de Lapparent. Comme d'autres spinosauridés, Cristatusaurus était probablement un grand carnivore bipède, doté de membres antérieurs robustes et d’un crâne évoquant celui des crocodiles. D'après les archives fossiles de la formation d'Elrhaz, l'animal coexistait avec des dinosaures sauropodes et iguanodontiens, d'autres théropodes et divers crocodylomorphes. L'identité de Cristatusaurus, initialement considéré comme étant une espèce indéterminée de Baryonyx, suscite de nombreux débats en raison du caractère fragmentaire de ses fossiles. Certains auteurs avancent qu'il s'agirait probablement du même dinosaure que Suchomimus, également connu de la formation d'Elrhaz. Dans ce cas, le genre Cristatusaurus devrait avoir la priorité nominale, ayant été nommé plus de deux mois auparavant. En revanche, d’autres auteurs considèrent Cristatusaurus comme un nomen dubium, le jugeant impossible à distinguer clairement de Suchomimus et de Baryonyx. Bien que certaines différences aient été relevées entre les fossiles de Cristatusaurus et ceux de Suchomimus, on ignore encore si elles reflètent une véritable distinction entre les deux genres ou si elles sont simplement liées à l’ontogenèse, c’est-à-dire aux changements intervenant au cours de la croissance. |
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Pénitents et francs-maçons de l'ancienne Provence est un livre de l'historien Maurice Agulhon paru en 1968. Ce livre, dont une première édition paraît en 1966, est la thèse de troisième cycle de Maurice Agulhon, alors maître-assistant à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence. L'auteur, constatant une sociabilité intense dans le département du Var dans la première moitié du XIXe siècle, champ géographique et chronologique de sa thèse d'État en préparation, cherche à en comprendre les origines en remontant à l'Ancien Régime, dans le même territoire. Pour étudier la sociabilité, l'auteur recherche les différentes formes d'associations repérables dans les sources. Son exposé est divisé en trois parties. La première décrit les confréries, et en particulier les confréries de pénitents — associations à la fois cultuelles et charitables — parce qu'elles sont nombreuses et parce que l'adhésion y est volontaire. L'auteur dépeint la diversité des confréries et leur évolution vers une laïcisation. La deuxième partie porte sur le développement des loges maçonniques dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Elle démontre que les élites sociales, les nobles et les riches bourgeois, délaissent les confréries pour adhérer à cette nouvelle forme de sociabilité. La troisième partie étudie les sociétés populaires de l'époque révolutionnaire, qui bien souvent prennent la suite des confréries. Ainsi, Maurice Agulhon démontre que, si la structure et les buts des associations évoluent, passant du religieux au philosophique puis au politique, la sociabilité, pratique culturelle de rassemblement des individus, perdure. Il caractérise de cette manière une sociabilité méridionale. Le livre reçoit un accueil très favorable, matérialisé par de nombreux comptes rendus pour chacune des éditions. Novateur par ses méthodes et son sujet, il se situe au carrefour de plusieurs domaines historiques, montrant la possibilité d'écrire une histoire sociale et culturelle du religieux et du politique. Il met au premier plan la notion de sociabilité, dont Maurice Agulhon, qui poursuit par deux ouvrages son étude de ce phénomène dans la première moitié du XIXe siècle, passe pour « l'inventeur ». Ce concept de sociabilité connaît un grand succès, il est repris et adapté à d'autres cadres géographiques et à d'autres périodes. |
La bisexualité (c'est-à-dire l'attirance physique, sexuelle ou amoureuse pour les hommes et les femmes) est omniprésente en Grèce antique. À cette époque, les hommes sont présupposés par leurs contemporains comme étant spontanément sensibles à la beauté des deux sexes, et ils voient l'attirance envers une femme et un jeune homme comme étant également naturelle. Les hommes sont tenus de se marier et de fonder une famille, le mariage jouant un rôle essentiel et socialement valorisé. Dans un même temps, le désir et l'amour d'hommes légèrement plus âgés envers des adolescents (pédérastie) sont très répandus, et même encouragés, notamment à Athènes, comme un moyen d'éducation — très règlementé — de la jeunesse masculine. Du fait d'un manque de sources antiques, la bisexualité féminine est moins documentée, en dehors du cas resté célèbre de Sappho. Présente dans les représentations artistiques, les discussions philosophiques (notamment sous forme de comparaison entre l'amour des jeunes hommes et des femmes) ainsi que dans la mythologie, la bisexualité en Grèce antique connait une importante postérité. Tour à tour censurée, célébrée ou déformée, objet de diverses tentatives d'instrumentalisation, la bisexualité grecque est l'un des cas de bisexualité dans l'histoire les mieux documentés et les plus étudiés, tout en étant également jusqu'à ce jour l'un des exemples les plus connus du grand public. |
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